Sujet: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Ven 8 Avr - 13:30
LINDEN AND KIERAN
KISS ME. TAKE ME. WANNA BE A VICTIM. READY FOR ABDUCTION.
Réveil en sursaut. Encore un cauchemar. Cette fois je n’avais pas crié. Ma respiration était rapide. Je passais la main sur mon front puis dans mes cheveux. Je n’en pouvais plus. Les yeux fermés, je tentais de faire disparaitre ces images. Toujours les même. Lui et moi. Encore. Mais cet instant que je voulais oublier. Qu’il avait oublié. Tout me restait en mémoire. Je décidais finalement de me lever en voyant les rayons du soleil passer à travers les volets fermés. J’enfilais un large sweat shirt et m’attachais lâchement les cheveux. La tête encore un peu dans le brouillard je descendais les escaliers pour rejoindre la cuisine d’où s’échappait une agréable odeur de toast grillé. Lorsque j’entrais le visage doux de Jenny m’accueillait avec un large sourire. « Encore un cauchemar n’est-ce pas ? » Cette petite était un véritable rayon de soleil, et étrangement, elle savait parfaitement cerner les gens et ce qui n’allait pas. « Tu devrais lui parler tu sais. » Je ne répondais pas. Je ne voulais pas en parler avec elle. J’attrapais deux morceaux de pain et les positionnais dans le grill pain avant de l’allumer. Je me servais un verre de jus d’orange et John entra à son tour dans la pièce, frais comme un gardon. « Salut Lin ! Bien dormi ? » A croire qu’ils s’étaient ligués contre moi. Je sentais toute l’ironie de sa question. « Comme si tu ne le savais pas. » Mes tartines étaient grillées. Je m’asseyais autour de la table centrale et tartinais mon beurre. « Tu devrais lui parler tu sais ! » Répliqua-t-il. J’en cassais mon toast. « Dites le si vous voulez que je parte de la ferme. J’irais me prendre un appartement dans le centre. Ou mieux encore, je quitterais Clifden. Je n’ai de toute manière plus rien qui me retiens ici n’est-ce pas ? » Je les regardais droit dans les yeux. Ma bonne humeur matinale légendaire. Ils n’osaient plus rien dire. Jusqu’à ce que le micro-onde sonne. John se dirigeait vers l’engin pour récupérer sa tasse de café. « Moi ce que j’en dis ! » C’en était trop. Je frappais la table en me relevant. « Je ne vous ai rien demandé à ce que je sache ! » Et je quittais la pièce pour retourner dans ma chambre.
Les minutes avaient passées. John était parti accompagner Jenny à l’école. Et moi j’étais restée là. Les larmes séchées sur mon visage. Assise sur mon lit. Un coussin dans les bras pour étouffer mes pleurs à chaque fois que l’un ou l’autre venait savoir si j’allais bien. Ils savaient pertinemment que je l’aimais encore, mais ma fierté en avait pris un coup et je refusais d’admettre que si je restais à Clifden, c’était uniquement pour ses beaux yeux. Je décidais finalement de prendre une douche. L’eau chaude me ferait certainement penser à autre chose. Ca avait réussi. Je ne pensais plus qu’à Gabriel et à sa charmante Callie. Elle était blonde. Mince. Et tout aussi jolie que moi. Mais elle avait ce truc en plus qui avait fait craquer mon meilleur ami. Un sourire réel et des pouvoirs. Je me demandais bien ce qui se serait passé si j’avais été aussi douce qu’elle. Mais j’ôtais rapidement cette idée de ma tête. Il était plus un frère qu’un potentiel casse croute. Je l’adorais. Je l’aimais même. Mais jamais je ne pourrais le regarder comme je regardais Kieran.
Je sortais de la douche après quinze petites minutes et m’enroulais dans une serviette chaude. J’attachais mes cheveux le temps de me brosser les dents. Lorsque je la replaçais dans son verre j’entendis la porte d’une voiture claquer. C’était probablement John qui rentrait de l’école. Mais il me semblait avoir entendu qu’il devait passer chez Barry pour récupérer je ne sais quoi. On sonna à la porte et je compris que ce n’était pas lui. J’examinais ma tenue. Pas très présentable, mais peu importe. Je n’étais pas laide à regarder à ce que je sache, et logiquement personne que je ne connaissais déjà ne passerait dans la vieille ferme du bout de la ville. Je descendais en trombe, manquant de tomber dans les escaliers et ouvrais la porte avec un large sourire qui disparu au moment même où j’aperçu son visage. « Kieran. »
Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Ven 8 Avr - 16:52
« COULD YOU BE THE DEVIL, COULD YOU BE AN ANGEL. »
Le calme plat. La nuit noire, si tranquille comparée à ce que les médias pouvaient raconter. Des victimes, disparitions, meurtres, tout semblait se faire en silence, du moins aux yeux de Kieran. Assis au bord du lit, il contemplait le voile pesant que représente l’obscurité de la nuit. La fenêtre, elle, était entrouverte, juste assez pour laisser passer un léger courant d’air frais. Il n’en fallait pas plus au jeune homme pour se sentir à peu près bien, quoi que… Il manquait bien quelque chose, ou plutôt quelqu’un dans ce décor brumeux. Tout n’était que brouillard depuis un peu plus d’un an maintenant, et pourtant l’ancien militaire avait l’impression que ses souvenirs étaient là, cachés derrière une porte de son esprit. Physiquement parlant, il se sentait en pleine forme, il n’y avait plus aucune trace de sa blessure passée hormis les cicatrices sans doute. Ces cicatrices. Celles qu’il contemplait encore et encore, signe d’un passé oublié, signe de sombres moments vécus. Parfois il était effrayé, parfois non. Son esprit vagabond voyageait entre son « réveil » à l’hôpital et l’heure présente. Tournant lentement la tête vers le réveil qui se trouvait sagement sur la table de nuit, Kieran plissait les yeux pour vois affiché les chiffres colorés de rouge. Les détaillant un à un, il retournait finalement à sa préoccupation première : l’observation. Incapable de dormir davantage, celui-ci s’était levé vers quatre heures du matin avec pour seule envie que celle de rester immobile, en silence.
Lorsque le soleil pointait enfin le bout de son nez, le jeune homme était fraîchement douché et habillé, son objectif était fixé et il ne comptait pas reculer. Pourquoi ? Tout simplement parce que même s’il le voulait il ne pourrait pas. Revenir en arrière. Le soldat n’avait personne d’autre à qui se raccrocher, il n’y avait qu’Elle, que ce nom qui revenait sans cesse. L’amnésique avait bien essayé de se rapprocher d’elle, et il n’abandonnait pas, souhaitant comprendre. Persuadé de ses sentiments il ne voulait pas la perdre. Perdre la seule personne capable de l’aider à se rappeler. Oh, il avait bien ses parents, mais il n’était pas retourné les voir, tout ce qu’il se souvenait d’eux était leurs visages respectifs. Rien d’autre. A quelques détails près, Kieran était comme tout le monde, il était redevenu cet homme sympathique et agréable, souriant à autrui tant qu’on le lui rendait. Sans emploi il s’en sortait pourtant bien, il ne comprenait pas vraiment mais il avait plutôt de belles économies à la banque. En deux temps trois mouvements, le lit était fait à la va vite, son café avalé et sa veste était déjà sur son dos, juste le temps de fermer la porte à clé et il était parti. Le moteur de sa voiture se mettait rapidement en route alors qu’il appuyait déjà sur l’accélérateur, faisant crisser les pneus et perturbant le silence environnant. La plupart des habitants se réveillaient et certains d’entre eux marchaient déjà dans les rues pour se rendre au travail ou pour aller boire un café dans l’un des bars du coin. Aujourd’hui il n’irait pas dans l’un de ces bars, il ne prendrait pas de boisson chaude, non, aujourd’hui il se rendait dans le quartier de Lohan Street pour voir quelqu’un de bien précis, quelqu’un qui ne serait sûrement pas ravi de le voir arriver de cette façon… Mais il en avait tellement besoin.
Les minutes s’écoulèrent plus vite que le jeune homme ne l’aurait cru. Perdu à mi-chemin entre ses pensées et la route, Kieran fut surprit de voir la maison défiler sur sa droite. Il fit demi-tour et venait s’arrêter devant l’entrée. Nerveux, il sortait de son véhicule et appuyait sur le bouton de la sonnette. Intérieurement, il s’insultait d’imbécile, de fou ou encore de suicidaire, tout simplement parce que Linden était sûrement la dernière personne à vouloir le voir ou même lui parler. Si le doute fut perceptible un instant, il se confirmait à l’ouverture de la porte lorsque la jeune femme perdit immédiatement son sourire. Le cœur battant la chamade, il l’observait, lui adressant un léger sourire en entendant son prénom. « Linden. ». Une main passait dans ses cheveux déjà décoiffés par le vent, qu’était-il censé dire ? Quelque chose, oui, mais quoi ? Au bout de quelques secondes de silence, il finissait par ouvrir la bouche. « Je sais que je ne suis pas la meilleure visite du monde mais… Il fallait que je te voie. J’ai bien compris que j’avais fais quelque chose de mal envers toi, j’aimerais juste savoir quelle est cette chose… Si tu veux bien. ». Le jeune homme marquait une pause. Debout sur le pas de la porte il se trouvait ridicule. Depuis son retour à Clifden il y’a trois mois, Kieran se sentait plus libre qu’entre quatre murs, toutefois, malgré son aisance avec les autres, il restait le cas de Linden. En sa présence, son aisance s’envolait complètement, en milles morceaux, ne sachant réellement comment réagir, sentant qu’il y’avait quelque chose qui clochait. Elle avait beau le repousser il revenait toujours à la charge d’une façon ou d’une autre. Comme aujourd’hui. Alors qu’il détaillait les traits de son visage sans un mot, il essayait tant bien que mal de se souvenir, mais tout restait inlassablement bloqué, donc pour combler le silence…
« Je peux entrer ? ».
