Sujet: LUCINDA ● The sweetness and the cruaulty, the light and the darkness in one body Lun 9 Mai - 18:36
ஜ LUCINDA JANE LENIHAN
• NOM : Lenihan • PRENOMS : Lucinda Jane • ÂGE : Vingt-quatre ans • ACTE DE NAISSANCE : Née le 16 août 1969 • NATIONALITE : Irlandaise • SITUATION AMOUREUSE : Célibataire • SEXUALITE: Hétérosexuelle • CLAN : Elle ne fait partie d'aucun clan, mais son attitude se rapproche de celle des Cosaints. • RACE : Animorphe • PASSEPORT : Arrivée le 23 août 1975 • SIGNE PARTICULIER : Lucinda est atteinte de schizophrénie • CELEBRITE : Candice "Lovely" Accola
• PRELUDE ϟ Lorsqu'il m'arrive de songer à mon existence, mes pensées ne sont jamais occupées à envisager l'avenir, mais à regarder en arrière. À ces choses que j'aurais pu éviter, celles que j'aurais pu changer, si j'avais été plus attentive. Mais je suppose que nul ne peut prévoir son propre avenir, ni même les conséquences de ses choix. Je suis la même, et pourtant différente. Je suppose que j'avais à l'origine certaines prédispositions. Une fragilité, une fêlure qui s'était dévoilée soudainement. J'aurais pu vivre avec sans doute longtemps, si elle ne s'était pas agrandie et brisée, de manière irréversible. Je suis la lumière, je suis l'obscurité. Deux entités, mais un seul corps. Je dois vivre chaque jour en sachant ce dont je suis capable. Pile, je suis l'humaine. Face, je suis le monstre. Priez pour ne jamais y être confronté.
• CARACTERE ϟ Qui suis-je ? Une drôle de question à laquelle j'ai moi-même bien du mal à répondre. Pour le commun des mortels, je suis l'adorable libraire, amusante, toujours serviable, peut-être un peu amatrice de commérages. Je suis le type de personne qui est agréable avec les autres, qui a besoin de leur présence, mais qui pourtant se complaît dans une certaine forme de solitude. Je l'avoue, j'évite d'être trop proche des autres. Par peur, sans doute, qu'ils découvrent ce que je suis vraiment. Le monstre qui est en moi, que je peux être, celui qui n'hésite pas à tuer de sang froid. Mais je suis également l'âme qui cherche à sauver l'humanité comme elle le peut. Cette jeune femme attachante, un peu idéaliste, qui rêve de tomber amoureuse de quelqu'un qui puisse comprendre et accepter. Mais pour le moment, une telle chose ne s'était pas encore produite, et je dois avouer que j'ai tendance à ne plus tellement y croire. Est-ce dû à ma nature ? J'apprécie certains côtés de ma solitude. J'aime passer de longues heures sous ma forme animale à parcourir la forêt, à chasser de petits animaux pour le plaisir. Mais je suis aussi une autre. Lorsque je fais une crise, je régresse au moment où la fracture s'est produite, réclamant particulièrement Julian à mes côté. Tout est comme si je n'avais plus la moindre notion de bien ou de mal. Je n'obéis qu'à une seule et une loi, celle de ma propre volonté. Je deviens plus forte, plus violente. Tout m'enchante, tout m'amuse, même le pire. Je hais cette part de moi, et je ne souhaite que la détruire. Je suis consciente de tout ce que je fais, et à chaque fin de crise le poids de la culpabilité retombe sur mes épaules, moi qui n'ai jamais voulu faire de mal à personne.
● HOT-DOG
• POUVOIRS ϟ La première fois que je me suis transformée, lorsque je me regardai dans un miroir, je crus y voir un très gros chat. Il me fallut quelques minutes pour réaliser que je n'en était pas vraiment un, bien que j'y ressemble fortement. Mes oreilles se terminaient par ce qui semblait être des pinceaux de poils noirs et raides. Ma dentition, plus puissante. Mon corps, un peu plus imposant. Il me fallut une encyclopédie pour en être certaine. J'étais un lynx. Ma métamorphose m'apportait de nombreuses facultés, dont une incroyable vision, un odorat plus puissant, et une ouïe extrêmement fine. Je devenais souple, agile, rapide. Certains éléments physiques subsistent lorsque je suis dans mon état normal. Mes pupilles se dilatent davantage lorsque la lumière baisse. Dans l'obscurité, elles captent tout type de lumière et leur lueur peut paraître étrange au commun des mortels. Un animal qui s'adapte aux deux aspects de ma personnalité, tantôt pacifique, bien que solitaire, tantôt agressif. Le fait de guérir plus rapidement m'est également fort utile. Qui ne serait pas heureux d'une telle faculté ?
