La première intrigue est lancée les amis ! Rendez-vous sur la grande place ! Qui dit nouvelle intrigue, dit nouveau design ! En cas de problème ou de question, n'hésitez pas à contacter un administrateur. De nombreux scénarios sont à votre disposition. N'hésitez plus, quelqu'un à forcément besoin d'eux ! |
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| Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues | |
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Auteur | Message |
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ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 19:29 | |
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ஜ GLENN O'CAROLL
• NOM : O'Caroll • PRENOMS : Glenn • ÂGE : 37 ans • ACTE DE NAISSANCE : Le 25 septembre 1956 à Cashel, Comté de Galway, république d'Irlande • NATIONALITE : Irlandaise • SITUATION AMOUREUSE : Divorcé • SEXUALITE: hétérosexuel v_v • CLAN : Runda, être discret fait partie de sa personnalité. Il n'a pas peur des chasseurs car ne se reproche rien, mais il préfère n'être fiché par personne de par ses activités occultes. Autrefois il était exorciste et aidait les chasseurs. Lorsqu'il a eu ses enfants, il a décidé de quitter le milieu et a demandé à ce qu'aucune trace en tant qu'exorciste ne subsiste de lui. • RACE : sorcier • PASSEPORT : Il y a 6 ans • SIGNE PARTICULIER : Ne se sépare jamais de son alliance malgré son divorce, ni d'un anneau en or blanc où sont gravés des cercles pleins. Est atteint de T.O.C. Lorsqu'il est extrêmement stressé, il lave tout ce qui est lavable et qui passe sous sa main, et ce plusieurs fois de suite. • CELEBRITE : Simon Baker
• PRELUDE ϟ Son front était trempé de sueur. Voilà quelques minutes déjà qu'il était en transe, si proche du coma. Il le sentait. Cette fois-ci, il réussirait. Il parviendrait enfin à ramener ce corps à la vie. Il avait étudié le problème sous tous les angles durant de nombreuses et longues nuits blanches. Mais il était à présent au point. Il lui fallait être raccord avec le temps, ne pas louper sa chance. Il était le temps, il était le calcul de ces secondes, et tout son corps entier vibrait. Le moment était imminent. Il ouvrit alors les yeux, bien qu'il ne voyait pas, comme à chaque fois qu'il procédait. Cette pratique le rendait vulnérable. Il devenait systématiquement aveugle et ce même jusqu'à quelques heures parfois après le rite terminé. Il haïssait cette sensation. Il ne supportait pas de se sentir impuissant. Pourtant il se devait de le faire. Cette voix le lui rappelait sans cesse. Il ne pouvait pas laisser tomber. Il ne voulait pas laisser tomber. Il ne pouvait plus, était pris dans cet engrenage. Ces quatre autres sens décuplés, sa main frôla celle de la pauvre petite blonde avant de se crisper soudainement. Les doigts durement enfoncés dans la chair du cadavre il sentait ce flux vital qu'il lui insufflait. Quelque chose clochait... Le doute s'empara de de lui en même temps que la frayeur. Il ne se trouvait pas dans les conditions requises pour que tout se passe bien. Son corps semblait ne plus réagir à ce que lui dictait son esprit. Alors qu'il désirait interrompre tout contact avec le macchabée, sa main ne faisait que resserrer son étreinte, encore un peu plus chaque seconde passant. La jointure de ses doigts perdaient de leur couleur sous la pression qu'ils exerçaient. Il lui fallait rompre tout contact le plus rapidement possible, ce sans quoi...
Il rassembla le peu de force qui lui restait, se l'imaginant refluer vers son cerveau et non vers l'extrémité de ce membre ancré dans celui de la morte. Sa respiration se fit étonnamment bruyante, preuve de la lutte extrême qu'il donnait contre cette énergie qui l'habitait. Dans un cri de rage et de désespoir, il parvint enfin à annuler tout contact. Tanguant dangereusement, il se rattrapa au meuble sur sa droite avec difficulté. Il était vidé de tout, son esprit était brouillé. Son estomac se souleva et il rendit tout ce qu'il avait ingurgité dans la journée sans même savoir vers où se tourner. Se retrouver dans cette situation alors qu'il ne percevait encore que du noir, du vide, le plongea dans un sentiment de panique. Sa tête lui tournait, son sang tapait à ses tempes avec force, le rendant complètement incapable de réfléchir. Épuisé, éreinté, il se laissa tomber à terre, ses jambes ne répondant plus, ne supportant plus son corps. Et précipitamment le vide s'empara de lui tout entier, le plongeant dans un état d'inconscience totale.
Ça n'avait pas marché. Rien ne s'était passé comme il l'espérait. Combien de temps allait il encore attendre avant de pouvoir réveiller un mort pour le ramener à la vie de façon définitive? Combien de temps devrait il encore patienter avant de voir son ex-femme lui revenir et par la même occasion laisser tomber cet autre homme? Combien de temps...
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“The greatest thing you'll ever learn is just to love and be loved in return"
| Sérieux ϟ Froid en apparence Chaleureux en réalité ϟ Moqueur Humble ϟ Mélancolique Protecteur ϟ Bon prince avec qui le mérite Patient ϟ Irritable | |
• CARACTERE ϟ Depuis son divorce, Glenn avait remis un tas de choses en question. Son caractère en faisait parti. Il était après tout normal de se demander s'il n'avait pas été un point important qui avait poussé sa femme à le quitter. Voir un psychiatre aurait été un bon moyen pour lui de se connaître un peu plus. Il s'agissait pourtant d'une étape qu'il ne parvenait pas à traverser. Se confier à un inconnu le terrifiait. Il avait toujours eu pour habitude de garder ses peurs, ses peines et ses problèmes pour lui et ne les confiait à personne, pas à même à sa femme qui parfois le soir, espérait qu'il lui fasse part de ce qui le perturbait. Ainsi il était fait, sa famille lui avait toujours appris qu'on ne réglait véritablement ses soucis que soit même et que demander de l'aide n'apportait rien de bon au final. Et puis, s'il y avait bien un pêché dont l'homme ne parvenait pas à se débarrasser, c'était l'orgueil. Il préférait ravaler tous ces points problématiques qui jalonnaient son existence plutôt que sa fierté.
Ses parents l'avaient élevé dans un contexte assez machiste, et s'il n'avait gardé qu'un de leur conseil concernant cette éducation, il s'agissait bien là de ne pas faire montre de ses sentiments. Le contraire aurait été une faiblesse, et il ne désirait pour rien au monde qu'autrui puisse s'en emparer. Assis sur son canapé, cachant son visage dans ses mains, il réfléchissait, se triturait l'esprit , cherchait dans les moindres recoins de son cerveau une réponse. Ou plutôt LA réponse.
