Wanted Dead or Alive ㄨClan: Les méchants, tant qu'il y a de l'argent. ㄨInventaire:
Sujet: Rory J. - Your eyes - TERMINE Mar 18 Jan - 17:09
"Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes Et les ressacs et les courants : je sais le soir, L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes, Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !"
A. Rimbaud, la beateau ivre
Dernière édition par Rory J. Ó Domhnaill le Lun 28 Mar - 13:33, édité 12 fois
ϟ Rory J. Ó Domhnaill
★ it still feels like yesterday ...
ㄨCrédit : Beylin
ㄨMessages : 331
ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011
ㄨRace : Humaine
ㄨCoté coeur : Célibataire
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Sujet: Re: Rory J. - Your eyes - TERMINE Mar 18 Jan - 17:09
ஜ AURORA JULIET ó DOMHNAILL
• NOM :ó domnhaill • PRENOMS : Aurora Juliet • ÂGE : 24 ans • ACTE DE NAISSANCE : née un 17 avril à Londres. • NATIONALITE : Anglaise. • SITUATION AMOUREUSE : célibataire • SEXUALITE: curieuse • GROUPE : Viande • PASSEPORT : Arrivée à Clifden il y a quelques années. • SIGNE PARTICULIER : A un vers de Rimbaud tatoué sur son poignet : Et j'ai vu ce que l'homme a cru voir. • CELEBRITE : Mélnaie Laurent
• PRELUDE ϟ La voix du prêtre s'effilochait dans un écho solennel. Le cimetière était vide. Ou du moins, c'était ce que je supposais. La brume humide qui nous entourait nous isolait du monde. Autour de ce trou, autour de ce cercueil, autour de nous,plus rien ne semblait exister. Et pourtant, il y avait d'autres vies, d'autres âmes, gravées sur d'autres pierres. Les sons me parvenaient, mais je n'écoutais pas. J'attendais le moment parfait. Un silence. Un regard. Un signe. Un signe qu'il savait qui j'étais et ce que je m'apprêtais à faire. Un signe qu'il savait que j'allais le tuer. Doucement, je sortais l'arme de la poche de mon manteau noir. Je ne le quittais pas des yeux. Je cherchais son regard, dans un plaisir malsain. J'adorais ce moment, avant le meurtre, où mon cœur battait à toute allure, soutenu par l'adrénaline. Allez, mon coco, regarde moi. Regarde la mort se personnifier sous tes yeux impuissants. Je ne connaissais pas la raison pour laquelle je devais le tuer. A part l'obligation pour le client de me payer avant la course, je n'avais aucun principe. Aucun. C'était bien pour ça que j'étais très demandée dans le métier. Elle a une gueule d'ange, oui, mais elle est plus folle que le diable. Et soudain je vis, sur son visage, cette expression qu'ils ont tous. Cette lueur craintive dans le noir de leur pupille. Il aperçut, quelques secondes, la crosse de mon revolver. Il vit un fin sourire s'esquisser sur mon visage, derrière le voile noir qui cachait mes yeux. En un seul geste, je sortais l'arme de ma poche et le coup partit, entre ses deux yeux. Il tomba, sur le sol. Du moins, c'est ce que je supposais, car j'étais déjà partie. Je ne voulais pas me coller des témoins au derrière, je n'aurais rien perçu pour leur meutre.
Le journal étalé sur la petite table de ma cuisine, je m'exclamais. Ils avaient diffusé un portrait robot de moi. En d'autres termes, j'étais dans le pétrin. Je regardais autour de moi. Ce petit appartement, loué pour l'occasion, vide, ou presque. Je ne comptais pas rester longtemps de toute manière. Et avec ce portrait de moi dans le journal local, je n'aurais pas fait long feu... Depuis que j'avais déserté le domicile de ma famille, à Londres, je n'avais plus aucune attache. Je ne vivais que pour moi. Sans penser au passé ni au futur. Je n'avais pas de plan à long terme. Ou du moins, pas encore. Je posais ma tasse de café sur la table et rassemblais rapidement mes affaires dans un petit sac. Il fallait que je parte, vite. Je n'avais pas encore dit mon dernier mot. Je n'irais en prison qu'après avoir accompli mon coup. Celui que je n'avais pas encore pensé. Mais je savais qu'il me rester des choses à faire. Énormément de choses à faire.