☂ PETIT FARCEUR
• PSEUDO : Lily • ÂGE : Enfin, ça ne se demande pas :O • CODE : Goul(u)ement validé • LA COUR DES MIRACLES : J'ai farfouillé un peu, en naviguant de lien en lien, je suis tombée dessus. • YAY OR NAY : Original, magnifique, fabuleux, je l'adore déjà <3 • VOX POPULI : Un dernier mot à nous adresser ? J'espère bien me plaire ici, et aussi, serait-il possible de me réserver Candice s'il vous plait? <3
Dernière édition par Lucinda Lenihan le Mar 10 Mai - 19:41, édité 15 fois
Sujet: Re: LUCINDA ● The sweetness and the cruaulty, the light and the darkness in one body Lun 9 Mai - 18:36
✎ UN, DEUX, TROIS, NOUS IRONS AU BOIS...
Quand j'étais enfant, je rêvais d'être une princesse. Mais, à l'inverse des autres petites filles, l'absence de mon père m'autorisait à m'inventer une naissance plus illustre, et surtout, à y croire dur comme fer. Je ne l'ai jamais connu. D'après ma mère, il était mort peu avant ma naissance. Mais elle me parlait si peu de lui qu'elle aurait pu aussi bien avoir tout inventé. Et longtemps, je n'ai pu affirmer avec certitude que la photo qu'elle m'avait donnée le représentait bien, lui, et qu'elle ne l'avait pas découpée dans un magazine quelconque. Les années passant, j'inventai des stratagèmes tous plus incongrus les uns que les autres pour apprendre ce que je désirais. Elle ne m'apprit que deux choses : il était plombier, et il avait un frère quelque part, probablement toujours vivant. Le reste provenait de mon imagination. Enfant, je lui inventait des occupations fabuleuses. Il était tantôt acrobate dans un cirque, tantôt aventurier. Les regards admiratifs de mes camarades de classe m'encourageaient à continuer. Lorsqu'ils comprirent que ce ne pouvait être vrai, il me rejetèrent avec force. Ma réputation de menteuse me poursuivit jusqu'à mon entrée au collège. Galway était une grande ville, et changer d'école me donna l'occasion de tout recommencer. Les stigmatisations que j'avais subies les années précédentes m'avaient rendue peu sûre de moi, très timide. Mais le fait de me lier avec d'autres élèves me réconcilia avec moi-même. Je décidai de laisser le fantôme de mon père derrière moi, à tout jamais. Mon existence avait définitivement changé. J'avais des amis, j'étais même tombée amoureuse. Mes relations avec ma mère étaient toujours tendues et distantes. J'avais toujours espéré qu'elle me parlerait de mon père, et j'avais toujours été déçue. Et, sans que je sache réellement pour quelle raison, elle s'était toujours tenue éloignée de moi, comme si elle avait peur de quelque chose. Peur de moi. Je n'avais pas toujours un caractère facile, mais il faut croire que l'on me trouvait attachante. Désireuse de rattraper les années que j'avais perdu, je participais à toutes les activités proposées au collège, puis au lycée. Je parvins au résultat que j'avais toujours souhaité : être intégrée. Faire partie d'un groupe, me sentir exister. J'avais des amis. Et surtout, j'avais Julian. Je l'avais rencontré à mon entrée au lycée. Rapidement, nous étions sortis ensemble. Contrairement, à ce que d'autres avaient cru, notre couple s'est avéré solide, au point que notre entourage annonçait notre mariage futur, notre vie ensemble. C'était ainsi que