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 there's human in everyone • CALYPSO.LUCINDA&LINDEN

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ϟ Velislava G. Breslin

FREAKY ADMIN
let me feel your blood inside my mouth

Velislava G. Breslin




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ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller.
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MessageSujet: there's human in everyone • CALYPSO.LUCINDA&LINDEN   there's human in everyone • CALYPSO.LUCINDA&LINDEN EmptyMar 10 Mai - 23:56

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Et tu me dis que tu sais tout. Que tu regrettes. le temps sans nous

Terre éphémère. Partie de plaisir sadique. Obligation d’un autre monde. J’abandonnais le bar pour retrouver Calypso. Amie. La meilleure. Sœur. Une famille qui avait disparue depuis peut-être trop de temps. « Prête ? » Je souriais en voyant son visage. Je savais pertinemment qu’elle prenait autant de plaisir que moi dans ces chasses. Une traque infernale qui nous avait probablement perdues à jamais. Une perversité sans nom. Un machiavélisme trop compliqué à expliquer. Nous cherchions quelqu’un pour comprendre. Et nous nous étions trouvées. Jeunes. Trop jeunes. Nous avions été perverties trop tôt par cette atmosphère. Une vérité cachée de tous. Un travail que nous faisions sans geindre. Plaisir. Encore et toujours. C’était jouissif de découvrir la souffrance de telles créatures. Elles avaient tué. Elles avaient arraché à ce monde des familles entières. Elles avaient pris nos familles. Ma mère en particulier. Ma mâchoire se serrait à cette pensée soudaine. Chaque fois que les goules étaient dans ma tête. Chaque seconde que je passais à m’imaginer les tuer. Un plaisir incertain. Si c’était la bonne. Si je l’avais trouvé, elle. Je soupirais lorsque nous arrivions devant les grilles rouillées du vieux cimetière.

Je sortais la dague en argent de ma botte pour une première protection et récupérais le pistolet à poudre noire que j’avais pris pour l’occasion. Je balançais le sac à Calypso pour qu’elle prenne son arme et nous voilà partie pour une nouvelle mission. J’avançais lentement. Dos à dos avec ma sœur. Combine. Comptine. Une musique s’immisçait dans mon esprit. Une petite mélodie que j’avais l’habitude d’entendre avant de m’endormir. Une chanson que ma mère me fredonnait lorsque j’étais enfant. Je tentais de me concentrer. D’oublier. Cette musique donnait une toute autre atmosphère au cimetière et à ce que nous venions y faire. Tout était bien plus macabre. Et comme un avertissement. Tout s’est arrêté. Tout, sauf ce bruit incessant d’un corps qu’on dépèce. D’os qu’on brise.

Un signe de tête à Calypso. Nous avancions bien plus doucement encore. L’effet de surprise devait être total. Un. La respiration s’accélère. Deux. L’adrénaline. La joie. Le sadisme. Et l’imagination sans faille de la douleur qu’on pourrait leur infliger. Trois. Le déclic d’une arme qu’on charge à quelques millimètres d’un crâne qu’on aimerait briser. Fais tes prières. Et la détonation. Une tête qui explose. Un liquide rougeâtre qui gicle. Une moue de dégout sur mon visage. « J’aurais dû le savoir. » lançais-je à Calypso avant d’être prise au dépourvue par une goule qui se jetais sur moi. Je tombais au sol. Ou plutôt sur le corps que je venais de détruire. Au beau milieu d’un trou béant. D’un cercueil. Au milieu de morceaux humains. L’odeur était insupportable. Immonde. Et l’haleine de la créature qui se tenait au-dessus de moi tentant coute que coute de me mordre était bien plus horrible encore. Me débâtant avec lui pour récupérer mon arme je me surprenais à penser que si je venais à mourir ici je serais au bon endroit, et l’enterrement serait rapide. Je me ressaisissais lorsque je touchais la crosse de mon arme. Je l’empoignais et enfonçais le pistolet au fond de sa gorge avant de tirer. Les débris volaient tout autour de moi avant de me retomber dessus. Je me relevais au fond du trou. Seuls ma tête et une partie de mon buste dépassait. J’en profitais pour tirer dans la tête de toute goule s’approchant de nous pendant que Calypso se débarrassait de ses créatures à elle.

Terminé. Je rechargeais mon arme, sait-on jamais. Je sautais en m’appuyant sur le bord du trou pour remontrer à la surface. L’odeur me donnait envie de vomir. Je crachais. Respirais. Les mains sur les genoux. « Encore une tenue bonne à foutre en l’air. » dis-je en examinant mes vêtements. Je récupérais ma dague et la glissais dans ma botte avant de me relever. Un sourire se dessinait sur les lèvres en constatant le massacre que nous venions de faire. « Une vraie partie de chasse comme je les aime. » Je frappais gentiment l’épaule de Calypso avant de partir en quête du sac dans lequel j’avais glissé des ustensiles utiles pour faire disparaitre nos traces. Ou les leurs. En revenant, j’entendis une branche craquer. Je tournais mon regard vers la source du bruit. Une silhouette. Je levais mon arme et avançais lentement. Calypso me suivait ou non. Peu importe. « Qui est là ? » criais-je. Peut-être que la créature, ou la personne qui se cachait derrière les tombes se montrerait. Dans le cas contraire. Si elle tentait de s’échapper. Je n’aurais plus qu’à tirer.
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ϟ B. Calypso Wakefield