Dans la salle de bain, j’attrapais un flacon de teinture acheté en Bulgarie. Il décolorerait mes cheveux, c'était déjà ça de gagné. Au lieu d'être brune, je serais blonde platine. Il n'en fallait pas plus pour tromper les policiers du coin. Je regardais à côté de moi, dans le placard, sous le lavabo, étaient entassés les billets que j'avais récolté ce mois ci. J'étais fière de moi. J'avais récolté deux fois plus que ce que je gagnais en moyenne. De quoi repartir sur de nouvelles bases.
Une fois mes cheveux secs, je les armais d'un petit chapeau. Je rassemblais mes dernières affaires lorsque j'entendis le bruit d'une voiture dans la rue. Une voiture qui s'arrêtait. Je jetais un coup d'oeil par la fenêtre. La police.
« Crap ! »
Je parcourais la pièce du regard. La fenêtre. Mon seul échappatoire. J'attrapais mon sac et empruntait l'escalier de service. Une fois arrivée derrière l'immeuble, je fis le tour pour retrouver mes policiers patientant devant la prote d'entrée. Je décidais de tenter le tout pour le tout et de m'enfuir maintenant. Et puis, j'avais envie de provoquer ces idiots d'officiers. Dans une démarche féline, j'avançais vers eux. Le bruit de mes talons les obligea à se retourner. Je les saluait d'un sourire qu'ils me retournèrent. Et je continuais ma route. Comme si de rien n'était.
☂ PETIT FARCEUR
• PSEUDO : Beylin, Ana, Morveuse... xD • ÂGE : 19 ans beuh • CODE : Je le connais pas XD • LA COUR DES MIRACLES : Ben un jour sur skype on m'a demandé si je voulais faire un forum alors j'ai dit oui xD Depuis I'm doomed. • YAY OR NAY : Yaaaaaay =D • VOX POPULI : Non xD
Dernière édition par Rory J. Ó Domhnaill le Lun 28 Mar - 13:32, édité 21 fois
ϟ Rory J. Ó Domhnaill
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Sujet: Re: Rory J. - Your eyes - TERMINE Lun 28 Mar - 12:33
✎ I'M GONNA CUT YOU DOWN
Le bien et le mal. Le bien contre le mal. Le débat éternel. L'être humain est-il naturellement bon ou mauvais ? Devient-on méchant ? Ou naît-on en portant le mal en nous, comme un signe, comme une cicatrice, une marque ineffaçable sur une peau blanche comme la neige. Est-ce que je porte en moi le gêne du mal ? Je ne pense pas. Suis-je née ainsi ? Avec cette haine qui me ronge les entrailles ? Avec cette rage flamboyante qui coule dans mes veines. Certainement. Je n'ai pas eu une enfance difficile. On m'a donné tout ce que je pouvais vouloir. On exauça tout mes vœux. Je voulais un chien ? On m'en offrait un. Je désirais partir en France ? On m'offrait le voyage. J'étais gâtée. Trop pour la misérable que j'étais. Je ne méritais rien et on m'offrait tout. On m'offrait trop.
Il y a quelque chose, chez l'homme, qui fait que lorsqu'il ne connaît pas les limites, il les cherche. Il les cherche au point de vouloir les dépasser. Il pousse les choses, les gens, les sentiments jusqu'à leurs retranchements les plus profonds. Il se jette dans le vide. Corps et âme. Il dépasse. Il s'en va. Il s'enfonçe. Loin. Dans les limbes de la nature humaine. Là où l'âme se perd. Là où la conscience s'égare. Là où plus rien, à part lui, ne compte.