les choses étaient supposées se produire. Voilà ce qu'aurait dû être ma vie. Ce qu'elle aurait pu être, si j'avais su regarder. J'aurais pu comprendre que notre voisin, à qui je portais ses courses chaque semaine, portait un masque. Que derrière ses sourires, se cachait un monstre. Je me souviendrai toute ma vie de ce jour, en novembre. J'avais quinze ans. Je venais de quitter Julian, à la sortie du lycée. Il pleuvait. Une voiture s'arrêta à ma hauteur. Je reconnus Mr Brooks, notre voisin. Je me rappelle m'être étonné de le voir à l'extérieur de son appartement, lui qui n'en sortait jamais. Il avait toujours ce même sourire. Aimable, animé. Cette expression qui donnait immédiatement envie de lui faire confiance. Il me proposa de me ramener chez moi. Je n'avais aucune envie d'être trempée. Je ne me suis pas méfiée, pas un instant. Lorsque j'ai vu qu'il ne prenait pas la bonne direction, j'ai cru à une erreur. Mais en remarquant le changement de son expression, et son absence de réponse, je sentis la peur m'envahir. La suite reste floue, encore aujourd'hui. Je me souviens avoir essayé de forcer la portière pour sortir. Il dut trouver un moyen pour m'assommer, ou m'endormir, car jamais je n'ai pu me remémorer une seule image du reste du trajet. Je me rappelle un endroit sombre, humide, dégageant une forte odeur de moisissure. J'apprendrais par la suite qu'il s'agissait de la cave d'une maison qu'il possédait à la campagne. Je me rappelle la douleur et la peur. Je me rappelle la certitude qui m'avait envahie, celle que j'allais mourir. Je serais morte, sans doute, si la police n'était pas arrivée suffisamment rapidement. J'appris que je n'étais pas la première, et que j'aurais dû subir le même sort que ces jeunes filles enterrées dans le jardin. J'ai vu une multitude de médecins, de psychologues. Ceux qui étaient supposés me réparer. Mais, quoique je fasse, mon existence ne serait plus jamais la même. Le premier jour de mon retour au lycée, à ma vie normale, tout me parut étrange. J'avais l'impression d'avoir été propulsée dans un tout autre monde. Je ne me rendais pas encore compte que le monde n'avait pas changé, mais que je n'étais plus la même. J'évitais mes amis, et surtout Julian. Tout ce qui me semblait si important avant me paraissait à présent sans saveur. J'ignorais ce qui se tramait en moi. Je ne voulais pas le savoir. Je ne parlais jamais, ne répondais plus aux questions. Je me sentais comme morte. Mais j'étais bien pire. Jenny fut la première à en payer le prix. Une camarade de classe. Elle ne m'avait jamais apprécié, et à vrai dire moi non plus. Une remarque désobligeante suffit, au détour d'un couloir, pour que je me jette sur elle. Mon corps ne m'appartenait plus, mon esprit non plus. Je ne désirais qu'une chose : lui faire du mal. Elle essaya de se défendre, mais ses efforts ne furent pas suffisant. Je la poussai dans les escaliers, et la regardai dégringoler les marches une à une, impassible. Jenny n'eut que le bras et quelques côtes cassées, en plus d'un traumatisme crânien. Elle avait eu de la chance, et moi aussi. Je fus arrêtée, interrogée. Les expertises psychiatriques décelèrent chez moi une forme de schizophrénie, qui me valut l'internement.
