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 Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir.

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ϟ S. Eileánóir Morrighan


S. Eileánóir Morrighan




ㄨCrédit : Aurélie.
ㄨMessages : 78
ㄨArrivée à clifden : 28/03/2011
ㄨRace : Sorcière.
ㄨCoté coeur : A gauche, quelle question.
ㄨPouvoirs & Armes : Téléportation mal maitrisé, tu connais ?



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ㄨClan: Indécise pour le moment.
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MessageSujet: Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir.   Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir. EmptySam 14 Mai - 14:42


Journée de merde au sommet. Je devais travailler, de toute manière il ne me restait plus que cela dans ma cette misérable vie. Travailler pour oublier, pour m’occuper, pour passer le temps. Je n’avais plus que cela en tête, occupé mon esprit pour m’empêcher de m’effondrer. Le seul hic ? C’est que nettoyer des couverts, des assiettes à longueur de journée, ne me changeait pas vraiment les idées, au contraire je ruminais un peu plus mes idées noires à mesure que les journées glissaient lentement. Je repensais à cette mère dont je n’avais rien trouvé la concernant alors que j’étais ici dans cet unique but retrouver mes origines, moi dont la moitié de ma vie ne reposait que sur un énorme mensonge. Je pensais à ses drôles de choses qui se produisaient lorsque rien allait, lorsque je me retrouvais dans une autre pièce, la seconde d’après alors que je me rappelais plus du chemin. Puis, il avait ce silence, ce trou béant dans ma vie, l’absence de mon meilleur ami. Ne m’adressant pratiquement plus la parole, je sentais cette vie s’étioler doucement, ne contrôlant plus rien. Je ne contrôlais plus rien depuis des lustres, mais sans lui, le sens d’une vie n’avait plus de saveur. Depuis son accident…

Des images affreuses surgirent de nulles part, celle de cet accident ce soir-là, ma crainte de ne plus jamais le revoir et son regard à son réveil, à mon égard. Je me sentais mal de ne pas avoir forcé la chance, les empêcher de partir coute que coute, je regrettais de ne pas avoir eu le courage de lui tenir tête afin de sauver leurs vies. Il était vivant, mais si différent, comme si le monde s’était arrêté le temps d’un moment, comme si son âme n’était plus la même. Mon ami me manquait, le réconfort de ses bras, le son unique de son rire, son regard lorsqu’il avait une idée en tête, tous ses moments loin de lui auraient du me rendre bien plus forte, je me sentais vide…D’une vie, de force, je n’étais plus que l’ombre de la fille que je connaissais, regrettant même ma décision d’être partie de Londres pour venir ici, alors que je n’avais aucune réponse. Il me manquait… Il me manquait… Les mains dans l’eau depuis trois heures, le patron ne m’épargna pas en cette journée, ressemblant étrangement à toutes les autres. M’ordonnant de faire plus vite, d’être moins ronchon, je tentais de me calmer, lui foutre mon poing dans sa gueule, était une mesure un tantinet démesurée.

Pause, je fumais ma clope à l’arrière du bar, alors que je tentais de calmer cette douleur invisible, de me changer les idées. Il fallait que j’oublie le mal, la souffrance, je n’arriverais jamais à y survivre… soudain, au loin je vis cette enfant avec son frère ? Un gamin plus âgé qu’elle, à peine se chamaillant pour ne pas partager les mêmes billes, mon cœur se noua violemment alors que la réalité des choses me transperça, bien trop rapidement. Ca me faisait littéralement chier de le perdre pour une raison que j’ignorais. Malgré mes coups de fils, malgré ma pression incessante devant son appartement, je me retrouvais toujours au même point, il ne voulait pas me parler. Pourquoi ? Qu’avais je fais, pour qu’il ne veuille plus m’adresser la parole, je n’avais jamais eu autant besoin que lui en cet instant, entre le changement qui se produisait en moi, et ce manque perpétuel de ses bras réconfortants, j’en avais assez. Mais on me pressa de reprendre mon boulot, passant par la grande salle, je regardais au travers de la vitrine, quand je le vis… Mon sang ne fit qu’un tour, pour que je ne me retrouve dehors, lui courant après… « Lukà ! » Hurlais-je bien trop faiblement à mon gout avant de le rattraper, posant ma main sur son bras… Lukà… Mon Lukà…
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ϟ Lukà N. Butcher