Peut-être que j'ai trop bien vécu. Peut-être que j'ai été trop heureuse. Je voulais goûter à la souffrance. A la peine. A ce que d'autres éprouvaient. A ce que je ne connaissait pas. Cette chose, qui rendait les gens horrible. Cette chose qui les changeait en monstres. J'ai quitté le domicile de mes parents à 15 ans. Je suis partie, dans les quartiers sombres de Londres, à la recherche du mal. Et j'ai trouvé le mal. J'ai trouvé les tueurs à gage. Les voleurs. Les escrocs. Les démons. Le diable.
J'étais jeune. Une adolescente. On a voulu profiter de moi. On a voulu m'utiliser pour réussir. J'ai très vite appris à ne faire confiance à personne d'autre que moi même. Au début, j'ai eu du mal à me faire une place dans ce monde exclusivement masculin et barbare. Mais en m'associant à Murphy, j'ai réussi à gagner le respect du monde des brigands et autres larcins. Murphy était un tueur à gage insouciant et cynique qui avait vu ce que les autres n'oseraient imaginer. Il avait ce truc. Ce courage inébranlable qui l'entraînait à faire ce que tout autre aurait refusé. Il n'avait, pour ainsi dire, aucune limite. Comment je me suis retrouvée à faire des affaires avec ce vieux bougre de Murphy ? C'est simple. Murphy était alcoolique. Je n'ai eu qu'à insister à l'aide de quelques bouteilles de rhum subtilisés à mes parents pour le convaincre de me laisser l'assister. Je peux me montrer très persuasive quand il le faut. Murphy n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.
Murphy m'a tout appris. Nettoyer une arme. Tirer. Tuer. Donner la mort. Se prendre pour Dieu l'espace d'une seconde. Mais Murphy avait une faiblesse. Il était bien naïf pour un tueur. Pourtant la vie aurait du lui apprendre à se méfier. Avec tous ces criminels qu'il avait chassé, il aurait du savoir qu'il ne devait faire confiance à personne, pas même à moi. Après tout, je ne peux pas lui en vouloir. Qui ne ferait pas confiance à une enfant de seize ans ? Il ne savait pas, le pauvre, que je n'ai aucune pitié. Il lui a suffit d'une fois. D'une faute. D'un mouvement. Un mouvement de trop. De sa main entre mes jambes. De ce regard envieux. Pour que je décide de le tuer. Je n'étais pas une victime. Je ne le serai jamais. Il ne le savait pas. Il l'a payé de sa vie.
J'ai continué à vivre chez Murphy jusqu'à mes 18 ans. Je vivais de petits marchés avec d'autres escrocs. Je n'ai plus tué personne jusqu'à ma majorité car personne ne veut confier ce genre de mission à une jeune fille. J'ai donc accumulé assez d'argent pour partir. Quitter Londres. J'ai vécu en France quelques mois. Assez pour être recherchée par la Police française. On m'appelait la Dame rouge. Je signais meurtres par des bains de sang. Je tirais sur mes victimes à un point sensible. Une artère. Puis une autre. De sorte que le sang s'écoule si vite que la victime ne peut rien faire d'autre qu'attendre de mourir. Je me rappelle encore de mon premier meurtre. J'avais été engagée par un certain Léon pour tuer un homme assez haut placé. Je n'ai pas retenu son nom. J'étais jeune. L'homme était réputé pour les minettes qu'il fréquentait. Je n'avais qu'à sortir le grand jeu. On avait réussi à m'incruster à une soirée organisée par un de ses amis. Quand il m'a vu arriver dans ma longue robe rouge. Quand il a vu mes lèvres pulpeuses qui n'attendaient que les siennes. Il n'a pas pu résister bien longtemps. Il m'a ramené chez lui. Une fois dans sa chambre, j'ai commencé à me déshabiller. Je faisais tomber la première bretelle de ma robe. Puis l'autre. La robe se déroba et laissa apparaître mon arme fétiche. Mon mini révolver. Pas très intimidant mais très efficace. Il n'eut même pas le temps de réfléchir. Il n'eut même pas le temps de crier. La balle était déjà partie. Le sang coulait. J'appuyais sur la gâchette une nouvelle fois, pour être sûre. Et je me suis enfuie. Les gardes du corps ne tarderaient pas à être alertés par le bruit. Je n'avais aucun intérêt à rester. Je déposais un baiser sur sa joue livide, laissant une trace de rouge remarquable. Puis je m'évadais par la fenêtre sur le toits de Paris.
