Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre.

ஜ EILEANOIR SHANE MORRIGHAN

• NOM : MORRIGHAN.
• PRENOMS : Eileánóir Shàne
• ÂGE : 21 ans.
• ACTE DE NAISSANCE : 15 juillet 1972 à Londres.
• NATIONALITE : Anglaise
• SITUATION AMOUREUSE : Hum... Célibataire.
• SEXUALITE: Bi-sexuelle.
• GROUPE : Viande.
• PASSEPORT : Il y a six mois.
• SIGNE PARTICULIER : Une tache de naissance dans le bas de dos, ressemblant étrangement à un papillon.
• CELEBRITE : Kristen Stewart.

• PRELUDE ϟ « Allo Lukà... Hum, tu me réponds toujours pas, pas grave... Je recommencerai surement demain et tous les autres jours du reste de ma vie. A plus imbécile ! » crachais-je au travers de mon téléphone alors que je le jetais avec mépris sur mon lit. Allumant ma cigarette, je tentais de me calmer face à cet idiot qui ne me répondait pratiquement plus. Nous n'étions pas marié, encore moins ensemble, mais bordel, une meilleure amie, on ne la repousse pas de la sorte de cette manière. Je prenais mon sac et sortais prendre l'air... Égoïste ? Je l'étais et cela depuis pas mal de temps ? Et ensuite ? Je vous en demande à vous ce que vous êtes et comme tous les soirs, je sortais prendre un verre, comme tous les soirs, je tentais de revenir dans les bras d'un homme, d'une femme afin d'oublier ce vide qu'il me procurait, lui, cet idiot. Sauf que je ne connaissais rien de tout cela, ce monde mystique qui m'entoure. M*rde ; j'étais inconsciente, même ce soir-là où en compagnie de fille complètement folle, nous avons fais une incantation, où les flammes qui nous entouraient, sur les bougies vacillèrent avant de s'éteindre définitivement. Où un air froid nous transperça chacune... Qu'étions-nous en train de faire ? Je ne sais, j'étais tellement allumée ce soir-là à cause de l'alcool que je ne me souciais de rien... Pourtant... J'aurai du ouvrir les yeux, avec du recul, j'aurai du... Agir différemment...

☂ PETIT FARCEUR

• PSEUDO : Chouk'
• ÂGE : 24 ans.
• CODE : Validé par Abhcan
• LA COUR DES MIRACLES : Sur PRD.
• YAY OR NAY : Sublime, esthétiquement, le contexte, les gens sur le forum. Un forum avec des admins comme cela, ça donne envie. Donc, je suis là.
• VOX POPULI : Hum... God save the queen =)

“ BE MY FRIEND HOLD ME WRAP ME UP UNFOLD ME AND BREATHE ME.

Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 21r6n8

DOUCE ϟ DÉSINVOLTE
DRÔLE ϟ ENTÊTÉE
ENTIÈRE ϟ IMPULSIVE
FONCEUSE ϟ SAUVAGE
FOUGUEUSE ϟ INSENSÉE

Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 10n524j

• CARACTERE ϟ Anxieuse ♦ Silencieuse ♦ Artiste ♦ Brisée ♦ Drôle ♦ Mange le chocolat sans retenue ♦ Adore les Beatles ♦ Chante sous la pluie ♦ Reste bouche bée devant un levé de soleil ♦ Fait toujours le même cauchemar depuis six mois ♦ Se mordille la lèvre quand elle intimidée ♦ A un sacré franc parlé ♦ Jure comme un homme ♦ Fume un peu trop ♦ Tient bien l'alcool ♦ Porte des lentilles ♦ Aime l'odeur de la pluie sur le béton chaud ♦ N'est jamais tombée amoureuse ♦ Ne croit pas au prince charmant ♦ Adore le prendre en photo ♦ Ne supporte pas les serpents, araignées et fourmis ♦ Adore les milkshake ♦ Déteste la viande ♦ Sensible ♦ Entêtée ♦ Mystérieuse ♦ Fille unique ♦ Photographe en devenir ♦ Déteste le Rap ♦ Ne survivrait pas sans son livre préféré ♦ Déteste l'orage ♦ Rancunière ♦ Veux encore sentir ses bras autour de moi ♦ Légèrement garçon manqué ♦ Se satisfait des relations sexuelles sans lendemain, moins douloureux ♦ Fuit le passé ♦ N'est pas prête à parler...