Lukà N. Butcher




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ㄨCoté coeur : Enfoncé au fond de ma poitrine
ㄨPouvoirs & Armes : Maitrise le temps selon ses émotions



Wanted Dead or Alive
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Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir. Empty
MessageSujet: Re: Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir.   Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir. EmptyLun 16 Mai - 12:36

Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir. Tumblr_lkziuyjhLN1qdv921o1_500



Le soleil avait fait son apparition, quelques rayons venaient réchauffer ma peau d’un étau de chaleur. Je ne savais pas pourquoi, mais il fallait que je sorte de l’appart, marcher, m’aérer l’esprit. J’étais depuis mon accident devenu une bête sombre, une bête sans cœur. La nuit s’emparait de mon corps autant que de mon esprit, et les rares heures de sommeil ne m’offrait aucun réconfort. Je ressassai les horreurs faite sous la lune ivoire.

Mes jambes m’amenaient en avant, je n’avais pas à réfléchir je déambulai dans la ville tête baissée. Sur mon chemin je bousculai quelque personnes, m’excusant platement pour certains, et injuriant les autres. J’étais plus énervé contre moi-même que contre eux. Après 10 minutes, je m’arrêta net, le cœur crispé, la mâchoire serrée. J’étais en face du bar où bossé Eileánóir … Pourquoi toutes mes pensées me guidaient vers elle, pourquoi chaque foulée inconsciente me rapprochait plus d’elle ? A ces questions j’aurais pu y répondre facilement… à vrai dire il n’était pas dur de constater qu’elle me manquait terriblement, et que j’avais envie, j’avais besoin de la toucher pour la sentir vivante. Autant que je mentais aux autres sur ma nouvelle identité, en cet instant je me mentais à moi-même. Si j’étais en ces lieux s’était du au hasard, rien de plus, rien de moins.

Pendant un instant j’hésitai, j’avais envie de me casser le plus loin possible, mais d’un autre je voulais juste l’apercevoir à travers la vitrine. Voir son corps, ce corps que je désirais tant comme mien. C’est ainsi, que je décidai de rester devant le restaurant, je m’assis contre le rebord d’un muret et attendu… cinq minutes… dix… toujours aucun signe de vie. Prenant mon mal en patience, je sortis de ma poche une cigarette roulé un peu plus tôt ce matin, et commença à tirer doucement dessus. J’avais grandement besoin de ce décompresseur, sinon mon énervement, et mon attente allait entrainer plus que ma mauvaise humeur. J’allais entrainer des intempéries…

Une fois ma clope terminé, je la jeta au loin, et m’en alla. Je n’avais plus la force d’espérer. Je me passai la main dans les cheveux, et rebroussa chemin. Il y avait un bar un peu plus loin, là au moins j’étais sur qu’on me laisserait en paix… Sur la route, je sentis mon sang se glaçai, j’entendais la voix d’Eilea m’appelant. Merde, je commençai à avoir des hallucinations, me manquait elle à ce point pour que mon subconscient créer son double ?! Je sentis sur mon bras une main, et ça j’étais sur de ne pas pouvoir l’imaginer. Je la sentais, une poigne assurée mais pourtant tellement hésitante.

Je me retournai, et vis là planter en face de moi Eileánóir. Tout à l’heure je ne souhaitais que l’apercevoir, mais à présent qu’elle me faisait face, je ne me sentais pas prêt à lui parler. Mentir, la protéger, et encore mentir, cela me faisait littéralement crever de me cacher à elle, ma meilleure amie…

Je retirai sa main, et vint battre mon bras contre mon torse. Ayant peur que ce geste l’ai froissée, je la serra une brève seconde dans mes bras pour lui dire bonjour. Une fois l’étreinte terminé, je me reculai d’elle, comme si j’avais peur de ne pas être assez clair. Eileánóir n’avait pas cessé de me scruter de ses deux prunelles émeraude. Je me sentais comme souvent mis à nu devant elle. Elle m’assurait avec permanence qu’elle ne me comprenait plus, j’étais convaincu de l’inverse…

D’un ton faussement désintéressé je lui demandai :

LUKA ▬ « Personne au bar ? Tu devrais y retourner, je veux pas que le patron te fasse des ennuis. »

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ϟ S. Eileánóir Morrighan


S. Eileánóir Morrighan




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MessageSujet: Re: Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir.   Lukà&Eileanoir - il est tant d'arrêter de se fuir. EmptyMar 17 Mai - 14:59