Se pouvait-il qu'il ait été trop présent? Parfaitement impossible. S'il était vrai que dès lors que Lou avait mis au monde leur premier enfant, il avait senti grandir en lui une envie de protéger ceux qu'il aimait, il n'avait jamais empiété sur la liberté de sa femme. Il se rappelait même ces fois où elle le suppliait de prendre du temps pour eux et de confier leurs enfants à leurs parents ou à une nourrice. Glenn se resservit un verre de whisky, décidément perdu. Que pouvait-elle lui reprocher mis à part son âge et la peur de la mort? Un petit rire sarcastique s'éleva dans la pièce, accompagnant la voix de Brel qu'il aimait écouter lorsque tristesse et mélancolie s'emparaient de lui.
Voilà plus d'une heure qu'elle lui avait promis de passer afin de lui confier les gosses. Personne à la porte, personne au bout du téléphone. Peut-être que cela lui importait peu à elle, mais il y avait de quoi se faire un sang d'encre. Il s'était imaginé toutes sortes de catastrophes parmi la plus horrible figurait l'accident de voiture mortel. Il lui avait laissé une dizaine de messages sur son portable, totalement irrité et son ton devenait de plus en plus furieux au fur et à mesure des différents appels donnés. S'il leur était arrivé quelque chose, alors il s'agissait de toute sa vie qui allait s'écrouler. Il avait laissé sa patience de côté et la peur panique avait pointé le bout de son nez. Lui, d'habitude si accueillant et chaleureux avec ses proches était quelque peu méconnaissable et il était garanti que Lou ne reconnaisse pas d'abord sa voix lorsqu'elle écouterait tous ces messages qu'il lui avait adressés.
Pourtant elle ne dirait rien, parce qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir. Être protecteur était devenu pour lui une seconde nature.
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● Hocus Pocus
| • POUVOIRS ϟ
Journal secret d'Inès
Dès le départ tout avait été très clair pour moi. Il était évident qu'il ne faisait pas parti de ces humains lambdas désirant s'essayer à la magie par simple curiosité. Bien sûr, elle fut l'élément déclencheur de l'intérêt qu'il porta à mes histoires mais j'avais tout fait pour que cela se passe ainsi. En réalité, il a vite pris goût à la magie. Il aimait tout autant apprendre qu'observer ou qu'essayer à son tour. Il pouvait passer des heures avec moi à étudier et c'est ce qui le démarquait de n'importe quel autre, en plus du fait qu'il progressait si rapidement. Hallucinant!
Je ne lui ai pas dit qu'il était pré-disposé à tout ça, je pense qu'il est encore trop jeune et que ce genre de révélation lui monterait à la tête. Ce serait tellement dommage, il en viendrait à gâcher de nombreux mois d'entrainement et de découvertes pour son intérêt propre. Savoir que l'exorcisme est ce qui le passionne le plus est un point fort que je ne dois pas négliger. Il est affilié à la magie blanche, j'en suis certaine. C'est pour cela qu'il ne doit pas se laisser détourner de ce droit chemin par tous ces défauts stupidement humains: l'orgueil, la recherche de puissance, le vengeance et tant d'autres. Tant qu'il ne saura rien, il décidera de rester l'élève que j'ai décidé qu'il soit, du moins je l'espère. Seul de grands malheurs pourraient l'encourager à utiliser les sciences occultes à des fins personnelles. Je scelle cette page comme toutes les autres et m'arrête ici pour ce jour.
En réalité, Glenn n'était pas du tout destiné à ce qu'Inès pensait être bon pour lui. Il faut dire que sa rencontre avec Lou, sa future femme, avait précipité son goût pour la pratique de l'ésotérisme d'un tout autre type. La nécromancie. Sa première approche se fit vers ses 22 ans, soit après deux années de bonheur passées avec Lou. Il le faisait pour elle, sans qu'elle n'eut vraiment compris ce qui se passait. Puis il arrêta vers ses 25 ans, de peur de la perdre. Il l'effrayait. Depuis son divorce, il s'est remis à pratiquer cette magie qui agit comme une drogue sur lui, croyant que sa femme lui reviendra...
Ce qu'Inès n'avait pas non plus prévu fut sa propre mort, ne lui permettant pas d'assurer l'apprentissage de Glenn comme il le fallait. Une banale chute dans les escaliers, mort stupide pour une femme de son envergure. Triste sort...
Étant sorcier né, Glenn possède un don qu'il considère toutefois comme un sixième sens que la nature lui a donné puisqu'il ignore tout de sa condition. Il s'agit de la perception de l'aura des êtres qui l'entourent. Il parvient plus ou moins à percevoir si telle ou telle personne possède une bonne ou mauvaise aura. Cependant cela ne signifie pas que l'individu en question fait forcément le bien ou le mal autour de lui. Une aura entachée peut tout simplement s'expliquer par une tendance à l'autodestruction (alcool, drogue, mutilation etc.). Glenn lui même possède une aura assombrie alors qu'il n'est au préalable en rien dangereux pour quiconque.
/! Glenn n'est pas au courant qu'il est sorcier. Ainsi pour lui, pratiquer la nécromancie est donné à tout le monde. Il faut simplement trouver ce flux d'énergie en soit et le comprendre. Dès que ceci est possible, alors n'importe quelle personne ayant compris peut prétendre être nécromancien. Bien évidemment il se fourvoie totalement.
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Dernière édition par Glenn O'Carroll le Dim 10 Avr - 15:31, édité 5 fois |
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ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 19:35 | |
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✎ "Il y a plus de morts que de vivants, ce sont les morts qui dirigent les vivants." Auguste Comte
"Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire, instruisent les vivants." Chateaubriand
Il avait décidé et l'avait annoncé avec une grande fierté à sa famille.
« Plus tard, je serai médecin légiste! »
Ça avait fait l'effet d'une bombe, peut-être parce que le sujet avait été abordé lors d'un repas, autour d'un gigot bien saignant. C'était jour de fête, Monsieur O'Caroll avait reçu une promotion et toute la famille se devait de préparer cette bonne nouvelle. Tout autant était elle que sa phrase avait fait mouche, le temps semblait s'être figé. Enora, sa mère, le regardait d'un air décontenancée, pas certaine d'avoir entendu ce qu'il fallait. Son père restait la bouche grande ouverte, ridicule, un morceau de viande bien juteux et saignant piqué dans sa fourchette arrêtée à centimètres de son visage. Il reposa finalement le couvert dans l'assiette et replia sa serviette. Il avait assez mangé pour aujourd'hui. Ou plutôt, son fils l'avait plus ou moins forcé à en décider ainsi. Madame O'Caroll demanda à Glenn de répéter. Ses mots se répercutèrent dans la tête de Charles O'Caroll tandis que ses yeux louchèrent vers le gigot qui se noyait dans son jus. Il retint un haut le cœur. Pourquoi cette saleté d'agneau ressemblait tellement à la cuisse d'un type de forte stature? Agacé qu'on ai gâché son repas, il respira profondément avant de parler à son fils avec un léger dédain, comme cela lui arrivait souvent.