Après avoir quitté Paris, je me suis rendue en Bulgarie. Je savais que j'aurais bien plus de travail là bas. Et je n'ai pas eu tort. Les offres fleurissaient. Les boulots se succédaient. J'étais partout et en même temps nulle part. Je ne laissais aucune trace de mon passage. Rien. C'était ma nouvelle règle. Prudence.
A vingt ans, lasse de la Bulgarie, j'ai décidé de changer de méthode. Agir dans l'ombre. Me construire une façade. Une jolie façade en qui tout le monde aurait confiance. Un façade dont personne ne soupçonnerait ce qu'elle cache. Et pour ce faire, je devais viser moins grand. J'avais décidé de me prendre le premier avion que je trouvais. Je me retrouvais donc en Irelande. En attendant de trouver le coup du siècle, je vivais de mes escroqueries. J'allais de ville en ville laissant derrière moi des familles ruinées. Je changeais d'identité à chaque déménagement. J'étais brune, blonde, rousse. J'avais des lunettes, des chapeaux. Je me déguisais. Je jouais. Mais mes actes n'étaient pas sans conséquences. Lorsque les forces de la police ont enfin réussi à faire le rapprochement entre les différentes arnaques, j'étais sur leur ligne de mire. Je n'avais plus le droit à l'erreur...
J'ai longtemps recherché l'endroit idéal. L'endroit où mes crimes se feraient remarquer, mais en même temps se fondraient dans la masse. Il me fallait une petite ville. Une petite ville à haute criminalité. Je suis tombée sur Clifden par hasard. Ils avaient besoin d'une épicière. Je me suis tout de suite portée volontaire. J'ai, encore une fois, changé d'identité. Un personnage haut en couleur.Rory. Rory serait drôle, sympathique. Un peu timide. Et moi, j'attendrais le moment idéal pour laisser place au tueur qui est en moi. Personne ne me suspecterait. Je les regarderai se déchirer, un à un, sous mes yeux. Et ensuite, je les tuerait. Ils seraient les pions sur mon échiquier. Ou du moins, c'était ainsi que je l'avais prévu.
Qui aurait pu croire qu'entre temps, quelqu'un allait contre balancer mon plan ? Qui aurait pu croire que je tomberais amoureuse. Surement pas cet idiot de Murphy. Il était beau. Il avait quelque chose de réconfortant. Il m'a eu pendant cinq ans. Cinq longues années durant lesquelles il me promis son amour. J'ai même cru que je renoncerais à mon plan pour lui. Mais il m'a trahi. Avec elle. Cette Linden. Il m'a trahi et il le paiera. Il le paiera par sa vie à elle. Car c'est décidé. Dans quelques mois, j'assassinerai Linden.
Dernière édition par Rory J. Ó Domhnaill le Lun 28 Mar - 13:15, édité 5 fois
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Sujet: Re: Rory J. - Your eyes - TERMINE Lun 28 Mar - 13:56
YOU WILL KILL MEEEEEE
Fais gaffe, j'ai Gabriel avec moi
Sinon j'adore ta fiche, on voit bien le caractère complexe de Rory dans tous les passages ( intro, caractère et histoire ) et franchement j'adore ! T'as fait quelques petites fautes ( Irelande oO ) mais à part celle la lol c'était des minis fautes donc - crap - je te valiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiideuh
ϟ Rory J. Ó Domhnaill
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Sujet: Re: Rory J. - Your eyes - TERMINE Lun 28 Mar - 14:00
XD Merci, oui je sais pas pourquoi j'ai toujours envie d'écrire Irelande -_-
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ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller.
Sujet: Re: Rory J. - Your eyes - TERMINE Lun 28 Mar - 16:29
Rooo la belle fiche, franchement j'adore toute cette complexité =) Attention, touche pas à ma Lili sinon je te change en cafard (plus original que la grenouille XD)
ϟ Velislava G. Breslin
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