B. Calypso Wakefield




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MessageSujet: Re: there's human in everyone • CALYPSO.LUCINDA&LINDEN   there's human in everyone • CALYPSO.LUCINDA&LINDEN EmptyLun 16 Mai - 21:19

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Saw a vagabond king wear a styro foam crown

Wondered if I might end up the same

La vie, la mort. On oublie bien trop facilement l'échéance à la fin du contrat. Promesse qu'on se doit de tenir quoi qu'il nous arrive. Débris d'une âme sans cœur qu'elle était devenue. Le monde s'écroulait sous leurs yeux ébahis, ne comprenait-ils pas ? La fin était là, toute proche. Les morts assiégeais la vie, et les monstres assombrissaient le chemin. Dans ce casse tête dépourvu de solutions logique, il n'y avait plus rien à faire à part se battre. Les choix étaient restreints, et plus personne ne pouvait décider le bon du mauvais. L'âge tendre de l'enfance a été griffé, dérobé par les démons qui traînaient autour. Ils pouvaient bien l’abîmer. Ils pouvaient tout autant la détruire. Sa force était si grande et les enjeux trop importants. Elle faisait son devoir en chassant. Et sa tâche était tellement en opposition avec tout ce qu'elle était. Mais elle l'avait rejoint. Elle lui avait expliqué ce qu'elle voulait. Elle lui a montré ce qu'elle savait. Séparation impossible d'un duo trop bien rodés depuis les années passées. Elle lui avait fait comprendre qu'elle serait capable de transformer une victime en martyr. Mort pour le bien de la majorité. Tous le monde pouvait y passer. Sauf elle même. Et Linden. Elle avait beau haïr la terre entière, elle avait beau les mépriser tous, elle était la seule qu'ils ne pouvaient pas toucher. Égoïsme maladif qui n'avait pas touché sa meilleure amie. On dit que les meilleures amies se confient des choses. On dit qu'elles se racontent leur moindre petit secret, tant pis qu'il soit honteux ou cauchemardesque à entendre. Elle pensait au fond d'elle que ce n'était pas ça, l'amitié. L'amitié, c'est se comprendre sans se parler. L'amitié, c'est vivre avec d'autres idées, dans d'autres buts. C'est vivre un peu moins pour soi et un peu plus pour le reste. C'était ça, sa définition presque idéalisée de l'amitié parfaite et éternelle. Le pardon se donne plus facilement, même si les mauvaises actions demeurent toujours comme un souvenir, hantant les deux esprits. C'était cruelle, cette façon de vivre. C'était malsain, cette façon de penser.

Irrationnel. Tout ce qui est dépourvu de raison, de sens. Le monde entier n'avait pas de sens, de raisons. Des entités se battant pour toujours, des opposés qui finissaient toujours par se détruire l'un l'autre, avant de revivre. Les gens se promettent des choses dont ils ne pourront pas décider, dans le simple but de rassurer l'autre. Il n'existe pas de remède miracle à l'idiotie. Simplement le temps. Et du temps, elles n'en disposeraient que de peu. Toutes les personnes comme elles n'en possédaient que peu. « Prête ? ». Linden sourit. Elle savait ce que son amie pensait, alors elle hocha la tête en guise de réponses. Cette nuit encore, elles accompliraient cette œuvre de sang et de mort qui leur allait si bien. Ce destin aux allures macabres dont elles ne se passeraient jamais. Elle poussa doucement la porte de la grille du vieux cimetière. Tout était calme, bien trop calme. La blonde lui lança son sac. Toutes ses armes étaient à l'intérieur. Du moins, les plus importantes. Un poignard et un pistolet. Elle saisit l'arme blanche et la glissa dans son manteau. L'effet de surprise, toujours. Elle n'aurait qu'à le faire glisser. L'arme à sa taille, cachée dans la nuit éclairée par la lune, était indétectable. Les autres pensent probablement que, lorsqu'on est un chasseur, la peur n'existe plus. Au contraire, tout s'intensifie, mais intérieurement. On se débarrasse des sentiments superflus comme celui-ci dans un coin de notre cerveau. Rien ne doit causer notre perte. Rien ne doit nous perturber ou nous détruire. Rien ne doit interférer. Même si la personne en face de nous est celle à qui nous tenons le plus. Elles s'étaient faites prendre par surprise. C'était des goules. Créatures pires que la peste. « J’aurais dû le savoir. » lança t-elle au loin. Mais elle était trop occupée pour lui répondre. Elle attrapa rapidement son arme en laissant tomber le poignard au sol, avant d'entamer cet espèce de ballet incessant entre les deux assaillants. Elle pencha la tête rapidement sur le côté avant de hausser ses sourcils. « Ok. C'est parti. » murmura t-elle. Une des deux l'agrippa par le bras, l’entraînant dans une chute mémorable. Elle tomba sur le ventre, et se roula sur le dos pour tirer pile dans son crâne. Et de un. Le deuxième la tira par les jambes, loin de son arme. Elle attrapa son poignard au passage, pendant qu'il l'emmenait au loin et s'acharna sur ses mains pour les couper. Elle rampa jusqu'au pistolet et...Il disparu avec l'autre. « Encore une tenue bonne à foutre en l’air. ». Elle sourit en guise de réponse. Elle ne parlait jamais beaucoup. « Une vraie partie de chasse comme je les aime. ». Elle tapa sur son épaule. Avant de la suivre, elle entendit un bruit. Et avant que Linden ne puisse comprendre ce qui se passait, elle tenait une jeune blonde par le coup avec son bras, la menaçant d'un couteau.
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