« Et d'où t'est venue cette idée saugrenue? -On en a parlé en cours. -Ah oui? Mais où va le monde! On enseigne à ces gamins des trucs sordides et il en ressort que leur aspiration est de se retrouver croque mort plutôt que banquier ou encore instituteur. -J'ai pas envie de finir comme toi! Bouda le garçon, les bras croisés sur sa poitrine. -Très bien. Je ne tolère pas de telles remarques à mon égard. Tu seras puni pour la soirée. Monte dans ta chambre Glenn! »
L'enfant savait qu'il ne devait pas discuter avec son père lorsque son ton devenait aussi sec. Il redoutait plus que tout autre chose de recevoir un soufflet, comme il en avait l'habitude à chaque fois qu'il désobéissait. La figure rouge de colère de son père ainsi que ses yeux furieux suffisaient à lui faire peur et il ne souhaitait attiser un peu plus son courroux. Il descendit de sa chaise et traversa la pièce, prenant soin de se tenir le plus éloigné de son paternel lorsqu'il dut passer derrière lui. Une fois arrivé dans sa chambre, il ferma la porte et se réfugia dans son lit. Avoir dix ans était atrocement pénible. Il ne pouvait ni dire ni faire quoi que ce soit qui aille à l'encontre de l'autorité de son père. Il alluma sa lampe de chevet et sortit péniblement un livre de sous son lit. Feuilletant les pages jusqu'où il s'était arrêté la dernière fois, il se replongea dans L'île Mystérieuse de Jules Verne, certainement son romain préféré et oublia aussitôt ses tracas.
***
Charles O'Caroll avait espéré que cette nouvelle lubie sorte de la tête de son fils. Du moins il avait au départ pensé qu'il ne s'agissait encore que d'un caprice d'enfant et qu'il viendrait vite à rêver d'un avenir un peu plus doré et un peu moins glauque. Pauvre de lui, il s'était trompé et avait mis de nombreuses années à accepter la voie à laquelle se destinait Glenn. Il fut toutefois rassuré lorsque celui-ci lui confia qu'il ne ferait pas que passer ses journées en tête à tête avec des cadavres et qu'il s'agissait même là de la partie la plus minimale de son travail tout entier. Un regain d'intérêt et de fierté avait gagné Monsieur quand le jeune homme, à l'âge de dix neuf ans, lui avait appris que de pratiquer la médecine en milieu hospitalier constituait le plus gros de son boulot. Son enthousiasme se fit de plus en plus grandissant lorsqu'il appris combien son fils excellait à la faculté. Il savait qu'il ne s'agissait que du début et qu'il devrait intégrer une école pour terminer sa formation, mais tout cela lui était à présent égal. Ne pouvait-il pas se vanter, après tout, d'être le parent d'un enfant futur médecin spécialiste?
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✎ "L'univers est rempli de magie et il attend patiemment que notre intelligence s'affine." Eden Phillpotts
"C'est le monde qui est divin car il renferme en lui toutes les oppositions : la lumière et la nuit, le bien et le mal, la vie et la mort... " Léon Schwartzenberg
Un mercredi après midi de juillet, 1973
Assis en tailleur, Glenn se délectait de la vue que lui donnait l’offrande rongée par les flammes. Son cœur se gonfla et alors il s’étira de tout son long. Son regard fut attiré par le bois de l’escalier qui se mit à travailler. Une grosse bonne femme rougeaude en émergea, visiblement essoufflée.
« Tes parents mon chéri ! »
L’adolescent fronça les sourcils, peu certain de comprendre ce que lui disait sa grande tante. La respiration forte et saccadée, elle s’approcha de lui, lui caressant la joue avec tendresse.
« Au téléphone, gamin ! C’était tes parents. Ils se doutent que tu es chez moi. »
Les yeux écarquillés, Glenn se remit debout en une fraction de seconde et fouilla la pièce du regard.
« Tes vêtements sont sur le canapé. Dépêche-toi de t’habiller. Tu sais qu’ils n’en ont que pour dix minutes de trajet en voiture. »
Il acquiesça et s’empressa d’enfiler ses habits, balançant au sol un sous vêtement féminin qui n’avait rien à faire là. Prêt, il se retourna, un sourire forcé déformant son visage. La femme devint plus pourpre qu’elle ne l’était et cacha ce qu’elle pouvait de ses bras.
« Retourne toi, Glenn, s’il te plaît, bafouilla-t-elle, soudainement pudique. -Oh je t’en prie Inès, tu ne crois pas que je le connais à force, ton corps ? se moqua-t-il, le ton sarcastique. »
Un éclair de fureur passa dans le regard de la quinquagénaire. L’adolescent haussa les épaules et marmonna un ‘‘on se retrouve en bas’’ avant de disparaître. La mâchoire serrée, Inès observa la fumée qui s’élevait désormais des cendres de l’offrande. L’enfant était intelligent, parfois impatient –à son grand dam– et pas assez mature. Cependant, sa détermination, ses envies d’apprentissage et de réussite en faisaient un très bon élève. Et puis, il possédait cette force sauvage, propre à la jeunesse qui lui plaisait tant. Un frisson parcourut son corps alors qu’elle dodelinait de la tête, perdue dans ses fantasmes. Elle appréciait sa fine musculature de jeune homme sportif. Elle raffolait de ce corps aux muscles tendus, perlé de sueur lorsqu’il lui donnait ce dont elle avait envie.
Comme attiré par un aimant, son regard fixa le canapé. Un point lumineux flattait son œil droit, sensation désagréable. Elle s’approcha, rongée par la curiosité. Au cœur des coussins molletonnés gisait cet anneau d’or blanc, gravé de quelques simples cercles remplis dont la signification lui avait toujours échappée. Un sourire naissant frappa ses lèvres, dévoilant une dentition déchaussée. Elle considérait le bijou comme l’objet le plus lié au garçon. Jetant un œil inquiet derrière elle, s’assurant qu’aucune présence ne venait troubler sa trouvaille, elle fourra précipitamment l’anneau dans la poche de son gilet, plus ravie que jamais et descendit rejoindre Glenn.