Dernière édition par Kieran L. Donovan le Sam 9 Avr - 9:51, édité 1 fois
ϟ Velislava G. Breslin
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ㄨCrédit : madd child. ou moi-même. ou cess. ou la super méga trop bonne admin. c'est comme vous voulez - out -
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ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller.
Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Ven 8 Avr - 17:27
HS : Je viens de capter. Tu serais pas Cooper Stevenson sur INM par hasard ? oO
LINDEN AND KIERAN
KISS ME. TAKE ME. WANNA BE A VICTIM. READY FOR ABDUCTION.
Son visage me fit l’effet d’une bombe. Si je m’attendais à lui. Quelque part, oui. La journée avait tellement mal commencé qu’elle ne pouvait continuer qu’en s’aggravant. « Kieran. » « Linden. » Au moins une conversation qui promettait d’être riche. Je le détaillais sans un mot. Le vent venait s’engouffrer sous ma serviette et je commençais à m’impatienter. Il m’avait déjà vu comme ça et bien plus encore, mais si les passants souhaitaient se rincer l’œil, moi je n’en avais pas forcément envie. J’attendais qu’il daigne ouvrir la bouche, montrant quelques signes de nervosité. « Je sais que je ne suis pas la meilleure visite du monde mais… Il fallait que je te voie. J’ai bien compris que j’avais fais quelque chose de mal envers toi, j’aimerais juste savoir quelle est cette chose… Si tu veux bien. » Alors que sa voix étourdissait mes sens, je me mordillais la lèvre inférieure. Réflexe stupide qui lui montrerait probablement que je pensais toujours à lui. Je le laissais finir et plongeais mes yeux dans son regard. Je voulais que tout redevienne comme avant, mais je n’en avais pas la force. Ou alors, n’avais-je plus la force de me battre contre tout ça. Je baissais la tête, ne sachant pas quoi dire ou faire. Devais-je le laisser entrer ? Le prendre dans mes bras et me mettre à pleurer comme je l’avais fait plus tôt avec mon oreiller ? Je restais là comme une idiote à attendre encore ses mots. Son regard. Sa peau contre la mienne peut-être. « Je peux entrer ? » Je relevais la tête. J’avais envie de sourire mais je me ravisais. Question bête. Bien sûr qu’il pouvait le faire. Mon cœur battait si fort que j’eus peur qu’il l’entende. « Bien sûr. » Lui répondais-je sèchement. Je me décalais pour ouvrir la porte un peu plus largement et le laisser passer avant de refermer la porte derrière nous. Je passais devant lui et fis un signe de la tête pour qu’il me suive jusqu’à la cuisine. J’étouffais un léger cri de surprise en entrant dans la pièce. Le carrelage était glacial. J’ouvrais le frigo. « Tu veux quelque chose à boire ? » Je n’attendais pas sa réponse et me servais un nouveau verre de jus d’orange. Je sortais ensuite une tasse à café et versait le liquide sans me soucier de qui pouvais bien se trouver en face de moi. Je poussais la tasse jusqu’à lui et buvais une gorgée de mon jus en le scrutant. La fraicheur du sol me rappela cependant à l’ordre. « Je reviens. J’en ai pour deux minutes. » Je sortais de la pièce en vitesse n’oubliant pas de rester sarcastique, je lançais simplement « Prépare ton speech en attendant. » en posant le pied sur la première marche de l’escalier.
Une fois dans ma chambre je soufflais un grand coup. Je ne voulais pas le faire attendre. Ou me faire attendre. A vrai dire, je ne savais plus trop où donner de la tête. J’enfilais les premiers vêtements qui passaient par là et détachais mes cheveux encore mouillés avant de redescendre toujours aussi rapidement que la première fois. J’avais l’impression d’entendre un éléphant mais peu importe. Je retournais au près de Kieran, quelque peu essoufflée par ma course. « Bon. Je ne vais pas y aller par quatre chemins parce que je ne veux pas de toi ici. Et je pense que tu l’auras compris. Oui tu as fais quelque chose de mal et c’est la raison pour laquelle je ne souhaite plus que tu t’approches de moi. » Je marquais une pause. Je sentais que mes mots étaient trop durs. Mais je n’arrivais pas à faire autrement que lui parler de cette manière. Le garder là, en face de moi, c’était trop dur. Je me faisais du mal aussi à lui dire ces choses là, mais je devais le faire. « Tu m’as frappé Kieran. » Je le regardais comme s’il avait la pire chose de sa vie. S’il ne m’avait pas oublié c’était surement pour que je lui pardonne. Pour me dire que ce n’était pas sa faute. Mais j’en étais incapable. Pas maintenant. Il était trop tôt. Et pourtant je n’attendais qu’une chose. Me retrouver à nouveau dans ses bras. J’examinais patiemment sa réaction. L’envie de lui pardonner était forte, mais je devais l’être encore plus. Je ne devais pas le laisser gagner. Je me rendis vite compte que tout cela ne ressemblait qu’à un jeu stupide auquel je semblais n’être qu’un pion. Avais-je le choix ? Je n’en savais rien. Mais il avait peut-être les réponses que j’attendais. Si son regard fuyait je fuirais à mon tour. Mais s’il restait à mes côtés, je ne pourrais l’empêcher d’approcher.
Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Sam 9 Avr - 9:50
« I DON’T REMEMBER. I’M NOT THAT GUY ANYMORE. »
Deux petits mots qui eurent le don de le soulager, une première étape était franchie. Son cœur, lui, battait toujours à tout rompre, prêt à s’échapper de sa cage thoracique à tout moment. Si à l’intérieur il semblait fragile face à elle, à l’extérieur, nul ne pouvait laisser croire dans quel état il se trouvait réellement. Il y’avait tout de même des failles, comme la gêne un tantinet perceptible dans le son de sa voix, ou encore sa main qui passait nerveusement dans ses cheveux. Linden avait beau être froide et sèche, ça ne le décourageait nullement, ainsi, il fit un pas, ou peut être deux, juste assez pour se trouver à l’intérieur de la maison. Sans un mot de plus, Kieran suivait les directives de la jeune femme, arrivant finalement à la cuisine. Il observait la décoration, après tout il n’avait jamais mit les pieds ici, du moins, pas dans les quelques souvenirs qu’il lui restait. C’était tout de même étrange. L’Amnésie aurait dû tout balayer puisqu’il était incapable de dire ce qu’il avait vécu dans son enfance, s’il avait fait des conneries, ou s’il avait eu des accidents. Pourtant, il se souvenait clairement du visage de Linden, et de son nom. Impossible pour lui par contre de dire dans quelles circonstances ils se sont connus réellement, ils n’avaient jamais vraiment prit le temps d’en parler puisqu’elle s’amusait à fuir sans arrêt. Lorsque le jeune homme l’observait, c’était comme s’il ne voyait que son visage, sa silhouette, et que dès qu’il voulait se rappeler de quelque chose, l’obscurité venait se placer autour d’elle, l’englobant comme un voile sordide l’empêchant de retourner en arrière pour comprendre. Comprendre, c’était tout ce qu’il voulait au fond, non. Il la voulait elle, pour une raison encore obscure, il sentait qu’il y’avait quelque chose de très fort. Pour lui, il n’y avait jamais eu de fiancée, si on ne lui avait pas dit il ne le saurait même pas. La situation le dépassait parfois, il n’explosait pas de colère mais avait plutôt tendance à se renfermer dans ces cas là, il y’avait quelque chose de terrifiant à l’idée de ne rien connaître de sa vie, de s’être réveillé là un matin, dans une pièce assez étroite aux couleurs blanches. Déconcertant aussi pour les personnes qui l’avaient trouvé de cette manière alors qu’il ne comprenait pas ce qu’il faisait là, ni même pourquoi. Kieran fut finalement sorti de sa rêverie en entendant le son de la voix de l’être aimé, n’ayant pas vraiment comprit la question, il la laissait faire, venant s’asseoir sur une chaise. Il aurait pu passer pour un « malpoli » à faire comme chez lui de cette façon là mais ça ne lui était même pas venu à l’esprit que Linden pourrait mal l’interpréter.
Au bout de quelques minutes à peine, une tasse de café chaud s’arrêtait juste sous ses yeux. Il reposait son regard sur elle en la remerciant, celle-ci sirotait son verre de jus d’orange avant de finalement s’éclipser. Un sourire venait apparaître sur ses lèvres à lui en entendant sa dernière phrase. Préparer un speech, il n’avait pas besoin d’en préparer un, il n’était pas venu lui chanter la sérénade, et préparer un récit aurait paru un peu trop « faux » sans doute… Il ne fut cependant pas seul trop longtemps, celui-ci trempait à peine ses lèvres dans son café quand Linden redescendit à toute blinde. Ses cheveux étaient lâchés, et le regard de Kieran se posait à nouveau sur elle, sans qu’il ne puisse rien contrôler, c’était plus fort que lui, il aimait la regarder, détailler ses traits un à un comme pour les mémoriser davantage. Comme si c’était la dernière fois qu’il pouvait la voir. Il la regardait de cet air tendre, admiratif et probablement trop amoureux. Autant de signes avant coureurs qui pouvaient prouver « au camp adverse » que ses sentiments restaient inchangés. Son attention se posait finalement sur sa tasse de café, il en buvait une gorgée et c’est à ce moment là que les mots tombèrent comme le couperet sur sa gorge. Kieran crispait la mâchoire, baissant une nouvelle fois les yeux sur sa tasse. Gardant le silence, il attendait qu’elle ait terminée pour se lancer mais la révélation tomba elle aussi. Peiné, il l’observait, ne la quittant pas des yeux. Intérieurement il était révolté contre lui-même.