Parler de moi, n'est en rien ma tasse de thé, loin de là... Parfois, je suis joyeuse, une autre fois, je suis boudeuse et de mauvaise humeur. Je suis prête à tout pour les gens que j'aime par contre, je ne donne pas mon amitié comme cela, j'ai mal au cœur à chaque fois que je vois un couple dans la rue. Naïve, je ne comprends pas ce qui m'entoure, ayant d'autre problème, pourtant je ne veux pas ouvrir les yeux, la réalité fait mal, je veux dormir encore... Juste encore...

Parfois douce et tendre, je suis capable de te foutre mon poing dans ta gueule, j'ai vécu entouré de mec, forcement je suis comme eux, têtu, vulgaire, rancunière, égoïste, incapable de dévoiler mes sentiments. Puis, il y a lui, où je suis complètement différente, à la fois sa meilleure amie, à la fois une chose fragile qu'il faut protéger, à la fois, une fille amoureuse et confidente. C'est difficile à cerner...

Je devrais dire... J'étais... Car aujourd'hui, je me referme... Perdue et croquant cette vie, je m'en fous des conséquences de mes actes, un jour on me retrouvera morte dans un bar, imbibé d'alcool ou de drogue... Qu'importe, sans mon meilleur ami, la vie n'a pas la même saveur. Et dire qu'il n'est pas mort... Juste distant.

Si vous voulez me connaitre, je vous conseil d'observer une fleur... Le jour, je brille, la nuit, je sombre...

✎ Goodbyes are meant for lonely people standing in the rain

Angleterre, Londres… Dans une demeure prestigieuse, une petite fille jouait dans le jardin, sous un merveilleux soleil.

« SHANE EILEANOIR MORRIGHAN, viens ici tout de suite… » Tranquillement installée dans le jardin, pratiquant ce que j’appelle désormais une chirurgie réparatrice sur ma poupée Barbie fraichement achetée, j’entendis les hurlements de ma mère. Pas très grande à cette époque-là, je restais cachée derrière le buisson du jardin ne voulant pas recevoir les foudres de ma mère. Hors, cette dernière était bien décidée à me retrouver. Je l’entendis descendre les escaliers de notre maison, laissant claquer ses talons sur les pierres avant de hurler une seconde fois mon prénom en entier. Je devais avoir huit ans, je ne sais exactement, mais j’étais bien décidée à la faire courir un peu, après tout, je n’étais pas pressée de me prendre une engueulée. Elle me chercha un long moment et ce fut mon éternuement incontrôlé qui lui permit de me retrouver, maudite allergie. Bref, une fois sortie de ma cachette, je posais les yeux sur ma mère, rouge de colère, tenant dans ses mains l’une de mes robes. Très joli spécimen du genre, des grosses fleurs, joliment orné de dentelles, très fifille à son papa. Malheureusement, suivant le point de vue, elle arborait un très joli découpage au niveau de son ventre. Une de mes créations, mais ma mère me toisa de son regard avant de poser l’ultime question. « Qu’est-ce que tu as fais à ta robe ? » Lui expliquer que je n’étais pas faite pour ce genre de robe, même à l’époque était une mauvaise idée, j’optais pour la seconde solution, détourner la vérité. « Bidule avait besoin d’une nouvelle garde robe ! Tu verras, il est très joli maintenant… » Bidule, c’était notre chat, mais je n’eus pas le temps de lui expliquer ma merveilleuse création que sa main rencontra avec violence ma joue. Clap… La douleur me brulant les yeux, je fis un effort surhumain pour ne pas lâcher mes larmes en vu de la violence de cette gifle.