Ce soir là, seule dans son lit, elle fantasmerait sur son merveilleux élève, le bijou serré dans le creux de sa main.
Affalé sur la banquette arrière de la voiture, le front collé contre la vitre, Glenn observait le paysage défiler. Dentelures de la végétation, éclairage des lampadaires et leurs mirages : Une flaque d’eau, une créature étrange, une femme nue ?...
L’image d’Inès lui vint en tête, lui faisant tirer une moue mi amusée mi dégoûtée. Il s’agissait d’une vieille amie oubliée de la famille, ce qui expliquait pourquoi il ne l’avait vraiment connue que tout récemment. Elle était là un après-midi alors qu’il sortait de son lycée. Il l’avait tout de suite reconnue. Le même visage, la même attitude que sur les quelques photos sur lesquelles elle figurait. Il s’était avancé vers elle –à moins que ce fut l’inverse, ça il ne s’en souvenait plus– et l’avait dévisagée durant un long moment, perplexe. Comment avait-elle été mise au courant de son emploi du temps ? Sa présence ici ne pouvait répondre à une simple coïncidence. Elle finit par lui sourire, la bouche de traviole.
« Grand’ tante Inès ? essaya le garçon. -Glenn ! Je suis heureuse de te revoir ! Qu’est-ce que tu as grandi, tu es à croquer ! s’exclama-t-elle les yeux pétillants. Et, juste pour savoir, tu sais très bien que nous n’avons aucun lien de parenté, n’est-ce pas ? Il ne s’agit là que d’un surnom. »
Bien entendu il le savait déjà. L’alias n’avait été qu’affectueux, donné lorsqu’elle et ses parents s’entendaient encore à peu près. La quinquagénaire posa un bras dodu autour de son cou, déjà tout à fait à l’aise. Elle allait même lui parler de choses fantasmagoriques qui l’intéresseraient à coup sûr.
Glenn bailla. Leur première rencontre, si spéciale. Un sourire amusé pendu à ses lèvres, il secoua la tête. En y repensant, c’était tout à son honneur à elle, puisque sa vie entière sortait de l’ordinaire. Aujourd’hui seulement, plusieurs mois après leur rencontre, il comprenait enfin réellement pourquoi ses parents avaient cessé tout contact avec elle. Elle était un peu sorcière, pratiquait la magie blanche et aussi étrange que cela puisse paraitre, l’exorcisme, en parallèle. L’adolescent avait tout d’abord accueilli cette nouvelle avec un fou rire. Après tout, formaté par les séries télévisées et les idées préconçues, n’était il pas étonnant qu’il eut cru que tout exorciste se devait au préalable d’être prêtre ? Évidemment, toutes les expériences occultes qu’elle avait vécues et dont elle lui faisait part lui paraissaient extrêmement alléchantes. Et c'était tout naturellement qu'elle lui avait proposé de lui enseigner son savoir. A cet instant, lorsqu'elle lui avait fait offre de cette proposition, il avait senti son cœur se gonfler, élan de fierté. Il avait su, dès qu'elle lui avait confié ses secrets, qu'elle aurait désiré qu'il participe. Et pour cause. Rien n'était gratuit et elle s'attendait à de bons procédés d'échanges. Elle n'avait pas été déçue puisqu'il avait accepté de remplir sa part du marché. La condition était si simple: lui donner son corps. L'idée de partager des moments d'intimités avec cette femme l'avait d'abord effrayé et il lui avait fait comprendre qu'il devait prendre le temps de réfléchir. Son physique, en premier lieu, le laissait totalement de marbre, voire éveillait en lui une once de dégoût. Son gros visage toujours rouge, ses dents de travers et la paille qui lui habillait le crâne n'avaient rien d'attirant. Et puis, elle était si vieille, cinquante trois ans alors que lui n'en avait que dix sept. Il se la figurait comme une femme passée, un fruit trop mûr immangeable. Mais il était trop tard, tout ce qu'elle lui avait conté le faisait rêver, il désirait en apprendre plus et se retrouver dans le même genre de situations qu'elle lui disait vivre. Comme un moucheron pris dans la toile d'une araignée, il s'était retrouvé piégé dès le départ et s'était enlisé petit à petit.
Il s'était cependant trompé sur son compte à elle. Si de visage et habillée la quinquagénaire ne permettait en rien un quelconque fantasme, il n'en était pas de même lorsqu'elle se retrouvait nue. Des rondeurs à tomber, des seins lourds, une peau légèrement halée, lisse et ferme. De quoi attiser son désir à lui. Il lui arrivait même parfois, lorsqu'ils avaient terminé leur activité sexuelle et qu'ils restaient nus, allongés l'un à côté de l'autre, de faire glisser doucement son index le long du corps de la femme. Il partait de la gorge, descendait entre les clavicules, la poitrine, suivait la courbe de ses hanches après avoir quitté son ventre et finissait sa course à la naissance de ses cuisses. Il prenait d'autant plus de plaisir à effectuer ce geste alors que la chair de poule la saisissait à chaque fois, lui prouvant qu'elle n'était pas insensible à ces simples caresses. Il en ressortissait satisfait. Question d'orgueil.
A présent, il s'était fait à toutes ces conditions et vivait cette ''double vie'' malgré la réticence de ses parents concernant les visites qu'il rendait à Inès. Ce qu'ils redoutaient tant s'était de toute façon produit: qu'il prenne goût à l'exorcisme. Ils ignoraient toutefois qu'il s'adonnait à des ébats avec la principale concernée et qu'il n'était jamais contre le fait de recommencer quand elle le lui demandait.
Il étouffa un petit rire nerveux alors qu'ils arrivaient déjà chez eux. Vivre avec cet énorme secret donnait un goût épique à sa vie. Il savait que si sa situation venait à être révélée, les sanctions seraient lourdes. Et -tristement- il n'y avait rien de plus terriblement excitant selon lui.