« Comment j’aurai pu faire une chose pareille ? Je… Si tel est le cas je suis sincèrement désolé. Tout est flou, tout est noir et je n’arrive pas à croire que j’ai été capable de faire ce genre de chose alors qu’au fond de moi je… ». Il marquait une pause, le ton était calme avec une once de supplication et de désespoir, avec tout le recul qu’il prenait, il n’arrivait pas à s’imaginer la frapper si froidement. C’était contraire à ce qu’il ressentait, pourquoi l’aurait-il fait alors ? Kieran se levait finalement de sa chaise pour se rapprocher et se poster juste en face d’elle. « Je n’arrive pas à me souvenir Linden. Tout ce que j’ai ici, c’est Toi. Tu ne peux pas me renvoyer dehors comme ça, je m’excuserais encore et encore s’il le faut, mais tu ne peux pas me mettre de côté… Tu es tout ce qui a un sens dans ma vie. La seule chose qui fait que je suis… Moi. ». Dieu qu’elles étaient sincères ces paroles là, il reculait de quelques pas alors que l’angoisse de la perdre le tiraillait de l’intérieur. « Si tu m’arraches à toi, je ne serais plus qu’une âme errante. Sans passé. Tu es tout ce que j’ai… ».
ϟ Velislava G. Breslin
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Dim 10 Avr - 1:04
LINDEN AND KIERAN
KISS ME. TAKE ME. WANNA BE A VICTIM. READY FOR ABDUCTION.
Si je n'avais pas été aussi fière les larmes auraient pu couler à grandes eaux lorsque je prononçais ce que je voulais tout simplement oublier. Il avait levé la main sur moi, et je n'arrivais pas à lui pardonner. Ce n'était probablement pas moi qui voulais cette situation. Je le fixais. Observant chacun de ses gestes. Chacune de ses réactions. Il semblait s'en vouloir. Ne pas s'en souvenir non plus. Même après la révélation. J'avais espéré que ça aurait pu éveiller un quelconque flash ou je ne sais quoi qu'on voyait dans les films, mais apparemment. Rien. Son regard me troublait. J'avais l'impression de ressentir toute sa peine, comme s'il avait pénétré mon esprit pour me dire à quel point il était désolé. Et comme si ce n'était pas suffisant il ouvrait la bouche. Je sentais mes jambes commencer à me lâcher alors qu'il commençait à parler. Je baissais les yeux. Sa voix me suffisait amplement. Je m'avançais vers le premier tabouret. Au cas où. Et l'écoutait attentivement. Ses mots flottaient dans l'air comme une brume tenace qui nous annonçait un mauvais présage. Je buvais chacune de ses paroles pour ne plus les oublier. Peut-être prendraient-elles la place de ces souvenirs trop douloureux.
Lorsqu'il s'arrêtait je levais les yeux. Affolée. Je ne voulais pas qu'il s'arrête. Je le regardais se lever et se placer juste en face de moi. Je fixais d'abord ses pieds. Puis ses mains. Elles m'avaient tant de fois frôlées, caressées. Je me demandais si je sentirais encore la chaleur de sa peau. Il continua son discours et je le regardais finalement dans les yeux. J'étais pleine d'espoir et de désespoir à la fois. Comment pardonner un acte que je n'aurais accepté de personne. Mais comment ne pas le faire alors que je sentais que je ne pouvais me résoudre à un autre choix. Lorsqu'il prononçait mon nom je me sentais tomber. Je ne m'apercevais même pas que j'étais pourtant encore parfaitement debout. Sur mes deux jambes. Mon regard n'avait pas bougé du sien.
« Tu ne peux pas me renvoyer dehors comme ça, je m’excuserais encore et encore s’il le faut, mais tu ne peux pas me mettre de côté… » Il n'avait pas tort. Un rictus nerveux se dessinait sur mon visage. Que devais-je donc faire ? Lorsqu'il eut fini je baissais à nouveau la tête pour vérifier que j'étais toujours debout. J'abaissais par la même occasion ma barrière et comme tout semblait si naturel je lui ai pris les mains. Je restais immobile et muette à contempler mon geste. Je ressentais sa chaleur à nouveau. Je sentais son coeur battre. Battait-il comme le mien ? Je me persuadais que je ne devais pas continuer. Je devais l'aimer. Encore. Je me suis surprise à jouer avec ses doigts alors qu'il attendait certainement une réponse. Mais ma réponse était là. Je le savais pertinemment, mais je n'arrivais pas à m'y faire. Je voulais sourire. Pourtant tout ce qui venait n'était que des larmes. Je respirais un grand coup et me décidais enfin à la regarder dans les yeux. Je ne lâchais pas ses mains. J'avais trop peur de les perdre à nouveau. « Je suis désolée. » Autant pour ne pas pouvoir lui pardonner que pour les larmes qui commençaient déjà à couler sur mes joues. Je fronçais les sourcils pour m’empêcher de pleurer mais c’était plus fort que moi. Je reculais et relâchais le lien pour boire une nouvelle gorgée de jus d’orange et finalement lui tourner le dos. J’essuyais une larme. Menadel si tu m’entends ; tu vas regretter de ne pas être là. Je me retournais vers Kieran et me blottissais contre son torse. Il m’avait tant manqué. « Désolée. » Je me répétais. Mais je voulais qu’il sache que cette fois, c’était pour ce qui pourrait encore lui arriver.
J'avais défié mon ange et j'étais prête à en assumer les conséquences, mais si Kieran était à nouveau touché je ne pourrais plus le supporter. Je songeais à tout ce qui s'était passé depuis son excès de colère. A tout ce que j'avais pu raconter à son sujet. Je m'en voulais tellement que je resserrais mon étreinte. Les pensées vagabondaient dans mon esprit et un moment tout particulier me revint en mémoire.
FLASH BACK
« Gabriel c’est Lin répond moi bon sang ! » Je m'énervais seule dans la rue contre un abruti qui ne décrochait toujours pas son téléphone. Il devait être avec Callie. Je raccrochais pour la troisième fois et relevais la tête avant de me stopper manquant de me faire rentrer dedans par un homme d'âge mur qui a profité de ma stupéfaction pour m'insulter. Je lui aurais bien répondu mais j'avais peur de me faire remarquer, moi et ma grande bouche. Il était là. Devant moi. Et il ne me voyait pas. J'avais appris chez Barry qu'il avait perdu la mémoire, et quelque part, je savais que j'étais responsable. Mais pourquoi ? Je rebroussais chemin avant qu'il ne m'aperçoive. On ne sait jamais ce qu'ils gardent en mémoire ces amnésiques. Et j'ai immédiatement rappelé Gabriel. Décroche. Décroche. « BON ! Qu’est-ce que tu fous bordel ? Si t’es encore avec Callie et que c’est pour ça que tu me réponds pas je te jure que j’t’étrangle. Bref. Là n’est pas REELLEMENT le problème. Kieran est là. A Clifden. Je sais pas ce que je dois faire. Il me répugne. Se balader comme s’il n’avait rien fait. Pourquoi ce serait à moi de tout garder en mémoire ? Rah. Rappelles moi ! » Et je raccrochais à nouveau.
FIN DU FLASH BACK
Je me détachais légèrement de son torse et plongeais à nouveau mes yeux dans les siens. « J’ai dis pas mal de choses à ton sujet. Et … Je le regrette. Mais il faut que tu saches une chose. » J’hésitais à lui révéler à nouveau qui j’étais. La première fois il avait tout encaissé comme si c’était naturel. Mais maintenant que tout avait changé, peut-être prendrait-il peur. « Hm … En fait. Je ne sais pas si tu es au courant, mais … Tu étais fiancé quand on s’est rencontrés. » J’avais finalement changé de sujet. Je ne voulais pas le confronter au monde qui m’entourait maintenant. « Et elle est venue te voir à l’hôpital. Du moins c’est ce qu’il se dit en ville. Tu l’as revu depuis ? » Ce souvenir me dégoûtait. J’avais été celle qui arrache toute une vie. Je lâchais prise et m’asseyais finalement sur le tabouret. Je voulais surtout savoir s’il l’avait bien prise pour moi. C’était ridicule, mais je voulais une petite satisfaction. Savoir que j’étais vraiment la seule. Tout ce jeu était idiot. Je me détestais pour ce que nous avions fait et pourtant je cherchais tout de même à me rattacher à une supériorité face à elle. Comme si j’avais peur que contrairement à elle, il ne m’aime pas assez pour qu’un jour nous soyons plus que des amants d’un temps.
Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Dim 10 Avr - 18:35
« MY WORLD IS IN YOUR ARMS. »
Un désespoir évident. C’était son dernier recourt pour l’empêcher de s’éloigner de lui, de le laisser tomber définitivement. Il ne voulait pas être rayé de sa vie, elle, son seul port d’attache dans cette ville, son seul et unique souvenir. Oui, le jeune homme n’avait d’yeux que pour elle et même l’amnésie n’avait pu lui enlever ça. Kieran misait sur sa dernière carte, celle de la supplication, il était prêt à tout pour Linden et il tenait absolument à ce que la jeune femme le sache. Ses prunelles s’étaient perdues dans les siennes alors qu’il prononçait mot après mot, tous plus forts les uns que les autres. La distance qui les séparaient semblait sur le point d’être brisée, ce ne fut pas Kieran qui la brisa mais bien elle. Surpris de ne pas la voir lui hurler dessus ou lui répondre sarcastiquement, il eut un léger frisson au contact de ses mains contre les siennes. Inattendue, cette réaction était simplement étonnante vu le caractère qui avait semblé se dégager de Linden lors de leurs précédentes entrevues. Toutefois, un fin sourire se faisait visible sur ses traits alors qu’il se laissait agréablement faire. L’ancien militaire sentit son cœur faire une nouvelle embardée, plus forte, comme si là était réellement sa place. Si leurs mains ne se trouvaient pas l’une dans l’autre, Kieran aurait sûrement essuyé les larmes qui roulaient déjà sur les joues de son amante, la voir pleurer lui serrait le cœur et le rendait mal à l’aise, pourtant ce contact changeait tout. S’il attendait une réponse, un espoir, ses mains dans les siennes en était déjà un et ça le rendait déjà heureux. Tout ce qu’il voulait à présent, c’était la confirmation de tout ceci, il voulait pouvoir la serrer dans ses bras, poser ses lèvres sur les siennes et ne jamais plus la quitter. Au fond, il comptait également sur elle pour l’aider à retrouver sa mémoire, ne serait-ce qu’un morceau, des choses le dépassait encore et s’il ne voulait pas retourner dans cet asile de fou, il valait mieux qu’il retrouve les principaux moments de sa vie, même si ceux-ci pourraient lui sembler très déplaisant et douloureux.
Puis les mots tombaient et elle reculait. Kieran ne voulait pas rompre le contact, si bien qu’il plissait les yeux, peiné d’avoir pensé à la hâte, d’avoir osé croire que tout allait bien se passer maintenant. Linden lui tournait le dos, l’empêchant de penser correctement et de comprendre, alors il attendait, immobile, ne faisant un bruit pour ne pas perturber le silence ambiant. La jeune femme s’excusait encore une fois en venant se blottir contre lui. Nouvelle embardée pour le cœur du jeune homme qui reprenait déjà en accélérations irrégulières. Ce contact là réveillait un flash, l’obligeant à fermer les yeux alors que les quelques images défilaient devant ses yeux. Le tout ne dura que quelques secondes à peine, pas assez pour se souvenir correctement de ce qu’il venait de voir, le tout était encore flou bien qu’il avait pu reconnaître la silhouette de Linden. Le souffle court, il décidait de ne pas se laisser perturber et caressait déjà tendrement les cheveux de l’être aimé. Le militaire l’entourait de tout son amour, sentiment qu’il n’avait pas oublié car c’était irrémédiablement imprégné en lui. Son regard était doux, tendre, amoureux. Son geste s’arrêtait quelques instants alors que Linden reculait pour pouvoir l’observer. Ses doigts venaient effleurer une de ses joues encore victime des larmes pour les balayer, il ne voulait plus la voir pleurer de cette façon, pas maintenant qu’ils semblaient s’être enfin retrouvés. Le jeune homme écoutait sagement ses paroles, il ne lui en voulait pas d’avoir pu dire des choses horribles, s’il l’avait réellement frappé il ne pouvait que sans vouloir à lui-même. Ses sourcils se fronçaient, attendant la suite avec une certaine méfiance. « Fiancé. Hôpital. Revu ». Trois mots qui résonnaient dans son esprit, il se penchait lentement vers la jeune femme. « On m’a dit que j’étais fiancé oui, mais je ne sais pas avec qui. Je… Il n’y a que toi. Je n’ai revu personne d’autre que toi, je ne sais même pas qui elle est. ». Kieran essayait tant bien que mal de se rappeler la raison de sa présence à l’hôpital, un peu dépassé par les informations, il faisait un effort surhumain pour voir ne serait-ce qu’une simple image, mais rien ne semblait vouloir venir. Rien, hormis une affreuse migraine qui l’obligeait à reculer vers la chaise occupée plus tôt. Les yeux fermés, il se massait les tempes et laissait échapper un grognement. Quelques secondes plus tard c’était terminé, il rouvrait lentement les yeux cherchant déjà Linden du regard ainsi que sa main pour garder le contact. Il avait besoin de sentir qu’elle serait bel et bien là pour lui, qu’il ne se trouvait pas dans l’un de ses rêves, que tout était bien réel. Un soupir franchissait le seuil de ses lèvres.
« Si tu savais comme c’est… Frustrant et épuisant de ne pas savoir. De ne pas comprendre. ». Il relevait le bas de son pantalon. « J’ai toutes ces marques et je n’arrive à les associer à rien. Rien ne vient. ». Kieran était las de tout ça, il souhaitait reconstruire sa propre vie bien sûr, mais il pensait avoir besoin du passé pour ne pas faire les mêmes erreurs deux fois, car intérieurement, il avait l’impression d’avoir commis des fautes de parcours.
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mer 13 Avr - 16:58
Aucun souvenir. Et pourtant. Toujours moi. Pourquoi étais-je la seule dont il se souvenait. Comme un éclair, Menadel avait effacé tout ce qui m’aurait éloigné de lui. Il avait laissé sa trace à lui. Son amour pour moi. Il lui avait donné ce que lui pensait. Il avait perdu ce qu’il voulait garder. J’avais choisis Kieran à sa place. Je le regardais souffrir sans rien faire. Sans rien dire. Je ne savais plus qui j’étais à vrai dire, ni je devais réellement faire quelque chose de toute cette histoire. Je rattrapais sa main. « Je suis là. » La phrase avait été courte. Simple et douce. Je ne lui en voulais pas d’avoir porté la main sur moi. Je lui en voulais pour ne pas m’avoir fait réagir. Si j’avais pu lui retourner son coup, tout aurait été différent. Et ces mots n’auraient jamais été prononcés. Je découvrais à nouveau ses blessures. Je les avais tant examinées lorsque nous n’étions que deux. Il me racontait parfois ses histoires. Ses blessures là n’étaient comparées à ce qu’il avait vécu émotionnellement. Je me souvenais presque de chaque mot mais j’avais peur de lui raconter ces atrocités. Celles qui l’avaient plongé dans cet enfer.
Je fermais les yeux en serrant sa main. J’écoutais juste nos respirations. Ensemble. Je cherchais une réponse. Les battements de mon cœur étaient pourtant clairs. Je rouvrais les yeux. Je contemplais son visage sans un mot. Était-ce à mon tour de parler ? Je n’avais jamais été douée pour les histoires de ce genre. Après tout. C’était la première. J’avais connu d’autres mains sur mon corps. D’autres lèvres sur les miennes. Mais son regard était bien plus fort que ce que j’avais pu voir auparavant. Sa présence suffisait à tout dissiper. Et c’était probablement la raison pour laquelle j’avais tant redouté de me retrouver face à lui. Je savais qu’avec le son de sa voix je n’aurais pas réussi à le laisser loin de moi.