« Petite sotte ! Cette robe vaut une fortune ! » Je m’en fichais… Me pinçant les lèvres, ce fut la première fois de toute mon existence que je compris que c’était fini de ma mère, du respect que je pouvais avoir pour elle… Ce souvenir restera marquant dans mon esprit et depuis, je me suis jurée qu’une chose la rendre chèvre, quoiqu'elle puisse dire ou penser. Elle continuait de m’insulter dans ce jardin, puis son regard se posa sur ma poupée Barbie qui se retrouvait borne et les cheveux coupés très court, CLAC… Fut ma seconde claque de la journée, elle était vraiment en colère… Cette fois-ci les larmes roulèrent le long de mes joues, et serrant fort les poings je me taisais sur tout cela, même si je voulais hurler, hurler contre cette femme que je ne reconnaissais plus. « FILES dans ta CHAMBRE ! Je n’en ai pas fini avec toi ! » Sans broncher, je fis demi tour et montais les escaliers de la maison croisant mon père. Il m’observa silencieux comme toujours, dégageant une forte odeur de parfum féminin de bon marché, ce n’est que bien plus tard que je compris ce qui se passait. Mon père, avait une maitresse et à moins d’être sotte, ma mère était au courant. Mais ne voulant pas faire scandale par un divorce en perdant toute sa fortune, elle ferma les yeux. J’aurai pu avoir de la pitié pour cette femme, il n’en fut rien, je la détestais pour ce qu’elle était. L’apparence était la seule chose qu’elle affectionnait, et moi rien que pour la rendre verte, je faisais tout le contraire… Dés mes huit ans, je faisais en sorte de malmener les vêtements qu’elle achetait, de fréquenter les personnes qu’elle n’aimait pas, de devenir la fille qu’elle détestait plus au monde. Elle avait qu’à se battre au lieu de baisser les bras face à un mari infidèle, je lui en veux toujours et ce fut bien pire, quelques années plus tard. Ceci est une autre histoire...

Vous l’aurez compris, je suis née et j’ai vécu à Londres, dans une famille riche mais qui ne connaissait pas a priori le mot amour. J'appris avec le temps, qu’ils se sont aimés, tous les deux, quand ils étaient jeunes, avant de perdre son seul et unique enfant. En effet, ma mère tomba enceinte deux ans avant ma naissance, un garçon, le garçon que mon père chérissait, mais malheureusement, il est mort né, laissant une mère anéantie, un père inconsolable. Le docteur leur avait conseillé d’avoir un enfant, c’est ce qu’ils tentèrent de faire, elle n'y arrivait plus. Après de nombreuses tentatives, ils décidèrent de changer de stratégie. Ils étaient riches, ils comptaient en profiter. M'adopter, moi l'orpheline. Et dire que j'ai attendu vingt et un ans pour connaitre la vérité. Je n'ai jamais été anglaise, je suis née Irlandaise... Vous savez, on ne choisit pas sa famille, mais ses amis… Si…

Un petit parc de Londres, deux jeunes adolescents posés près des balançoires, bavassent sous un ciel menaçant, un temps agréable néanmoins.
« Dans la phrase, regarde-moi ! Quel est le mot que tu ne comprends pas, Lukà ? » Je tenais fermement mon appareil photo entre mes mains essayant en vain de le prendre en photo. C’est le plus beau souvenir que je garde de nous, nous étions dans un petit parc, près des balançoires, je devais avoir seize ans et j’essayais de le faire sourire, il ne voulais pas, quelle tête de mule ! Mon meilleur ami, le seul a me comprendre sans que je ne dise le moindre mot. On ne va pas vous faire un remake de ses séries pour Ado où les meilleurs amis du monde s’aiment en secret, on n’est pas né dans ce monde-là. Mais je dois l’admettre parfois, quand je me sens bien dans ses bras et qu’il me rappelle combien je suis agréable derrière mon caractère de cochon, je me dis que peut-être nous sommes plus que des amis qui se chamaillent et ça depuis notre enfance… Mais, la réalité des choses me frappe de plein fouet, mon meilleur ami, une amitié a ne pas perdre bêtement par des coucheries et autre. Notre rencontre, je m’en rappelle comme si c’était hier, j’en ris aussi… Un destin nous était déjà tout tracé… Petite école, je jouais aux billes avec les garçons de la cours, une fois la partie de billes terminée, j’entendais cet imbécile de Chuck parler de Lukà qui en imposait par son âge, deux ans de plus à l’époque, croyez-moi, ça se remarque. Il hurlait haut et fort qu’il pourrait mettre chaos le dit garçon, quel imbécile celui-là ! J’eus beau le défier, il ne bougeait pas de son banc, moi n’écoutant que mon orgueil d’une fillette haut comme trois pommes, j’avançais vers lui et le poussais de toute mes forces pour le faire tomber. Il m’agrippa par le bras et on tombait tous les deux sur le sol. Au lieu de brailler inutilement nous fumes pris par un fou rire, incontrôlable… Le début d’une longue et très belle amitié…