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✎ "Ne sais-tu pas que la source de toutes les misères de l'homme, ce n'est pas la mort, mais la crainte de la mort ? " Epictète
"La plus triste des morts, c'est la mort de la jeunesse. " Jules Janin
Un jour de l'année 1993
L’odeur corsée de son café ne parvenait pas à le réveiller. Les mains posées sur sa tasse, il se laissait hypnotiser par le tourbillon ininterrompu du liquide. Sa nuit avait été des plus éprouvantes. Une fois de plus il s’était éveillé en sursaut, oubliant que la place à ses côtés n’était faite que de vide. Le lit lui-même n’était pas le même, ainsi que tout ce qui faisait désormais parti de sa nouvelle vie. Le souvenir de ses enfants se précipitant dans leur chambre de bon matin, se jetant sur leur matelas, braillant et les réveillant, lui revint en mémoire. Ses pensées se faisaient aussi amères que le kawa qu’il ne pouvait ingérer. Un long soupir s’échappa d’entre ses lèvres, signe d’un anéantissement nouveau. La cuisine lui paraissait trop silencieuse : Il regrettait Léopoldine qui s’essayait à la lecture de ses paquets de céréales, Arthur qui trépignait d’impatience sur son réhausseur, attendant que maman veuille bien l’en sortir. Et puis lui, arrivant toujours en dernier, la chemise mal ajustée, la cravate simplement posée sur son épaule, laissant à sa femme le soin de la nouer. Aujourd’hui, et depuis le peu de temps qui avait suivi leur séparation, il n’avait que tenté à chaque fois d’obtenir le même résultat probant que quand elle s’en chargeait, sans succès. Il lui arrivait même, chose extraordinaire et précédemment impossible, de se passer de cet accessoire. Il s’agissait d’un amoncellement de petits détails qui lui faisaient prendre conscience de la situation dans laquelle il se trouvait. Léopoldine et ses chansons qu’il ne supportait plus, mais qui lui manquaient réellement à présent, Arthur et son tricycle qu’il avait la plus grande peine du monde à faire avancer et madame et son parfum de lilas, riant même à ses blagues les plus mauvaises. Tout avait disparu.
Il cacha son visage entre ses mains et se frotta les yeux. Vivre seul était bien plus difficile qu’il ne l’avait cru. La raison de leur divorce ne faisait qu’encourager en lui un sentiment d’impuissance et de spectateur qui s’était installé dès lors que son ex-femme lui avait fait part de ses projets d’une autre vie, sans lui. Elle avait rencontré quelqu’un d’autre et bien qu’elle avait eu la grâce d’attendre leur rupture avant de ne concrétiser quoi que ce soit, elle ne voulait pas en dire davantage. La curiosité de Glenn l’avait poussé à en apprendre un peu plus. Évidemment, il avait amèrement regretté de s’être mêlé de sa nouvelle vie privée. L’homme pour qui elle l’avait laissé seul était un ‘‘gamin’’ de vingt six ans. Lui-même en avait trente sept et elle, était sa cadette de sept ans. Il pensait qu’elle voyait en cet amour un unique désir de retrouver une jeunesse trop rapidement perdue. Lui qui approchait la quarantaine lui rappelait certainement que le temps avait une emprise sur tout le monde, y compris sur elle. Se trouver aux côtés de son mari et de ses enfants lui faisait sans doute prendre conscience que lorsqu’elle se regardait dans la glace elle apercevait, en effet, des rides nouvelles et que la mort ne l’épargnerait pas, comme tout un chacun. Il se rappelait ces soirs où en rentrant du travail il la retrouvait en larmes, recroquevillée sur le canapé. La mort lui faisait terriblement peur. Elle l’empêchait, pour ainsi dire, parfois de vivre. Il ne comptait plus ces nuits où il avait du rester près d’elle afin de la consoler et de lui faire comprendre qu’elle ne pouvait vivre en ayant un tel regard sur ce qui nous attendait tous. Il avait essayé tant de fois de lui faire comprendre que tous les regrets qu’elle aurait ne viendraient que du fait de ne pas avoir été maitresse de son existence et qu’elle devait arrêter de se créer ce monde morbide au moins pour ses enfants… au moins pour lui. -Je suis certain de ce que j’avance ! s’énerva-t-il, se retenant de faire valser ce qui se trouvait en face de lui.
Il se leva et versa machinalement le contenu de sa tasse dans l’évier avant de la laver. Non satisfait, il inclut dans sa vaisselle des éléments qui séchaient depuis un petit moment. Il les frotta avec du savon, les rinça, puis recommença ce manège trois fois avant de les poser sur l’égouttoir, ce après quoi il lava aussi l’évier tout entier et enfin le plan de travail. Il avait laissé ces manies de côté durant des années et croyait les avoir définitivement enterrées. Mais il se fourvoyait et elles étaient réapparues bien plus rapidement qu’elles n’avaient mis de temps pour s’effacer. Si au départ il avait accueilli ce regain de crise avec une nouvelle angoisse, il ne s’en souciant désormais plus et n’y prêtait nullement attention. Il laissa échapper un léger grognement lorsque la sonnette de son appartement retenti. Il se dépêcha de mettre son torchon –propre– au sale et alla ouvrir. Louison et les enfants se tenaient sur le pas de la porte. Léopoldine n’accorda pas même un regard à son père et se rua dans le séjour en courant, une baguette de fée à la main.
« Léopoldine, soupira Louison. Viens donc dire bonjour à ton père ! -Noooooon ! s’exclama la fillette qui touchait tout et n’importe quoi du bout de son jouet. »
Se rendant seulement compte combien son ex-femme était chargée, Glenn se proposa de l’aider. Elle secoua la tête, visiblement mal à l’aise par ces paroles soudaines.
« Je ne peux pas rester Glenn… -Je ne crois pas non plus t’avoir demandé d’entrer, répondit-il légèrement agacé. » -Bien… »
Elle parut offensée et lui fourra vivement Arthur dans les bras tout en lui expliquant ce qu’il avait à faire. Il fit mine d’écouter ce qu’il savait déjà.
« J’te change en moche gros crapaud ! s’écria une voix aigüe qui lui fonça dessus. »
Exécutant un pas de côté, il laissa Léopoldine débouler alors que Louison s’agenouilla pour calmer l’enfant, bien qu’elle ne puisse contenir son rire suite à la boutade de sa fille. Glenn tiqua, visiblement agacé.
« Ce n’est pas très gentil pour ton père, finit-elle par lui dire, un sourire aux lèvres. »
Souris un peu plus, pensa Glenn, et elle croira encore moins ce que tu lui racontes. Elle finira même par dire, fière, que tu es celle qui l’a encouragée à me transformer en ‘‘moche gros crapaud’’. Léopoldine secoua la tête, jouant de son attitude de petite peste. Elle ne pouvait imaginer à quel point il détestait ça. Et pourtant il ne disait rien puisque cela semblait amuser sa mère.
« Toi aussi je te change en crapaud ! clama-t-elle en pointant sa baguette sur la tête de sa mère -En belle grenouille, tu veux dire ? la rattrapa Louison, peu amène à ce qu’on lui assigne désormais le mauvais rôle. -Non ! En moche ET gros crapaud. Pour ça que papa et toi vous êtes ensemble. -Étiez, ma chérie, rectifia la femme, un sourire forcé sur les lèvres. » Léopoldine n’avait pas attendu la réponse et s’était déjà envolée afin de faire de nouvelles victimes.