« Je ne voulais pas te voir. Non pas parce que tu … » Devais-je continuer si déjà certains mots me faisaient peur à dire ? « Enfin. Tu sais maintenant. Mais parce que je savais que je n’arriverais pas à te faire face. » Je voulais lui dire tout ce que je ressentais. En aurais-je le courage. Au moins une fois dans ma vie je devais faire face à ce que moi je pouvais bien ressentir. A mettre des mots sur mes émotions. Mes sentiments. Je ne voulais pas le perdre pour une bêtise de plus. Je devais lui expliquer. « Il y a deux ans je suis arrivée à Clifden. On m’a … guidé jusqu’ici. On s’est rencontré à l’hôpital. Tu étais en rééducation. Tu avais été blessé lors d’une mission. Je ne sais pas si tu le sais. Mais tu étais militaire. » J’ai sorti les plaques qu’il m’avait fait garder de mon tee shirt. Les ai fait passer autour de mon cou et les lui ai mis dans la main. « Je les porte tous les jours. » J’examinais son regard. Les expressions de son visage. « On a sympathisé et une chose en entrainant une autre j’ai fini par voir bien plus qu’un ami dans nos jeux. Je ne sais pas exactement pour toi. Mais j’étais certaine que je n’avais jamais connu ce sentiment. La boule au ventre dès que tu entrais dans mon champ de vision. La peur de faire les choses de travers. De te décevoir. Et tout s’estompe avec un simple regard. Quand tu me regardes Kieran. Tout disparait. Quand tu m’as dit que tu étais avec Rory. C’est son nom. Rory O Domnhail. J’ai cru que c’était fini entre nous, que tu m’avouais ta situation pour me dire de partir. Mais tu es resté, et moi aussi. Je ne sais pas pourquoi tu te souviens de moi et pas d’elle, mais je trouverais la raison. » J’avais peur de perdre mon souffle. « Il y a autre chose … Je suis ce qu’on appelle une chasseuse. » Je souriais en imaginant ce à quoi il pouvait penser. « Je ne chasse pas le cerf dans la forêt rassure toi. Je chasse les créatures surnaturelles. » Allait-il comprendre un seul mot de ce que je lui racontais ? « Ce serait trop long à t’expliquer qui sont ces créatures, mais les choses que tu lis dans le journal, ce ne sont pas des criminels, ce sont bien ces personnes là. Je suis venue à Clifden pour ça. Pour les trouver et les tuer. Je n’attends pas que tu comprennes ce que je te raconte mais crois moi. » Je serrais un peu plus sa main. « Tu l’as déjà fais une fois. »
Spoiler:
désolée pour cette réponse ><
ϟ Kieran L. Donovan
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mer 13 Avr - 18:19
« MEMORIES ARE JUST… GONE. »
Le silence s’installait, à la fois agréable et pesant. Sa migraine était passée et il retrouvait le contact auquel il n’avait pas souhaité mettre fin volontairement. Les mots de Linden parvenaient jusqu’à ses oreilles comme une douce mélodie réconfortante. Un soupir s’échappait dans les airs alors qu’il reportait son attention sur elle, leurs mains entrelacées, signe que tout irait bien maintenant, il l’espérait. Kieran avait osé parler de son « problème », il ne put que remercier la jolie blonde de bien vouloir en raconter un peu plus. Bien sûr, l’ancien militaire était censé se rappeler des évènements lui-même, pour ne pas créer de quelconque blocage, mais il voulait savoir, trouver l’élément déclencheur qui lui permettrait de se souvenir des ses erreurs passées, car frapper Linden n’était certainement pas la seule. Il redescendait lentement le bas de son jean, celui-ci cachant toujours la cicatrice la plus imposante, celle qui l’avait plusieurs fois effrayé d’ailleurs. S’il y en avait bien une capable de lui remémorer la douleur ressentie et le fameux moment c’était bien celle-ci. Son rythme cardiaque s’accélérait une nouvelle fois, son regard passant de la silhouette féminine au vide présent juste devant lui. Seul le son de leurs respirations communes venait troubler le silence qui envahissait la pièce. Ce fut finalement Linden qui reprit la parole, ce n’était sans doute pas un mal, il se sentait fatigué pour le coup, sûrement un des effets secondaires de sa courte nuit, mais il en avait pourtant l’habitude… Kieran écoutait attentivement, buvant chaque parole comme s’il devait tout prendre en compte. Elle racontait des choses qui devaient lui sembler familières et qui pourtant ne l’était pas vraiment, les flashs revenaient majoritairement la nuit ou lorsqu’il se trouvait dans un endroit plutôt restreint, comme si l’irrémédiable condition pour se souvenir, était de se trouver dans une pièce clause ayant tout juste quatre murs, vous empêchant de sortir de votre plein gré. Ses yeux s’attardaient sur le geste de Linden, une fois les plaques en main, il les observait, les effleurant du bout des doigts, son nom y était gravé et n’avait pas bougé. Elles étaient authentiques. Il fronçait soudainement les sourcils, comme si certains détails lui revenaient, mais ce n’était pas le cas. « Non. Je l’ignorais. Ils ne m’ont pas dit grand-chose... Là bas. »
Pendant qu’il la laissait reprendre son récit, il tentait de porter les plaques à son cou, attendant que quelque chose ne se produise, mais rien ne semblait venir pour l’instant. Visiblement, il avait été blessé lors d’une mission, mais comment ? Son regard se reposait sur la jeune femme alors qu’il tentait de comprendre, celui-ci se perdant parfois dans le vide suite à une réflexion intérieure qui ne venait tout de même pas perturber son écoute attentive. Rory, la fiancée sans visage avait enfin un nom, il plissait les yeux, Linden lui en apprenait bien plus que tous les autres en plusieurs mois. Il ne la coupait pas, la laissant aller jusqu’au bout, certaines questions lui brûlaient les lèvres, une particulièrement, le genre de question qu’il se posait depuis le début, mais il ne la poserait pas maintenant. Elle n’avait visiblement pas fini. Ses traits se détendaient à nouveau alors qu’elle évoquait son job de chasseuse. Kieran eut un moment de flottement, si elle ne chassait pas dans les bois, elle chassait quoi ? La réponse vint directement après son raisonnement, ce qui le fit sourire sur le coup, tellement il se sentait bête. Entre temps, sa main retrouvait la sienne, main qu’elle serrait au fur et à mesure selon l’importance de ses mots. L’amnésique restait là, ces informations ne lui faisant visiblement ni chaud ni froid. Il se considérait lui-même comme anormal vu qu’il errait comme un alien dans les rues, cherchant avec lassitude un passé oublié. Kieran ne savait pas quoi répondre, il prit quelques minutes de réflexions avant de se relever de sa chaise pour se rapprocher de Linden et la serrer dans ses bras. « Si je l’ai déjà fais une fois, je pense être capable de le refaire. A vrai dire… Ca aurait pu me faire bizarre, mais savoir que des… Bestioles existent ne me fait pas plus peur que ça. ». Il haussait les épaules, un sourire naissant à la commissure de ses lèvres. Sourire qui se voulait rassurant, réconfortant. Il venait ensuite déposer un baiser sur ses lèvres, comme pour sceller leurs « retrouvailles », puis reculait son visage pour pouvoir plonger son regard dans le sien.
« Il y a… Quelque chose qui me chiffonne. ». Il marquait une pause, attrapant ses plaques entre ses doigts. « Lorsque je me suis réveillé ce jour là, que tout avait… Disparu. Je me suis retrouvé… Interné. Pourquoi ? ». Nouvelle pause alors qu’il repassait ses bras autour de la taille de Linden. « Ils n’ont jamais été clairs dans ce qu’ils racontaient à ce sujet là, prétextant que c’était « pour mon bien ». ». Kieran l’observait sans se douter un seul instant qu’il avait passé un certains nombre de mois enfermé dans cette chambre blanche.
Spoiler:
Mais faut pas t'excuserrr elle était très bien cette réponse !
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Sam 16 Avr - 13:50
Les mots filaient dans les airs comme si je les écrivais sur du papier à lettre. Je parlais comme s’il n’était pas en face, resserrant toujours la pression sur sa main. Je ne voulais pas le lâcher. Je l’avais perdu une fois. J’ignorais quel impact tout ce que je racontais pouvait avoir sur lui. Je le regardais faire tout en continuant de parler. « Non. Je l’ignorais. Ils ne m’ont pas dit grand-chose… Là bas. » J’étais furieuse. Peu importe. Ca ne semblait pas m’empêcher de continuer mon récit. Je parlais sans cesse. J’avais l’impression de raconter mon histoire entière. Je m’arrêtais finalement sur un point qui ne le concernait pas directement. « Tu l’as déjà fait une fois. » Je relevais la tête vers son visage à mesure qu’il se levait. Ses bras autour de moi me faisaient le plus grand bien. Je respirais enfin. Et comme pour assurer un peu plus sa présence, ses mots vinrent me confirmer qu’il ne partirait pas. J’hésitais tout de même sur sa réponse. Il ne savait absolument pas à quoi s’attendre. Si je lui disais que Jenny était elle-même une créature, le croirait-il ?
Mes questions s’arrêtèrent au moment même où il posait ses lèvres sur les miennes. Depuis que j’avais ouvert la porte j’en avais eu envie mais étrangement, je n’avais réussi à faire le pas. Je l’attendais lui. J’écoutais ses questions attentivement, essayant de ne pas rater un seul mot. Aucune pause. La seconde fut celle qui me plut le plus. Ses bras autour de moi me faisaient toujours le même effet. La distance avait durée trop longtemps … J’hésitais à tout lui dire. Il encaisserait peut-être un peu trop aujourd’hui, mais s’il posait la question. Je devais lui faire confiance. Dans tous les cas j’étais prête à appeler Gabriel pour qu’il fasse quelque chose. J’inspirais. Les bras sur les siens, comme pour lui intimer de ne plus jamais les retirer. « Ca rejoint la raison pour laquelle tu m’as frappé. » Je déglutissais bruyamment. Je n’aimais pas revenir sur ce qui c’était passé. « Cette cicatrice. Tu m’as raconté que tu étais en mission quand c’est arrivé. Votre véhicule a roulé sur une mine. Tu as fait de la rééducation et tout allait pour le mieux jusqu’à ce que ton cerveau décide que tu allais devenir un véritable con … » Je marquais une pause. Les images revenaient comme pour me rappeler que tout pouvait déraper. Je retirais ses bras et me reculais, faisant mine de me servir un nouveau verre. « Tu devenais violent à la moindre réflexion et je suppose qu’après m’avoir tapé dessus tes parents ont eu vent de cette histoire et ont décidé de t’interner. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé après parce que je n’ai pas cherché à te revoir. » Mon ton était volontairement sec. J’avais peur. Si sa mémoire lui revenait. Si … Je pris une gorgée. « D’après ce que j’ai entendu, il paraitrait que ce serait du au traumatisme de l’accident. » En réalité je m’étais informée chaque jour sur son cas, mais je n’avais plus envie de montrer la faiblesse qu’il me causait.
Face à lui j’étais vulnérable. Impuissante. Je ne comprenais pas cet effet et il m’effrayait. J’étais comme dépossédé de toute capacité de jugement. Je n’agissais plus par moi-même. J’étais passive devant ses gestes, aussi blessants puissent-ils être. Et comme si mes pensées devenaient réelles, je m’engouffrais à nouveau dans mon incapacité à lui résister. M’engouffrant à nouveau dans ses bras. Respirant son odeur. Ecoutant sa respiration et les battements de son cœur. Je glissais mes lèvres sur les siennes. Arrêtons de parler de choses qui fâchent, pensais-je. Je voulais simplement être là, avec lui.