Quoique ? Pouvons-nous dire que Lukà est une personne agréable… Bien sur que oui, on a grandit ensemble, comme les deux doigts d’une main, on a fait des conneries ensemble, on a fait criser ma mère plus d’une fois, voyant en lui qu’un petit délinquant, si elle savait. Et là, nous sommes dans ce parc, et j’essaye de le prendre en photo. D’ordinaire, il se laisse faire, mais monsieur n’est pas d’humeur, tant pis, je pose mon appareil photo et je plonge vers lui le plaquant contre l’herbe. Allongée sur son corps, je passe ma main dans ses cheveux souriant de plus belle. Puis assez sérieusement, je pris une voix plus grave, ressemblant de bien trop prêt à celle de ma mère quand cette dernière me sermonne. « Quand cesseras-tu de fréquenter cet adolescent sans avenir ? » Je ne lui laissais pas le temps de répondre que mon appareil non loin de moi, je le pris en photo, comme je l’aimais tant, par surprise. L'expression de son visage était à croquer, cette innocence dans ses yeux, je l'aimais. Puis, avant que ce dernier ne hausse la voix pour me réprimander, je lui donnais son livre… « Continues ta lecture. » Et en toute insouciance, je plaquais mes bras contre son torse triturant son vieux T-shirt de mes doigts. Proche de lui, comme toujours, nos moments étaient si simple et agréable, une bouffée de bonheur avant de rentrer chez moi et supporter ma mère et ses crises. J’ai très rapidement quitté le domicile parental, une fois le diplôme en poche, je ne pouvais continuer de la supporter, elle et ses crises de moral. Cela empirait de jours en jours, à chaque fois que mon père partait en déplacement, moi ? J’existais enfin, même si j’avais encore la corde au cou en suivant les cours de droit. Le droit ? Qui aime cela, franchement ?

Puis il y a eu le reste… Ses six derniers mois, surement les plus compliqué d’une existence sommes toute banale, la mienne, mais difficilement gérable je dois avouer… Pourquoi me diriez vous ? Et bien... En réalité, un jour alors que je venais de me disputer avec ma mère, j'entrais en colère dans cette pièce qui m'était jusque là interdite... Puis, je foutais le bordel... Colérique, je me fichais bien des répercutions, je désirais qu'une chose, foutre en l'air tout cela... Foutre en l'air son rangement et son petit monde. Malheureusement, je tombais sur des papiers qui semblaient compromettant... Un nom, une adresse... Une Ville. Je ne comprenais rien et en parlait à Lukà qui me conseillait d'avoir une discussion sincère avec ma mère... La pire de toute mon existence. « Pendant toutes ses années vous m'avez menti ? » Je ne pouvais le croire, ma mère tenta de me dissuader de quitter la maison, mon père quand à lui restait stoïque sur le canapé, répétant à sa femme qu'il était temps pour moi de tout savoir. Savoir quoi ? Que mes parents n'étaient en rien mes parents biologiques, que j'étais née en Irlande, d'une pauvre fille... Je fichais le camp, quelques semaines plus tard, réussissant à emmener Lukà avec moi. Nous vivions ensemble, dans un petit appartement, on se disputait souvent, surtout quand il ramenait des filles le soir et que je désirais rester tranquille. Mais, j'avais une mission, comprendre, savoir qui j'étais... C'était plus important que mes études à Londres, plus important que tout le reste... Je souhaitais connaitre ma mère, mes origines, connaitre dans un sens la fille que j'étais... Année 1993, nous étions à Clifden, le seul nom qui me revenait de mon passé, là où nous nous trouvions... Là où ma vie prit un tournant définitivement dangereux.

Une jeune fille dans le couloir du commissariat, attendant patiemment des nouvelles de la seule personne qui compte réellement dans sa vie, les soubresauts secouent son faible corps, avant que les larmes inondant sans ménagement son visage cristallin.