Au bout de quelques mois, j'allais mieux. Les traitements faisaient leur effet. J'avais moins de crises. Je réapprenais à vivre, enfin, après ce qui m'était arrivé. J'avais supplié de ne pas être enfermée. À présent, je préférais attendre avant de sortir de l'hôpital. Attendre d'être prête à affronter le monde extérieur. Mais, une fois de plus, les événements se passèrent différemment. Je venais à peine d'avoir seize ans lorsque ma mère, qui venait en visite, m'annonça que mon oncle viendrait me chercher et m'emmènerait avec lui. Partir avec un homme que je n'avais jamais rencontré me plongea dans une profonde angoisse, malgré ses efforts pour me rassurer. Le rencontrer me déstabilisa. Il était gentil, et essayait de me mettre à l'aise, sans vraiment y parvenir. Il me mena jusqu'à Clifden, la ville où il disait avoir grandi. Malgré moi, je cherchais en lui des signes de ressemblance. J'y trouvai la couleur des yeux, qui était la même que la mienne. Il me fallut plusieurs jour avant d'oser lui poser des questions. Sur mon père, dont il me confirma la mort, telle que ma mère me l'avait racontée. Et surtout, sur les raisons qui l'avaient poussé à venir me chercher, à se manifester après tant d'années de silence. La première fois qu'il me l'expliqua, je crus à une plaisanterie. Lorsqu'il insista, je me mis en colère, avant de devenir violente. À mes yeux, ces créatures surnaturelles dont il me parlait sans cesse ne pouvaient exister. Voyant qu'il ne parviendrait pas à me convaincre, il se changea sous mes yeux, et prit l'apparence d'un chien. Je réagis par la fuite, sous le choc. Mais peu à peu, je dus me rendre à l'évidence. Mon père avait été Animorphe, et ma propre transformation ne serait plus qu'une question de temps. Elle intervint cependant tardivement, à savoir huit mois plus tard. Je ne peux m'en souvenir sans une grimace, tant l'expérience fut douloureuse et désagréable. Mais cela n'eut pas que de bonnes conséquences, car ma maladie empira. Mes crises étaient toujours relativement rares, mais bien plus violentes. Si je parvint à maîtriser mon attrait pour la chair en étant lucide, lorsque cet autre aspect de ma personnalité prenait le dessus, je me laissais guider par mes instincts meurtriers. Après chaque crise, je m'effondrais, passant plusieurs jours dissimulée dans l'obscurité, habitude qui subsiste encore aujourd'hui. Je terminai mes études par correspondance. Après avoir été diplômée, je trouvai un emploi dans une librairie. Lorsque mon oncle m'annonça qu'il quittait la ville pour rejoindre la femme qu'il aimait, j'eus l'impression d'être abandonnée une fois encore. Je décidai pourtant de rester. Je dus trouver un autre appartement, et vivre seule avec mon autre.
Dernière édition par Lucinda Lenihan le Mar 10 Mai - 17:39, édité 15 fois
ϟ Kieran L. Donovan
AMNESIC ADMIN ϟ Memories have been stolen...
ㄨCrédit : Texas-flood
ㄨMessages : 113
ㄨArrivée à clifden : 06/04/2011
ㄨRace : Humain.
ㄨCoté coeur : Elle est l'unique. Seule partie d'un passé oublié. Pour le meilleur comme pour le pire.
ㄨPouvoirs & Armes : Il détient un certains nombres d'armes rangées bien au chaud dans son garage. Il ne s'en sert plus depuis un an.
Sujet: Re: LUCINDA ● The sweetness and the cruaulty, the light and the darkness in one body Mar 10 Mai - 7:59
Merci Linden
ϟ Abhcan E. Rodig
Gueux ㄨ wanna have fun ?
ㄨCrédit : Cherrylips
ㄨMessages : 123
ㄨArrivée à clifden : 16/01/2011
ㄨRace : Goule
ㄨCoté coeur : en couple destructeur avec Jessica T. Stud
ㄨPouvoirs & Armes : Peut changer les gens en goule par simple morsure et peut changer tout ce qui est organique en cendre par simple toucher ... Classe non ?
Sujet: Re: LUCINDA ● The sweetness and the cruaulty, the light and the darkness in one body Mar 10 Mai - 12:24
Oh Taylor Kitsch
Merci beaucoup!!
ϟ Abhcan E. Rodig
Gueux ㄨ wanna have fun ?
ㄨCrédit : Cherrylips
ㄨMessages : 123
ㄨArrivée à clifden : 16/01/2011
ㄨRace : Goule
ㄨCoté coeur : en couple destructeur avec Jessica T. Stud
ㄨPouvoirs & Armes : Peut changer les gens en goule par simple morsure et peut changer tout ce qui est organique en cendre par simple toucher ... Classe non ?
Sujet: Re: LUCINDA ● The sweetness and the cruaulty, the light and the darkness in one body Mar 10 Mai - 20:14
je n'ai rien à redire. j'ai du trouver 3 fautes à tout casser. et ton histoire est superbe, j'adore. & puis Candice, 24 ans, le bonheur . Je te valide avec grand plaisir tu peux donc compléter ton profil, créer ta fiche de lien et de rp, faire une demande de logement, de travail, de rang, de tout ce dont tu as besoin
Accueil 
anininininimorphe 
de rien. faut dire que j'aime les perso qui souffrent xD