ϟ Kieran L. Donovan
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mer 20 Avr - 18:32
« SO… I REALLY WAS A SOLDIER. »
Un contact apaisant, comme un nouveau départ. Une vie qui prenait enfin un peu de sens aux yeux de l’ancien militaire. Il avait des réponses. Quelques unes. Des réponses qui restaient encore vagues pour lui. Des réponses qui pouvaient réveiller un démon encore profondément endormi. Ses bras venaient enlacer la blonde, ses lèvres se collaient aux siennes comme si ça avait toujours été leur place, qu’il n’y avait jamais eu de séparation quelconque. La fin d’un baiser pour de nouvelles interrogations. Kieran s’interrogeait, son réveil dans cette enceinte blanchâtre et horriblement pâle, des souvenirs envolés qu’il souhaitait tout de même retrouver. Ne devrait-il pas plutôt avoir peur de ce qu’il pourrait découvrir ? Peur. Bien sûr qu’il avait une once d’appréhension, mais passer sa vie en tant qu’ignorant à voir des visages normalement connus défiler n’était pas une meilleure solution. Le jeune homme baissait les yeux, gêné d’avoir à demander ça, mais il voulait savoir, il le devait également. Immobile, Kieran plongeait son regard dans celui de Linden, patient. Attendant qu’une réponse daigne s’échapper de ces lèvres tant désirées. Puis les mots s’échappaient soudain, un par un, presque comme une évidence. Il y’avait des liens entre tout cela, tout ce qu’il manquait, c’était le déclic. Linden énonçait des mots, formait des phrases qui se répercutaient dans l’esprit de l’amnésique qui buvait chaque parole. Ses prunelles posées dans celles de la jeune femme semblaient d’un seul coup éteintes, comme perdues ailleurs. Pas assez pour avoir un quelconque flash, non. « Véritable con ». Ces mots là avaient perturbés le tout. Qu’avait-il bien pu faire pour devenir un… Con ? Il fronçait les sourcils, la réponse vint rapidement, il n’eut même pas besoin de poser la question.
Linden brisait le contact, ce qui eut le reflexe de le « réveiller ». Ses bras revenaient le long de son corps, lâches et détendus alors que son fort intérieur était prit dans une recherche quasi constante de ce qu’il pouvait bien être. Du genre d’homme qu’il était. Les mots tombaient une nouvelle fois comme un couperet sur sa gorge. Surprenants par rapport à l’image qu’il avait espérée. Il remarquait le ton sec que prenait la jeune femme, reculant d’un pas il restait tout de même attentif à la suite. Plus les mots défilaient et plus Kieran semblait de nouveau absent. L’accident, la violence, traumatisme, interné. Autant de mots qui résonnaient dans sa tête en une suite logique incroyable. Il fermait les yeux, secouant la tête, des images dérangeante et plutôt effrayante défilaient déjà devant lui. Son rythme cardiaque s’accélérait automatiquement. Une explosion, une douleur qui lui fit poser sa main sur la cicatrice pourtant guérie depuis longtemps. Des cris qui brisaient le silence de la pièce, des cris qu’elle ne pouvait pas entendre. Le souffle court, il rouvrait les yeux, mettant fin à ces images, non, pas maintenant, il ne voulait pas. Une sensation d’angoisse l’avait prit le temps d’un instant, c’était pour ça qu’il avait tout stoppé, reculant encore alors qu’elle venait presque se jeter dans ses bras. Contact qu’il calmait tout. Le cœur battait toujours la chamade mais ce n’était que le signe d’un autre sentiment. Un sentiment de sécurité et surtout d’amour. Kieran voulut dire quelque chose, n’importe quoi, mais il restait figé, sa respiration ne se calmait que lorsque les lèvres de l’être aimé se posèrent contre les siennes. Puis il la serrait dans ses bras, comme pour se rassurer davantage. Il ne comprenait pas pourquoi la peur était là, pourquoi il avait angoissé de la sorte devant des images qui ne lui disaient encore trop rien, qui n’étaient pas claires. Il ne pouvait pas savoir que cette angoisse était en elle-même un flashback, qui allait avec l’accident tant redouté. L’accident qu’il avait tenté maintes et maintes fois de mettre de côté, avant.
La porte de la chambre s’ouvrait sur un homme habillé d’une blouse toute aussi blanche que les murs. Recroquevillé contre le mur, sur le lit de fortune et la jambe tendue. Le militaire restait silencieux, fuyant tout ce qui s’approchait de près ou de loin à ce genre de médecin là. Celui-ci faisait glisser la chaise qui se trouvait devant la petite table à l’autre bout de la pièce. Il venait la poser à une distance raisonnable, juste à côté du lit. Perdu dans ses pensées, le patient ne daignait lui jeter un regard, des cernes trônaient fièrement sous ses yeux qui se perdaient dans le vide et la pâleur de la pièce ou encore de ses vêtements. L’image typique d’un asile de fou alors que ça n’avait rien de tel vu par une personne de l’extérieur. Cela faisait un mois qu’il était là, un mois qu’il ne l’avait pas vu, qu’elle était partie. Loin. Il l’avait fait fuir et cette culpabilité le rongeait de l’intérieur, comme le souvenir de l’accident. Il voulait oublier. « Comment ça va aujourd’hui ? ». Le médecin brisait le silence. Ses mots résonnaient dans la tête du patient, lui donnant presque mal à la tête. Probablement un effet secondaire des calmants. Ses yeux se posaient enfin sur l’homme, le toisant du regard. Un regard presque sans vie. Ca n’allait pas du tout aujourd’hui. « Kieran, je ne suis pas votre ennemi. Je cherche à comprendre, à vous aider. ». Le soldat eut comme une bouffée, signe d’une colère noire qui remontait comme un mécanisme de défense. Il ne voulait pas parler de ça, il ne voulait pas le revivre encore une fois, sa rééducation touchait le bout mais le calvaire était toujours là. Des larmes perlaient à ses cils mais ne dégoulinaient pas sur ses joues. « Je veux juste rentrer. ».
Kieran l’observait. Elle. Il l’ignorait encore mais il l’avait tant attendu dans cette pièce blanche. Il avait tellement attendu sa visite, souhaitant s’excuser, quitte à se mettre à genou. Il avait tant eu besoin d’elle, mais elle n’avait jamais franchi le seuil de cette chambre. Non. Il ne l’avait plus revu. Sa main caressait sa joue dans un geste tendre tandis que des mots s’échappaient de ses lèvres, comme inattendus, comme si une lueur de ce qu’il était retournait à la surface le temps d’un instant. « Tu m’as manqué ». Puis la lueur s’évaporait, il n’y avait de nouveau plus que l’amnésique. Amnésique il l’était encore, c’était l’amnésique qui avait parlé, pourquoi avait-il dit ces mots là ? Il ne le savait pas, ils étaient sortis, c’est tout.
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Lun 25 Avr - 20:33
FLASH BACK
Les larmes n’avaient pas encore coulées sur son visage. Elle restait simplement figée là, devant la porte à attendre qu’il sorte. Son cœur battait la chamade. Elle aurait du bouger, faire quelque chose. Ses yeux se fermèrent alors que la porte s’ouvrait. « Linden ! Qu’est-ce que … » Il avait aperçu les marques sur son visage. Il avait compris sa frustration et son angoisse. « Bon sang ! Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Tu aurais pu me dire que tu partais chasser ! » Elle avait ouvert les yeux alors qu’il était à deux pas d’elle. Les perles salées roulaient finalement sur sa peau. Elle n’avait pas pris le temps de penser ses plaies, elles resteraient de toute façon ouvertes pendant encore un moment. Son visage s’engouffrait dans les bras de son meilleur ami. Elle n’en pouvait plus. A bout de force, elle réussi tout de même à souffler ; « Je l’aime Gabriel. » Et les pleurs repartaient de plus bel.
Le lendemain matin fut bien pire que l’acte en lui-même. La tête encore dans le brouillard, ne pensant qu’à un simple cauchemar, il aura fallut du temps à la jeune femme pour comprendre que tout ce qu’elle pensait avoir imaginé était réel. A vrai dire, c’est la voix qu’elle avait entendu qui l’avait perturbé. Une voix masculine, douce et forte à la fois. Une voix qu’elle aimait tant sans vraiment comprendre pourquoi. Il lui avait dit de ne pas bouger. Il l’avait laissé là, sans aucune défense. Sans aucun moyen de répliquer. Elle avait tant pleuré. Reflexe matinal, c’est en empoignant son portable pour appeler Kieran qu’elle a aperçu son reflet dans le miroir. « Mon dieu. » avait-elle chuchoté. Elle n’en croyait pas ses yeux. La lèvre inférieure entaillée, un bleu sur la joue. Elle se demandait si les blessures s’arrêtaient uniquement au visage. C’est en se relevant qu’elle eut la réponse. « JOHN ! » cria-t-elle de toutes ses forces. Il avait accouru aussi vite qu’il le pu. Le tee shirt relevé sur un hématome gigantesque, elle avait les larmes aux yeux. « Je … » Il s’était empressé de la prendre dans ses bras pour la calmer. « Ce n’est pas de ta faute. » lui répétait-il à voix basse.