« Cette enfant me donne le tournis, commença Louison. Dis, tu n’oublieras pas… -Ses cachets, la coupa-t-il. Oui, je sais. -C’est important, tu le sais. Si on oublie de lui donner ses médicaments alors… -Bien sûr, et je n’oublie pas, s’impatienta Glenn. Tu as… autre chose à me dire ? -Pas que je sache non, fit-elle d’un ton mal assuré. Bon je file les enfants ! A lundi mes trésors. »
Elle déposa un baiser plein de rouge à lèvre sur le nez d’Arthur qui afficha une mine déconfite et appela sa fille qui ne daigna pas se présenter à elle. Elle pris finalement congés, non sans s’être de nouveau inquiétée. Louison n’avait jamais fait confiance à Glenn lorsqu’il s’agissait des enfants et il n’avait jamais compris pourquoi. Elle avait toujours cru bon de lui répéter ce qu’il connaissait déjà. Elle ne pouvait s’empêcher de l’interrompre dans des tâches telles que le changement des couches afin de lui montrer la meilleure manière par laquelle procéder. Et la situation n’avait pas évolué maintenant qu’ils étaient séparés et ce même si l’un de leur chérubins avait déjà atteint ses sept ans.
Ce soir là, vidé, Glenn s’étendit sur son lit. Les enfants dormaient déjà depuis un moment, à son grand soulagement. Ils avaient passé leur journée à le faire courir à droite et à gauche pour leurs jeux ou à lui donner des frayeurs. Léopoldine s’était écorchée le genou en dévalant les escaliers et avait versé des larmes de crocodiles. Arthur, quant à lui, avait avalé de travers son goûter, affrontant par la même occasion un méchant hoquet.
Glenn ferma les yeux et songea. Son week-end avec ses enfants s’achèverait déjà le lendemain. Il devrait de nouveau faire face, seul, à la semaine qui allait suivre. Il fit tourner son alliance, pensif. Il n’avait pas réussi à s’en défaire et lorsqu’il avait remarqué l’absence de celle de sa femme quasi immédiatement après leur rupture officielle, son cœur s’était serré. Il avait fini cette journée affalé dans son canapé, un verre d’alcool à la main, du Brel comme musique d’ambiance. Sa respiration se fit plus saccadée alors qu’il se remémorait ces instants. Son regard balaya sa chambre qui n’était plus que l’ombre de ce qu’il devenait. Décors moindres, la pièce était vierge de toute fioriture, murs sombres et tristes, rideaux opaques et fermés le plus souvent. Les seuls meubles qui occupaient la pièce se distinguaient en un lit, une table de chevet ainsi qu’une penderie portant une boite à son sommet. Les yeux de l’homme s’arrêtèrent sur ce même point qu’il fixa longuement. Il se leva avec nonchalance et attrapa le carton avant de retourner sur son lit. Il s’allongea confortablement sur le dos, un bras replié derrière sa nuque et commença à découvrir pour la énième fois les trésors peuplant le paquet. De nombreuses photos passèrent sous ses doigts, ainsi que des bracelets échangés au tout début de leur relation. Puis vint le tour de la fameuse bague qu’il lui avait offerte et dont elle ne s’était jamais séparée jusqu’à ce jour où… elle l’avait adorée, la trouvait magnifique et n’avait de cesse de lui en faire la remarque. Il s’agissait d’un des plus beaux cadeaux qui lui avait été fait durant sa vie toute entière. Il se mordit les lèvres, la nostalgie le gagnant. Des dents de lait de sa fille, ainsi que le double des clefs de son ancienne maison –et dont les serrures avaient été changées récemment– finirent par réveiller la mélancolie qui sommeillait en lui. Il l’avait tellement aimée, cette femme. Ils formaient un couple des plus harmonieux et personne n’aurait dit le contraire. L’annonce de leur séparation avait été des plus inattendues. Il pensa à tout ce qu’il avait construit avec elle durant une dizaine d’années qui avaient, au final, été soufflées en si peu de temps. Ce sourire qu’elle ne lui adresserait plus jamais. Les mots doux, les petites attentions, la tendresse. Les rires, la joie et ces instants où ils redevenaient de grands enfants. Et puis aussi, et malgré tout, la tristesse, la frayeur qu’elle avait et tous ces moments où il la consolait, où il était là pour elle, rien que pour elle. Plus jamais il n’aurait la chance de vivre tout ça avec elle.
Il lui arrivait la nuit de rêver qu’elle se tenait à ses côtés et qu’il pouvait la toucher, faire glisser ses mains en de tendres caresses le long de ses bras, de son corps tout entier. Ces instants où il s’imaginait déposer des baisers passionnés sur ses épaules, son décolleté et son visage lui paraissaient si réels. Ne plus entendre son rire ni le son de sa voix était une véritable torture. Elle atteignait son paroxysme lorsqu’il la voyait en compagnie du nouvel homme qui comptait pour elle et qui semblait même convenir aux enfants.
Soudain, ses épaules se soulevèrent et il pleura. Il ne put retenir ses sanglots plus longtemps, ceux-là même qui le tiraillaient depuis quelque temps déjà. Le bruit de frottement s’éleva, se rapprochant peu à peu de la chambre de l’homme avant de s’arrêter soudainement. Glenn se retourna, apercevant deux grands yeux sombres encadrés par un visage mutin dans l’embrasure de la porte.
« Léopoldine ? osa-t-il, la voix tremblante. -Papa ? »
La fillette entra dans la chambre et se précipita à son chevet. Ses boucles blondes lui mangeaient le visage et il les lui remit en place. Il la hissa sur le lit, lui offrant par la même occasion son plus tendre sourire afin de ne masquer son mal être. Le visage de Léopoldine resta cependant en tout point le même : l’inquiétude s’y lisait aisément. Avalant sa salive, Glenn laissa passer, supposant que la cause de sa bouille terrifiée n’était en réalité qu’un terrible cauchemar.
« Pourquoi tu pleures papa ? Tu as pleuré, hein ? »
Raté. Si ses enfants lui avaient bien appris quelque chose, c’était qu’il était impossible de leur cacher ce qu’il ressentait vraiment, malgré tous les efforts mis en œuvre pour leur faire croire que si, tout allait bien. Il aimait et détestait à la fois cette faculté qu’ils possédaient et qui disparaissaient dès que l’adolescence arrivait, période où ils comprenaient enfin comment imposer leur égoïsme à leur semblable.