J’étais tranquillement allongée sur mon lit, la tête ailleurs… Un des effets du surplus d'alcool que j’avais bu durant la soirée, je ne sais pour qu’elle raison, je tenais mon téléphone à la main, somnolant presque quand on frappa bruyamment à ma porte. Au début, ma première pensée fut pour cette voisine, enquiquinante qui trouvait toujours une excuse même à quatre heures du mat’ pour me pourrir la vie, je bougonnais toute seule, cherchant le sommeil une seconde fois. Mais les coups sur la porte se rajoutèrent à ma sonnerie, stridente… Levée au radar, légèrement à l’ouest, je tâtonnais jusqu’à ma porte pour l’ouvrir. Mon sang se glaça lorsque mes yeux se posèrent sur cette femme, les yeux gonflés, rouges, cette expression sur le visage, tremblante de toute part. « Mme O’connell ! » Un florilège de questions m’envahit, la peur prit possession de mon corps et je pensais de suite à Lukà que je venais de quitter quelques heures plus tôt. C’était un soir comme les autres, on se retrouvait au bar, pour passer une bonne soirée entre amis, nous étions un petit groupe toujours le même, cela me permettait d’oublier ma sordide histoire avec ce Tyler, que je n’aimais pas, qui n’était pas fait pour moi, mais qui avait un joli petit cul. J’avais besoin de m’évader ce soir, j’avais besoin de recharger mes batteries, sortir des conneries autour des gens que j’aimais, sentir Lukà me prendre dans ses bras et passer une de mes mèches de cheveux derrière l’oreille. Les prendre en photo alors qu’ils ne disaient que des conneries, délirer sur le serveur incompétent. Toutes ses choses qui font de la vie un joyau, mon équilibre pour réussir à avancer. Ce soir-là, comme toutes les soirées du genre, on buvait… Qui ne boit pas ? C’était une soirée comme tant d’autre, une soirée banale en soit… Une fois dehors, au moment de se quitter, je m’approchais de Lukà qui avait un peu forcé sur la bouteille ce soir, je pris sa main alors que Brian nous charriait encore… « Bon les amoureux, on ne va pas dormir-là ! » Comme toujours, je le fusillais du regard, il ne comprenait pas… Le lien qui existait entre Lukà et moi, ce fils invisible qui nous liait, amoureux ? Le mot n’était pas assez fort pour exprimer ce que nous étions.

Malheureusement, il ne le comprenait pas et dans sa bouche, le mot amoureux, sonnait faux, comme si tout cela n’était pas assez fort, étrange. Je fis signe à Lukà que je pouvais les ramener tous les deux. « Non Lukà, conduis pas... On peut marcher... » M’ébouriffant les cheveux, il me lança son air sérieux, celui qui m’était difficile à contredire, il avait des supers pouvoirs ! « Nan… Nan, ça va impec’, je suis capable de conduire. » « Sur ?! » Il avait l’air bien, sur de lui… Okay… Je le pris dans mes bras, le serrant contre moi et fis la même chose avec Brian avant de m’éloigner à mon tour et de prendre les transports en commun, je ne vivais pas loin. Et voilà que sa mère était désormais devant moi, alors qu'elle était sensée vivre encore à Londres. Pourquoi faire tout ce chemin et à ce moment précis, j’imaginais le pire… En aucun cas, elle ne m'a appelé, non elle comptait me voir en personne. Mon cœur se noua violemment dans ma poitrine... Je comprenais sans comprendre ce qu'il se passait, j'aurai pu à ce moment précis me bruler la main, me poignarder, la douleur ne serait rien face à tout cela. Elle ne me dit que le minimum, les mots, accident, Lukà, disparition, mort, cadavre, me vinrent à l’esprit et aussitôt j’emmenais sa mère à l’hôpital pour Brian qui était dans un état grave ainsi que l'espoir d'avoir des nouvelles de Lukà… Les pires moments de ma vie à ce jour, dans ce couloir, je ne tenais pas en place, j’avais ce besoin de marcher, de me mordiller le pouce, harcelant toutes les infirmières qui passaient dans le coin pour avoir des nouvelles. Au bout d’une heure, j’appris la mort de Brian et je me sentis flétrir. D’ordinaire forte, je n’arrivais plus à reconnecter mes neurones, j’imaginais Lukà dans le même état, ma vie sans lui, sans le voir, sans le toucher, sans l’emmerder. Les moments que nous venions de passer apparaissaient devant mes yeux comme le gong de sa vie, non… J’aurai aimé me montrer plus forte, ne pas céder à cette tentation, laisser mes larmes couler le long de mes joues. Mais ce fut pire, je fondis en larmes, j’étais près de la machine à café, je glissais le long du mur, bloquant ma tête contre mes genoux, laissant mes larmes m’envahirent, il… Je hurlais parfois, mon corps prit de soubresauts envahissant. Il ne pouvait pas faire cela, nous quitter nous abandonner, il n’avait pas le droit de me laisser seule sans rien, ni personne, il n’était pas comme ça... Je n’avais même plus la force de sortir dehors me fumer une cigarette… Nous avions tout vécu ensemble... Ma première dispute, son premier appartement, mon premier bal de fin d'année, la remise des diplômes, l'avant première d'Indiana Jones, nous l'avions fais ensemble et lui... Lui avait disparu, nous ne savions pas où ils se trouvaient... La voiture était dans un sale état, son corps n'étaient plus... Des traces de sang, où était-il ?