FIN DU FLASH BACK
Durant presque deux semaines j’avais été des plus vulnérables. Comme un poisson devant lequel on agite un asticot. Je n’avais plus goût à rien, j’avais peur de tout et de tout le monde. Le moindre bruit dans la nuit me réveillait en sursaut. Son étreinte me rappelait à quel point nous étions heureux avant, mais également ma fragilité face à lui. Je fermais les yeux, me laissant emporter par les battements de son cœur. J’étais persuadée que si tout devait recommencer je ne resterais plus aussi passive que la première fois. Je n’en serais pas moins plus anéantie. Je fronçais les sourcils à cette idée, ravalais difficilement ma salive, puis tout devint plus clair. « Tu m’as manqué. » Mes yeux s’ouvraient en un éclair. Venait-il vraiment de prononcer ces mots ? L’amnésique avait-il laissé place à Kieran ? Mes pensées se perdaient dans un élan de questionnement. Je me détachais de son torse pour observer son visage. Les doigts de ma main droite venaient se positionner sur sa bouche, comme pour examiner qu’il avait bien parlé. Je caressais ensuite sa joue pour finir par laisser glisser ma main jusqu’à sa nuque. Mon regard se perdait sur son visage. « Tu m’as manqué aussi. » souriais-je finalement.
Je soupirais en pensant à la journée qui m’attendait. « Au fait ! Tu … Tu as repris le travail ou pas ? » La question pouvait paraitre étrange dans le contexte dans lequel ils étaient, mais je voulais savoir s’il pourrait m’accompagner à mon travail. L’idée de me retrouver au bar avec lui, comme au bon vieux temps, me redonnait un peu plus le sourire. Les choses seraient comme au début, quand tout allait bien. Quand il était en rééducation, fiancé et traumatisé. Cette nouvelle pensée me fit secouer la tête. Je récupérais mon verre de jus d’orange et la tasse à café de Kieran pour les mettre dans l’évier. L’éponge à la main je me remémorais le commencement d’une chute trop longue. Pourquoi nous étions nous disputé ? Pourquoi m’avait-il frappé ? Quelle était donc la raison à toute cette histoire ? A ce sujet je me retrouvais comme lui. Je lui lançais un regard inquiet et plein d’espoir avant de me remettre à la vaisselle. Amnésique.
ϟ Kieran L. Donovan
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mar 26 Avr - 10:42
« I’M STILL HERE. SOMEWHERE. »
Si l’amnésique occupait toute la place, la mémoire, elle, se trouvait toujours là, quelque part, attendant sagement que quelqu’un ne daigne lui donner ce déclic. Linden ignorait tellement de choses. Après qu’elle soit partie, les choses n’avaient pas foncièrement été des plus simples, des plus… Aisées. Si Kieran était vraiment là, il se serait demandé si ses parents lui avait dit ce qu’il s’était passé après qu’elle soit partie. Sans doute le lui expliquerait-il un jour, s’il venait à se rappeler. L’amnésique avait toutefois laissé place au Kieran qu’elle connaissait si bien, le temps d’un regard et d’une parole. Le jeune homme le pensait sincèrement, il ressentait ce manque, ce vide, se combler lorsqu’elle se trouvait dans ses bras. Il ne la lâcherait pour rien au monde. Son amour était resté intact, inchangé. Il ignorait pourquoi il avait dit une telle chose, mais il ne put s’empêcher de sourire en sentant ses doigts sur ses lèvres, puis sur sa joue et enfin sa nuque. Un frisson parcourait son échine en sentant ce contact là. Ses lèvres venaient finalement se poser contre les siennes en un énième baiser. Il se sentait bien maintenant, apaisé. Kieran venait poser son front quelques instants contre le sien, avant qu’elle ne se détache complètement de lui pour débarrasser la tasse et le verre. Puis Linden posait une question, une simple question à laquelle il aurait du pouvoir répondre, mais il ne comprenait pas vraiment. Il y’avait bel et bien un espoir pour qu’il retrouve finalement sa mémoire, son regard en avait dit long là-dessus, mais il restait la barrière, ce mur à franchir qui pouvait se révéler instable si certaines parties de son passé étaient révélées trop tôt. L’angoisse qu’il avait ressenti quelques minutes plus tôt face à l’accident dont il avait vu quelques images pouvait en être la preuve. Sa mémoire pouvait avoir l’effet d’une bombe si elle n’était pas maniée correctement. Peut être que ce côté noir ferait parti de lui à jamais, peut être que la thérapie n’avait fonctionné qu’à partir du moment où il s’était retrouvé amnésique. Autant d’hypothèses toutes aussi probables les unes que les autres.
Le militaire observait la jeune femme, arquant un sourcil alors que ses doigts effleuraient ses plaques se trouvant autour de son cou. Telles d’anciennes « amies ». « Quand tu dis « le travail »… Tu veux dire… ? ». Il attendait qu’elle complète sa phrase. Voyant que celle-ci faisait la vaisselle, son regard se reposait à nouveau sur la décoration. Puis… Il sortait de la cuisine, observant le salon, il se demandait s’il était déjà venu là, avant. Ses plaques dans ses mains, il s’amusait à les faire passer entre ses doigts, réfléchissant, rien ne lui venait. Encore une fois. Un soupir s’échappait de ses lèvres alors qu’il voguait doucement dans la maison, jetant des coups d’œil au plafond ou encore aux quelques photos qui traînaient par ci par là. Finalement, il se retournait vers la porte de la cuisine, observant Linden. « Je suis déjà venu ici avant… Ma perte de mémoire ? ». Kieran continuait de poser des questions, comme s’il n’en savait pas encore assez, il ne se ménageait pas vraiment, il n’y pensait pas, incapable de savoir si ça lui ferait plus de bien que de mal de vouloir toujours en savoir plus. Personne n’avait été capable de lui dire comment cette subite perte de mémoire avait pu arriver, personne dans cet hôpital n’avait eu une explication rationnelle, tout simplement parce qu’ils ne savaient pas. Ils n’avaient pas comprit. Sa « vie » commençait en quelques sortes entre ces murs blancs, il s’était réveillé là un matin, sans comprendre, alors que la veille il savait très bien qui il était et pourquoi il était ici. Kieran s’arrêtait subitement. Un flash, un cri. Son nom à elle, des sanglots aussi, il sentait le désespoir dans ce cri, dans… Sa voix. Oui, c’était la sienne. Il secouait la tête avant de se rediriger dans la cuisine. Il lui sourit, à peine se trouva-t-il près d’elle qu’il se sentit mieux. Il passait une main tendre dans ses cheveux, l’observant avec amour. « Ca te dérange si je reste avec toi aujourd’hui ? ».
Oui, il ne voulait pas la gêner dans ce qu’elle avait à faire. Mais il tenait avant tout à rester près d’elle, maintenant qu’ils s’étaient retrouvés, il ne voulait pas la perdre à nouveau. Il se ferait discret si elle le souhaitait, mais tant qu’il était avec elle, tout irait bien, tout se passerait bien. Il le sentait. Et l’espérait aussi. L’amnésique voulait retrouver sa mémoire, mais cette mémoire l’effrayait autant qu’elle l’intriguait. Linden était la seule à l’apaiser de la sorte, peut être serait-elle nécessaire au moment où il retrouverait sa mémoire. Dieu seul savait ce que cela pourrait provoquer.
Spoiler:
C'est un peu court, sorry x_x
ϟ Velislava G. Breslin
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mar 26 Avr - 14:34
Ses baisers me donnaient l’impression d’être unique. D’être moi. D’être sienne. Dans ses bras presque plus rien n’avait d’importance. Mais la vie devait continuer. Je me décidais à faire la vaisselle. Belle idée pour éviter de me retrouver charmée encore. Mes pensées ne s’échappaient pourtant pas de son visage. Je n’imaginais plus que lui. « Tu veux dire … ? » Le temps que je me retourne pour lui répondre, il avait déjà disparu. Et bien soit. Je m’essuyais les mains lorsqu’il réapparut à la porte de la cuisine. Je hochais la tête en réponse à sa question. Il me faisait penser à un enfant posant toujours plus de questions, cherchant à découvrir en profondeur un monde qu’il voulait connaitre de part en part. Je le laissais vagabonder dans le salon. M’asseyant quelques instants pour envoyer un message à Barry. « Je serrais en retard. Désolée. »
Je voulais passer le plus clair de mon temps à ses côtés. Me laisser bercer par ses bras, ses regards, son souffle et ses baisers. Je ne pouvais m’imaginer une autre journée loin de lui. Son nouveau sourire m’apparut comme une évidence. Sa main dans mes cheveux. Du déjà vu. Je me remémorais tous les moments passés ensemble alors qu’il me demandait de rester avec moi. Mon sourire n’en fut que plus large. « Je suis censée répondre ? » Il était certain que la réponse était affirmative. « Pour ta première question. Je parlais du travail en général. Si tu as trouvé du travail ou non. Je ne parlais pas de … ça. » Je montrais les plaques qu’il gardait autour du coup. Je les avais tant serré dans mes mains en pensant à lui.
Je me levais finalement du tabouret, attrapant sa main au passage. « Viens. » Nous sortions de la cuisine. Montions les escaliers. Je m’arrêtais finalement devant la porte de ma chambre, encore close. Je souriais à l’idée de ce qui avait pu se passer dans cette pièce. « Tu es déjà venu ici, et la pièce que tu connais le mieux … c’est celle la. » Je poussais la porte et m’engouffrais dans la chambre avant de m’assoir sur le lit. « Et cet espace plus particulièrement. » lançais-je en tapotant sur le lit. Je n’attendais pas à ce qu’on fasse quoi que ce soit, à vrai dire, je n’avais pas forcément le temps. Arrivée en retard, certes, mais pas de trop longtemps. Je voulais simplement qu’il se souvienne. Qu’au moins un souvenir lui revienne en mémoire. Je l’observais. Patiente. Avant de me lever pour le rejoindre à nouveau.