Insensée, d’être dans l’obligation de lui courir après alors que nous étions sensée être les meilleurs amis du monde. Je n’avais jamais connu personne comme lui dans mon existence, de toute petite il avait toujours cette place dans mon cœur, place privé que personnes ne pouvaient prendre, mais ses derniers temps, je venais à me demander s’il n’était pas temps de rompre une bonne fois pour toute ce lien dévastateur qui nous unissait. J’étais incapable de rayer une bonne fois pour toute Lukà de ma vie, c’était comme m’enlever une part de mon cœur, je ne pourrais survivre sans lui. La preuve ses derniers mois, je ne me reconnaissais pas vraiment, nous étions deux inconnus, incapable de se parler, de se regarder sans écorcher nos cœurs. Je voyais tellement souvent de la peine dans son regard, que je venais à me demander si je n’étais pas plus néfaste pour lui. Un soupire, le courage et l’envie de le rattraper, de ne pas le laisser filer, je criais son prénom dans l’espoir d’y avoir la réponse tant attendue. Une claque, des bras entourant mon corps, je voulais rompre ce silence incessant, prenant trop souvent nos deux corps. Revenons à une époque bénite ou je pouvais venir à toi, sans y lire cette appréhension dans tes prunelles. Ma main sur ton bras, je touchais presque cette volonté inerte, d’un retour sain des choses. Notre retour prématuré…

Ton geste, mon cœur cessant quelques secondes de battre, la douleur…

Il retira si rapidement sa main, qu’un mal bien inconnu jusqu’alors pris possession de mon cœur, avant qu’il ne me prenne dans ses bras, furtivement. Je voulais tellement plus, je désirais tant, mais la douleur, inexistence jusque là, se fit violence dans mon être, comprenant qu’il ne désirait pas vraiment me voir, dans cette rue, devant lui. J’aurai aimé l’entendre dire ses mots, la violence des mots mettant un point final à notre histoire, histoire que j’avais surement embelli avec les années, comme une gamine en admiration devant la plus belle merveille du monde. Immobile, impuissante devant lui, je tachais de ne pas le gifler pour ses semaines de silences, sa fuite permanente en ma présence, pour ne pas rompre ce moment, alors que je sentais furtivement encore son parfum réveiller en moi de douloureux souvenirs d’un moment où nous étions les deux doigts d’une main. Tentant de ne pas me dérober sous ses yeux, je ne le quittais pas, prenant une photo instantanée de son visage, de son corps, de son être. Divinement beau, affreusement blanc et différent, je tachais de rejeter de mon esprit l’éventualité qu’il ne prenne pas soin de lui, qu’il se laisse aller vers les ombres invisibles du monde. Dieu que j’aimais être là près de lui, sentiment qui semblait n’être en rien partagé.

« Personne au bar ? Tu devrais y retourner, je ne veux pas que le patron te fasse des ennuis. » Dit-il d’un ton que je ne lui aimais pas, me mettant sur la défensive je regardais derrière moi, en direction de ce pub, cet endroit où je n’avais aucune obligation, hormis de faire mon métier. Laver la vaisselle, restait facile et cela pouvait bien attendre. « Je suis à la plonge, pas besoin de moi au bar. » Dis-je à mon tour sèchement, alors que je passais une main nerveuse dans mes cheveux. Étais-je sensée le frapper de suite ou avais-je le droit de me reprendre, de souffler un bon coup avant de l’insulter de tous les noms pour n’avoir daigné donner de nouvelles de lui. Il m’en voulait et je ne savais même pas pour quoi, j’avais besoin de lui, comme on a besoin d’oxygène pour vivre, mais le regardant devant moi, une attitude méprisable j’étais foutrement incapable de lui dire tous ses mots, les maux de ma solitude, au contraire, j’étais détestable. « Je vois que tu es toujours sur cette terre, ça t’arracherai le cul de me rappeler ou de me faire un signe, imbécile je m’inquiétais pour toi ! » Dis-je cette fois-ci plus sévèrement alors que ma voix me trahissait par la peur qu’il me rejette une nouvelle fois, et dire que je n’étais moi-même plus la même. Comment allions nous faire ? Quand retrouverais-je en toute simplicité, Lukà & Eileànoir, quand les retrouverais-je ses deux là ?
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