Quelques jours plus tard, une personne se positionna devant moi, levant la tête, essuyant du revers de ma manche mon visage humide, c’était sa mère… Ils l'avaient retrouvé… Drôle de manière de vous dire la réalité... Différent... Il n'était plus le même... Plus jamais...

Ce n’est que le lendemain dans sa chambre, debout près de son lit que je pris réellement conscience du poids des choses, du regard qu’il posa sur moi la première fois que je l’ai vu, le vide dans son regard, la mort qui d’une certaine manière avait pris possession de son corps. Il n’était plus le Lukà que je connaissais, il n’était plus la même personne, comme d’habitude, je pris sa main, souriant… Pour le rassurer, pour me rassurer, malheureusement, il ôta sa main, première gifle que je me prenais en pleine gueule… Et me toisant du regard, il ouvrit la bouche, exécrablement… « Va-t-en ! » Il détourna son regard, sa mère m’avait prévenu, qu’il était différent… C’était bien pire que cela, il ne me regarda même pas… ravalant ma fierté, mes larmes par la même occasion, je m’installais sur le fauteuil, croisant les bras, je ne partirais pas… Même s’il me le hurlait… Au bout d’un moment, on me fit comprendre qu'il était temps que je le laisse, le silence régnant dans la pièce. Je me levais, m’approchais de la porte et ne le quittant pas, une volonté nouvelle, je susurrais entre mes lèvres. « A demain Lukà ! »… Je ne lâcherais pas le morceau…

Six mois plus tard, une jeune femme assise dans le canapé de son minuscule appartement, un album photo sur les genoux, le regard vide.

Six mois depuis ce triste jour, les choses ont-elles évoluées ? Dans un sens, oui, la vie continue, mes recherches continuent concernant ce passé que je ne connais que très vaguement, les prises de tête avec Lukà également. Désormais, Lukà était bien différent, nous ne vivons plus ensemble, il est si différent... Distant... Des meilleurs amis du monde, nous étions devenus l'un pour l'autre de parfait étranger. Il s’en veut, moi aussi… J’aurai du les ramener, j’aurai du faire quelque chose, mais il est trop tard et j’ai beau reconstruire les évènements dans ma tête, je n’arrive à rien, la fin reste la même. Les histoires ne finissent jamais bien, une leçon de tout cela, les gens biens en bavent plus que d’ordinaire. Pourtant, je me bas… Je lui réponds, on s’engueule souvent, il me rejette, mais comme une amie, comme une idiote, je continue, j’avance, je reste… Je suis exécrable avec lui, voulant faire un électrochoc je ne sais, je fais tout pour retrouver ce lien qui nous unissait qui me manque, que j’aimerai tant retrouver. Il me manque… Sentant une larme couler le long de ma joue, je referme mon album, sur cette photo de lui, quand j’avais seize ans, près des balançoires. Les pleurs ne servent à rien, avancer est le plus important… Avancer quoiqu’il puisse se passer… Se montrer forte, je suis forte… Il n’y arrivera pas, à me rejeter, on ne rejette pas Shàne Eileánóir Morrighan de cette manière… Mais ce que je n'avais pas imaginé, fut ce mystère entourant ma famille biologique, cette ville étrange, mes coups de gueule du soir, mes sorties nocturnes avec des hommes & femmes différents chaque soir, cette soudaine envie de me sentir libre alors que je ne le suis pas. Puis cette séance de spiritualisme, avec une copine... Nous aurions du nous amusé, il n'en fut rien... C'était étrange, flippant... Comme si, je devenais quelqu'un d'autre. Soit, je dois arrêter de lever le coude, mais après tout, qu'est-ce qui m'empêche de ne pas sombrer ?