Mes mains dans les siennes je n’attendais plus rien d’autre que lui. « Je dois aller travailler chez Barry. » dis-je en baissant la tête. « Mais … Tu peux m’y accompagner. » Je me souvenais des verres que j’avais pu lui servir. Des fois où nous avions trop bu. Et de toutes les autres fois où Barry m’avait demandé d’arrêter de flirter avec la clientèle.
Spoiler:
tu plaisantes ? T__T c'est moi qui fait des rps courts ! xD
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mar 26 Avr - 16:42
« I KNOW NOW, I’VE BEEN HERE BEFORE. »
La barrière de l’amnésie. Un mur si facile à briser et pourtant si épais. Paradoxe plutôt intéressant. Le tout était de trouver la bonne faille. C’était probablement le plus dur à faire. Kieran avait des questions, il s’interrogeait, et au fond, c’était normal pour quelqu’un qui souhaitait retrouver une part de sa vie. La part principale, il l’avait retrouvé, Elle. Celui-ci ne voulait plus jamais la quitter, il se sentait incapable de la frapper comme il l’avait soit disant fait une bonne année auparavant. Même s’il ne comprenait encore pas ce geste, il ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui avait pu le pousser à agir ainsi. Peut être une bonne raison non ? Il fronça les sourcils alors qu’il vagabondait tranquillement dans le salon, effleurant ses plaques du bout des doigts comme si elles pouvaient lui donner une décharge électrique. Décharge qui ne vint pas. Tout sourire, il revenait finalement dans la cuisine où Linden se trouvait toujours, lui demandant s’il pouvait rester avec elle aujourd’hui. Sa main passait dans les cheveux de la blonde, tendrement, un geste naturel comme s’il l’avait fait un million de fois. C’était même, sans doute, le cas. L’amnésique sourit en entendant sa réponse. « Non je crois j’ai compris le message. ». Son sourire s’étirait, laissant apparaître ses dents alors qu’il lui adressait un clin d’œil. Amoureux. Ses yeux se baissaient toutefois sur les plaques qu’elle désignait en répondant à sa question vis-à-vis du travail. Kieran signait à la négative. « Non je n’ai… Pas de boulot. Pour l’instant je vis avec la somme que j’ai sur mon compte en banque, visiblement je touche une bonne « retraite ». ». Il sourit de plus belle, préférant parler de ça en plaisantant. Il ne pouvait pas retourner dans l’armée, il ne savait pas pourquoi il en était persuadé, il le savait c’est tout, alors il répondait. « Je sais que je ne peux pas reprendre ce boulot là. C’est quand tu as énoncé l’armée que ça m’est venu. Depuis va savoir pourquoi je…Sais que je ne peux pas y retourner. Pourquoi ? Je pense que la réponse est physique. ». Sa jambe. Il marquait un point, et sûrement le traumatisme. Si c’était pour tout reprendre à zéro et revenir au même point ou pire… Revenir les pieds devants, ça ne servait pas à grand-chose, et puis… Il ne voulait pas vraiment aller dans ce système là. Le jeune homme la toisait du regard alors que Linden se redressait, lui attrapant la main et l’emmenant à l’étage. Kieran la suivit sans broncher, il observait chaque décor, même le mur, il l’effleurait, comme s’il avait l’habitude de le faire. C’était comme si les « tics » revenaient sans qu’il ne s’en aperçoive lui-même.
Arrivés en haut de l’escalier et se trouvant devant une porte close, L’ancien militaire continuait son observation, comme pour mémoriser chaque détail. Puis, son attention se dirigeait enfin vers la porte fermée. Il cligna des yeux et venait l’effleurer aussi, arquant un sourcil. Le son de sa voix le fit tourner la tête vers elle pour la jauger du regard. Il n’avait pas lâché sa main, main qu’il caressait avec son pouce. Contact qu’il ne voulait pas rompre. Qu’était-il censé voir derrière cette porte ? Il ne tarda pas à avoir la réponse. Linden poussait finalement la porte et s’engouffrait à l’intérieur de sa chambre, lâchant sa main par la même occasion. Kieran restait immobile, comme figé, observant la jolie blonde s’asseoir sur le lit. L’amnésique pénétra enfin dans la pièce, regardant le plafond, la fenêtre, et le fameux lit… Il avait une sensation de déjà vu qui lui donnait un frisson. Il levait la main, index pointé vers le haut. « Je connais cette chambre. ». Il fronçait les sourcils à présent, alors qu’un flash le prenait, plus long que les précédents.
FLASHBACK
Allongé de profil, il caressait tendrement sa joue, puis ses cheveux, un sourire s’esquissait sur ses lèvres alors qu’il observait les draps entourer son corps. Se rapprochant d’elle il la prenait dans ses bras, s’allongeant sur le dos pour éviter une quelconque douleur. Il soupirait de soulagement, Kieran se sentait bien à ses côtés, dans cette pièce qui lui servait de lieu de repli quand ça n’allait pas. Son regard se perdait sur elle alors qu’elle dormait paisiblement, il l’aimait sincèrement, l’observer dormir avait quelque chose d’apaisant, puis il se redressait en sursaut, un élan de douleur dans sa jambe.
FIN FLASHBACK
Kieran secoua la tête, s’apercevant que Linden l’avait rejoint et qu’elle lui tenait les mains. Son regard plongeait dans le sien alors qu’il esquissait un sourire en coin. « J’aime te regarder dormir ici…Je l’ai déjà fais, plusieurs fois. Je t’ai déjà réveillé plusieurs fois aussi… ». Il fit la moue. Ce n’était certes, pas grand-chose, mais c’était toujours ça de gagné. Il la laissait parler, elle devait aller travailler mais… pouvait venir avec elle, tant mieux, il mourrait d’envie de l’accompagner. « Je serais venu boire un verre de toute façon… ». Il lui fit un deuxième clin d’œil avant de venir l’embrasser à nouveau, comme s’il revivait. Il se retournait vers la porte avant de toiser Linden du regard et de sourire. « Il y’a de la lingerie que j’adore dans cette armoire. ». Il désignait le meuble qui se trouvait un peu plus loin, riait légèrement et redescendant déjà les escaliers.
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Sujet: Re: LINDEN&KIERAN ϟ you know i loved you Mar 26 Avr - 21:05
La porte était fermée. Ma main dans la sienne, j’espérais que lui montrer cette pièce dans laquelle nous avions passé du temps pourrait lui rappeler quelque chose. J’ouvrais finalement la porte et partais m’assoir directement sur le lit. Mon sourire était large. « Je connais cette chambre. » Mon cœur se serrait. Mon sourire s’élargissait. Il se souvenait. Lorsqu’il fronça les sourcils, ma respiration s’arrêtait. Je me levais pour le rejoindre. Qu’avait-il vu ? Je m’inquiétais. Je craignais que tout lui revienne en mémoire. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que je n’avais aucune idée de comment il réagirait sur tout ce qui s’était passé, que je ne savais pas non plus si pendant un an il avait pensé à moi, si je lui avais manqué, et s’il m’en voulait de n’être jamais venu le voir.
Son sourire me fut le plus grand bien. Son regard dans le mien … J’avais envie de tourner la tête. Arrêter de me laisser berner de la sorte. Ca devenait ridicule. Et son aveu. J’arquais un sourcil. Surprise. Mais tant que ça finalement. Je pouffais de rire une seconde et souriais de plus bel. Cette moue là. J’aurais pu le manger si j’avais été carnivore, rien que pour ça. Il était l’heure pour moi de partir. J’espérais qu’il accepterait de venir chez Barry. Il m’avait demandé de rester avec lui, mais on ne sait jamais, les choses peuvent changer si vite … Une réponse affirmative et un clin d’œil. J’avais gagné. Et le jackpot ne tarda pas à arriver. Un énième baiser. Je voulais retenir ce moment. Ne jamais l’oublier. Il était si innocent à tout ce qui s’était tramé durant tout ce temps. Je m’apprêtais à passer la porte lorsqu’une réflexion m’arrêta dans mon élan. L’armoire posée à l’entrée de la chambre était semble-t-il un objet de convoitise. Ou plutôt ce qu’il y a dedans. S’en souvenait-il vraiment ou avait-il juste fait une déduction ? Peu importe, je me suis mise à rire en le frappant gentiment sur l’épaule. Mon regard était celui d’un « Non mais ! » puis nous sommes descendus.
Je récupérais mes clés, mon sac et mon blouson dans le placard en dessous des escaliers et enfilais mes bottes. Je tombais presque. Me retenant au bras de Kieran je me disais que j’avais surement l’air maligne les clés dans la bouche, le sac dans la main, une jambe en l’air pour mettre la botte et sautillant à son bras. Une fois la botte mise je me relevais dignement, enlevant les clés de ma bouche, et les cheveux qui s’étaient glissés devant mon visage. « En route. » lançais-je en ouvrant la porte. Je fermais la porte à clé. « On prend ma voiture. » Je tendais le menton vers ma sublime Chevrolet. Mon petit bijou. Noire comme le charbon. Je souriais à l’idée de devoir repasser ici, après mon service, en compagnie de Kieran. Car oui, si je prenais ma voiture, c’était uniquement pour le kidnapper.