« C’est à cause de maman, hein ? lui demanda l’ange blond. -Non voyons, s’empressa-t-il de répondre avec l’esquisse d’un sourire qui sonnait faux sur le bout des lèvres. -Moi je crois que tu mens… Mais ne sois pas triste, Arthur et moi on t’aime plus que le nouveau monsieur ! –Elle l’entoura comme elle le pouvait de ses petits bras maigrichons alors qu’un sanglot qu’il avait retenu en ce instant l’avait violemment secoué.– Dis, je peux dormir avec toi ? -Non Léopoldine, tu as sept ans et ton propre lit… Comme une grande. -Siteuplé. -Arthur lui, dort dans sa chambre. -Papaaaaaaaaa… »
La plainte de la fillette, ses grands yeux de faon et sa posture d’enfant perdue eurent raison de lui. Il la laissa se glisser sous les couvertures tandis qu’il s’empressait de ranger le contenu du carton qu’il plaça au dessus de la penderie.
« Papa ? l’interrompit-elle. »
Il se retourna et l’interrogea du regard, les sourcils arqués.
« Léo ? -C’était pas vrai, tu sais. -Quoi donc ma chérie? -Ben, t’es pas un gros et moche crapaud, balbutia-t-elle d’une voix chargée de sommeil. »
Un sourire affectueux suspendu à ses lèvres, il s’allongea enfin et déposa un baiser sur le front de la petite qui dormait déjà, avant d’éteindre les lumières et de se morfondre une nuit de plus à l’exception prête qu’il devait le faire dans le silence le plus total afin de ne pas perturber le sommeil de sa fille.
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Dernière édition par Glenn O'Carroll le Dim 10 Avr - 15:39, édité 4 fois |
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ㄨCrédit : Dodixe ㄨMessages : 162 ㄨArrivée à clifden : 30/03/2011 ㄨRace : nymphe (le premier qui dit nympho se prend une baffe) ㄨCoté coeur : Tendance à apprécier un peu trop les animorphes, elle finira mangée. ㄨPouvoirs & Armes : flower power ! elle se transforme en arbre | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 19:43 | |
| Les licornes, c'est le bien.
Bienvenue sur le forum :D (à nous deux, on fait un cerveau complet !) |
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ㄨCrédit : Ran94 ㄨMessages : 32 ㄨArrivée à clifden : 01/04/2011 ㄨRace : Sorcière ㄨCoté coeur : Samuel Warren ㄨPouvoirs & Armes : Souffle Glacial, elle a toutes sortes de potions et elles utilisent des sortilèges | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 19:47 | |
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ㄨCrédit : © Sterling • Leïlan ㄨMessages : 110 ㄨArrivée à clifden : 07/04/2011 ㄨRace : Hot-dog ㄨCoté coeur : Pour plus d'information, veuillez contacter mon cardiologue. (a) ㄨPouvoirs & Armes : Animorphose en once • Quelques armes blanches de petites tailles et une ou deux armes à feu, au cas où. | | | |
ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 20:06 | |
| Merci à vous trois pour les bienvenues. =) Susie ~> Oh c'est formidable alors, mais en ce cas... *réfléchis un instant et prends du double face avant de coller son poignet à celui de Susie.* Voilà, comme ça mon cerveau sera toujours complet maintenant! =D Shyann~> Qu'est-ce que t'as? On demande pas ça à son patron en plus... Désespérant ces jeunes. |
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ㄨCrédit : © Sterling • Leïlan ㄨMessages : 110 ㄨArrivée à clifden : 07/04/2011 ㄨRace : Hot-dog ㄨCoté coeur : Pour plus d'information, veuillez contacter mon cardiologue. (a) ㄨPouvoirs & Armes : Animorphose en once • Quelques armes blanches de petites tailles et une ou deux armes à feu, au cas où. | | | |
ㄨCrédit : Dodixe ㄨMessages : 162 ㄨArrivée à clifden : 30/03/2011 ㄨRace : nymphe (le premier qui dit nympho se prend une baffe) ㄨCoté coeur : Tendance à apprécier un peu trop les animorphes, elle finira mangée. ㄨPouvoirs & Armes : flower power ! elle se transforme en arbre | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 20:22 | |
| Du double-face ? Waow, t'as la foi.
Et j'ai hâte de voir ce que Shyann va tenter xD |
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ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 20:33 | |
| *Ferme la bouche de Shyann avec ses mains ><* Allez, stop les bêtises! Va nettoyer le prochain client tien. (a)
La fin de la fiche demain normalement. Faut que j'enlève les fautes minables dont tu dois te rappeler. xD Et finir le reste avant de poster.
Susie, si on fait plusieurs tours ça devrait le faire. =) Moi j'ai tellement peu hâte *out*
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ㄨCrédit : Aurélie. ㄨMessages : 78 ㄨArrivée à clifden : 28/03/2011 ㄨRace : Sorcière. ㄨCoté coeur : A gauche, quelle question. ㄨPouvoirs & Armes : Téléportation mal maitrisé, tu connais ? | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 20:49 | |
| OH MY GOD !!!! *décédée* Après réanimation. BIENVENUE sur le forum ! Bon courage pour ta fiche, hâte de lire tout cela. |
| | | ★ it still feels like yesterday ...
ㄨCrédit : Beylin ㄨMessages : 331 ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011 ㄨRace : Humaine ㄨCoté coeur : Célibataire ㄨPouvoirs & Armes : NAA .22 Magnum Mini-Revolver | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 21:31 | |
| Orgie collective, quand tu veux GLENOUSSSSHHHHHHHHH BIENVENOOOUUUUUSSSSSHHHHHH |
| | | FREAKY ADMIN ☩ let me feel your blood inside my mouth
ㄨCrédit : madd child. ou moi-même. ou cess. ou la super méga trop bonne admin. c'est comme vous voulez - out - ㄨMessages : 662 ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011 ㄨRace : ceux qui sucent le sang. qu'on appelle des sangsues. des poches de sang sur pattes. ou encore, plus communément, des vampires. ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller. | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Sam 9 Avr - 21:42 | |
| SIMON BAKEEEEER BIENVENUE ! Officiellement xD
( une orgie ? ma boite à mp t'es grande ouverte - out - ) |
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ㄨCrédit : © Sterling • Leïlan ㄨMessages : 110 ㄨArrivée à clifden : 07/04/2011 ㄨRace : Hot-dog ㄨCoté coeur : Pour plus d'information, veuillez contacter mon cardiologue. (a) ㄨPouvoirs & Armes : Animorphose en once • Quelques armes blanches de petites tailles et une ou deux armes à feu, au cas où. | | | |
ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 9:59 | |
| Oh ben non, pas déjà un mort. J'en vois assez souvent avec mon métier je crois. x) *Aide cependant Eileánóir à se relever.* Merci beaucoup pour l'encouragement, et j'espère que ma fiche ne te décevra pas. Rory, ou comment faire son entrée avec un smiley plus que douteux. Et pour continuer, me colle un surnom douteux. Mais merci beaucoup, et je suis heureux de voir autant d'enthousiasme. xD En plus tu as comme prénom Aurora alors rien que pour ça je t'adore *voue un culte à Björk, même si le prénom ne t'est pas venu de là.* et en plus tu as mis un passage du bateau ivre de Rimbaud, mon poète préféré, alors je t'aime encore plus. Linden merci beaucoup! *lui fait un grand sourire* Super, j'irai à la poste aux mp alors. Et merci encore pour ton aide pour la question du sorcier et toussa. Je crois que j'ai oublié de me laver les mains après ma dernière autopsie. *Tapote l'épaule de Shyann* oh c'est pas bien grave hein, ça va te changer juste un peu de la chair fraiche. *out* Vas y, fais toi plaisir mon petit. xD Allez, j'ai plus que le caractère à faire, et puis peut-être rajouter un ou deux autres trucs à mon histoire avant de la poster et j'aurai fini. *o* |
| | | FREAKY ADMIN ☩ let me feel your blood inside my mouth
ㄨCrédit : madd child. ou moi-même. ou cess. ou la super méga trop bonne admin. c'est comme vous voulez - out - ㄨMessages : 662 ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011 ㄨRace : ceux qui sucent le sang. qu'on appelle des sangsues. des poches de sang sur pattes. ou encore, plus communément, des vampires. ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller. | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 10:04 | |
| Bon courage my friend |
| | | ★ it still feels like yesterday ...