« Il y a un moment dans la vie où l’on se retrouve à la croisée des chemins.
Les choix qu’on fait à ces moments là peuvent déterminer toute le restant
De notre vie. Bien sûr face à l’inconnu, la plupart d’entre nous préfèrent
Faire demi-tour et rebrousser chemin. Moi, j’ai décidé d’avancer…
De continuer, même si j’ai peur… »

Te voila enfin !
Bienvenue parmi notre bande de tarés

Bienvenuuueeee =)

Mdr entre chieuses vous allez bien vous entendre XD

*Part en courant avant de se faire frapper XD*

. . . Je sens que le rp va mal tourné

*Sors la tronçonneuse* Heyyy ! Ya que moi &&... Linden qui a droit de me traiter de chieuse.

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HAN ! Je suis déjà en mode VIP !

Oh une viande Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 2752390508

Bienvenue

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Linden ; ouepppp une VIP (pourquoi quand je dis ça j'entends la musique stupide de cette émission sur TF1 ? Bref).

Rory ; Dis comme cela, c'est effrayant d'être une viande...

Dites, dans mon histoire, je pensais dire que mon personnage a été adopté et que sa famille provient d'une famille de sorcier, du coup, elle ne sait pas ce qu'elle est réellement et en arrivant ici, elle apprend un peu ce que c'est la magie en s'amusant... etc... Ou je suis complètement hors sujet.

Boulet girl vous connaissez ? C'est moi. =)

Tu peux tout à fait être une sorcière de naissance et avoir été adoptée par des humains, ca ne gêne en rien^^ Pour la magie tu pourra la pratiquer à force d'entraînement sans aucun problème étant donné que même un simple humain peu s'adonner aux arts occultes^^

C'est parfait x)

Je continue ma p'tite histoire loool...

Oh t'inquiète, je suis une viande sympa moi Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 4217756538

XD Ton idée est très intéressante, ça va être super en RP =D

Il m'arrive parfois d'avoir de bonnes idées (parfois hein).

Je vous préviens mon histoire risque d'être longuinette...

EDIT: Je pense avoir fini ma fichounette, si quelque chose ne va pas dites le moi, car poaw, je me sens quand même perdue dans les races et tout le tralala...

Bienvenue sur Spiritaliiiiiiis !!! Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 2752390508

Trop bien un bout de viande Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 426192085

J'peux te croquer s'il te plait ? Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 2537268512

Allez soit sympa juste un petit bout Eileànoir Shàne Morrighan - Entre vivre & mourir, j'ai décidé de survivre. 2537268512

Ou peut-être deux ou trois en fait ... xD

Namého... On ne me mange pas...
Quoique tout dépend de la manière que tu as de me manger... *sbaff*

Très mauvaise idée de lire une fiche quand on est fatigué XD Il a des phrases que j'ai du relire trois fois pour les comprendre alors qu'elles étaient tout à fait claires XD

J'aime cette relation avec Lukà et en plus le fait que tu sois une sorcière refoulée me donne quelques idées pour l'avenir XD
Sinon il a pas mal de fautes d'orthographe qu'une petite relecture devrait suffire à corriger, tu oublis beaucoup de pluriels et de participe passés.
Tu écris souvent au fils de ... c'est plus "au fil" XD

Sinon il y a deux phrases qui m'ont plus interpelées que les autres:

il mort à la naissance
ils se débrouillèrent avec leurs fortunes de me trouver...

Voili voilou dis moi quand tu auras corrigé tout ça et je viendrais te valider =)

J'avais presque envie de te valider malgré tout rien que pour ça:

• YAY OR NAY : Sublime, esthétiquement, le contexte, les gens sur le forum. Un forum avec des admins comme cela, ça donne envie. Donc, je suis là.

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J'avoue je fais énormément de fautes. Désolée...
J'ai tenté de relire mon histoire en corrigeant les fautes, mais plus je corrige, plus j'ai l'impression que tout cela est boff. Bref...

Si cela ne convient pas encore, je tenterai de relire demain après midi. Pour le compliment, c'est normal et tout à fait justifié. =)

Math a du partir donc c'est moi qui m'occupe de ta validation, et après lecture de ta fiche je peux te dire que j'aime beaucoup ton personnage. ( le caractère j'ai adoré ) donc je te valide

OH CHUPER cool =)

Je relierai demain à tête reposée mon histoire afin de corriger les dernières fautes, pour être nickel.

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