ㄨCrédit : Beylin ㄨMessages : 331 ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011 ㄨRace : Humaine ㄨCoté coeur : Célibataire ㄨPouvoirs & Armes : NAA .22 Magnum Mini-Revolver | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 11:34 | |
| Oh mon petit Glenoush, on va bien s'entendre en effet, Yé veut oune lien |
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ㄨCrédit : © Sterling • Leïlan ㄨMessages : 110 ㄨArrivée à clifden : 07/04/2011 ㄨRace : Hot-dog ㄨCoté coeur : Pour plus d'information, veuillez contacter mon cardiologue. (a) ㄨPouvoirs & Armes : Animorphose en once • Quelques armes blanches de petites tailles et une ou deux armes à feu, au cas où. | | | | AMNESIC ADMIN ϟ Memories have been stolen...
ㄨCrédit : Texas-flood ㄨMessages : 113 ㄨArrivée à clifden : 06/04/2011 ㄨRace : Humain. ㄨCoté coeur : Elle est l'unique. Seule partie d'un passé oublié. Pour le meilleur comme pour le pire. ㄨPouvoirs & Armes : Il détient un certains nombres d'armes rangées bien au chaud dans son garage. Il ne s'en sert plus depuis un an. | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 11:47 | |
| Bienvenuuuue *-* Courage pour ta fichette |
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ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 15:36 | |
| Vos messages de courage ont marché. J'AI FINIIIIIIIII *o* Merci beaucoup pour la bienvenue Kieran. =) Rory, ce sera avec plaisir pour le lien. Pas de soucis Shyann *a plus le morveux dans les pattes* |
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ㄨCrédit : Dodixe ㄨMessages : 162 ㄨArrivée à clifden : 30/03/2011 ㄨRace : nymphe (le premier qui dit nympho se prend une baffe) ㄨCoté coeur : Tendance à apprécier un peu trop les animorphes, elle finira mangée. ㄨPouvoirs & Armes : flower power ! elle se transforme en arbre | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 16:01 | |
| Tu peux venir faire un stage de fleuriste chez moi si tu veux Shyann * SBARF *
Bravo pour la fin de la fiche, Glenn ! |
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ㄨCrédit : © Sterling • Leïlan ㄨMessages : 110 ㄨArrivée à clifden : 07/04/2011 ㄨRace : Hot-dog ㄨCoté coeur : Pour plus d'information, veuillez contacter mon cardiologue. (a) ㄨPouvoirs & Armes : Animorphose en once • Quelques armes blanches de petites tailles et une ou deux armes à feu, au cas où. | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 16:50 | |
| Je retiens Glenn...
Je vais y réfléchir Susie xD Les fleurs c'est pas trop mon truc, mais si tu m'aides à trouver un prétendant en contrepartie, alors j'accepte *out*
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ㄨCrédit : Dodixe ㄨMessages : 162 ㄨArrivée à clifden : 30/03/2011 ㄨRace : nymphe (le premier qui dit nympho se prend une baffe) ㄨCoté coeur : Tendance à apprécier un peu trop les animorphes, elle finira mangée. ㄨPouvoirs & Armes : flower power ! elle se transforme en arbre | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Dim 10 Avr - 16:51 | |
| Un prétendant ? Ça devrait pouvoir se faire xD J'ai pleiiin de copains (et ce sont pas tous des plantes, en vrai) |
| | | FREAKY ADMIN ☩ let me feel your blood inside my mouth
ㄨCrédit : madd child. ou moi-même. ou cess. ou la super méga trop bonne admin. c'est comme vous voulez - out - ㄨMessages : 662 ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011 ㄨRace : ceux qui sucent le sang. qu'on appelle des sangsues. des poches de sang sur pattes. ou encore, plus communément, des vampires. ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller. | | | |
ㄨCrédit : avatar & gif by Leïlan ㄨMessages : 73 ㄨArrivée à clifden : 08/04/2011 ㄨRace : Sorcier ㄨCoté coeur : Et la dissection du tien, ça te dit? ㄨPouvoirs & Armes : Nécromancien & perception de l'aura des personnes | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Lun 11 Avr - 18:34 | |
| Je suis heureuse que tu ais autant apprécié ma fiche. Merci beaucoup pour tous les compliments ça fait plaisir. Et merci aussi pour la validation, je suis impatiente de jouer. *.* |
| | | FREAKY ADMIN ☩ let me feel your blood inside my mouth
ㄨCrédit : madd child. ou moi-même. ou cess. ou la super méga trop bonne admin. c'est comme vous voulez - out - ㄨMessages : 662 ㄨArrivée à clifden : 14/01/2011 ㄨRace : ceux qui sucent le sang. qu'on appelle des sangsues. des poches de sang sur pattes. ou encore, plus communément, des vampires. ㄨCoté coeur : faudrait éviter de le percer, mis à part ça ça devrait aller. | Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues Lun 11 Avr - 19:03 | |
| Si tu décides de mettre Léo en scénario je te la pique pour un dc elle est tellement chou *_____________________* |
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| Sujet: Re: Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues | |
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| | | | Glenn O'Caroll | La mort nous rend tous dingues | |
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